UN MOT A SCHEIDEMANN 183 magne socialiste, sinon dans les rangs de-nos ennemis, dans les rangs.de ceux qui envahissaient notre territoire Et, dès lors, nous pouvions faire, nous devions faire ce que nous avons fait, user de notre droit de légitime défense, porter au maximum, par l'union de tous, notre résistance nationale. Mais Scheidemann a contre moi personnellement un autre grief. D'après un compte rendu de l'indépendance belge du 31 janvier, j'aurais dit dans des réunions en Suisse: « Les socialistes allemands croient qu'après la guerre ils pourront reprendre avec nous les relations interrompues. Croient-ils donc que nous saisirons la main qu'ils nous tendent, alors que leur autre main est teinte du sang des Belges et des Français? » Je saisis cette occasion pour rétablir le texte exact de ce passage de mes discours en Suisse, que l'on pourrait retrouver d'ailleurs dans le journal socialiste de La Chaux-de-Fonds, La Sentinelle: « Les socialistes allemands de la majorité nous proposent de reprendre avec nous les relations interrompues. Croient-ils donc que nous saisirons la main qu'ils nous tendent, alors que leur autre main est dans celle du Kaiser, teinte du-sang des Belges et des Français? » Il est inutile d'insister sur la différence entre les textes que je viens de reproduire. B t, 1oter 1 Grric B <l'H o
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