/ L'INTERNATIONALEET LA VICTOIRE DES ALLIÉS <1 ) CITOYENNES ·et CITOYENS, L'accueil que vous faites aux paroles de bienvenue de mon ami Longuet me touche, je n'ai pas besoin de le dire, mais ne laisse pas de m'étonner; j'ai lu, en effet, il y à quelques jours, dans le Vorwlirts, un article de Scheidemann consacré à la conférence que j'ai faite récemment à Paris devant un public bourgeois, dans lequel l'ancien vice-président du Reichstag disait que, si j)llais à Paris, devant un auditoire ouvrier, prêcher la guerre « jusqu'au bout», et ce bout c'est la défaite totale du militarisme allemand, je m'exposerais à des contradictions violentes. Je suis aujourd'hui devant des ouvriers et ce que je disais hier, je le répète : je suis de toutes les forces de mon âme un socialiste, un pacifiste, un internationaliste, et si je vous apporte, non pas la paix, mais l'épée, ce n'est pas quoique, mais parce que socialiste, pacifiste et internationaliste 1 (1) Discours prononcé à Gentilly, le 2 juin 1916. Biblioteca G1'10 B a,co
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