L'INTERNATIONALE Je désire seulement relever un passage de sa brochure, qui me vise personnellement. « Bruxelles, dit-il, était le siège du B. S. I. Le président de l'Internationale, c'est-à-dire celui qui détenait le poste de confiance le plus élevé que le prolétariat peut accorder, est le camarade Vandervelde. Mais, depuis le début de la guerre, Vandervelde n'est pas seulemènt président de l'lnLernationale prolétarienne; il est aussi ministre d'État du roi des Belges. Jamais un camarade e'llt-il cru possible que le président de l'Internationale füt en même temps ministre d'État royal? >> Cela paraissait impossible, en effet, camarade Scheidemann; mais il y a bien d'autres choses qui paraissaient impossibles et qui se simt, hélas! réalisées. Qui e'llt cru, par exemple, que jamais la socialdémocratie, dans sa majorité, appuierait le gouvernement du Kaiser; qu'elle voterait des crédits pour attaquer la France; qu'elle entendrait sans un mot de protestation le chancelier faire l'aveu que, contre toute foi et tout droit, il avait violé la neutralité belge? Qui ellt cru, encore, que Louvain serait brûlé, Dinant mis à sac, des milliers de civils inoffensifs fu~illés, sans que les so·cialistes de la majorité songeassent à protester ou, simplement, à faire une enquête sur place? A l'heure d'angoisse où l'Allemagne militaire se ruait sur nous, nous n'avons pas trouvé l'AlleS-b iotern Gi'lO 8 8'1('0
RkJQdWJsaXNoZXIy MTExMDY2NQ==