L'INTERNATIONALE toutes les nationalités soumises par la force, le droit de disposer d'elles-mêmes. Ils ont, d'autre part, au grand dam de certains de leurs compatriotes, affirmé notamment qu'ils ne faisaient pas la guerre au peuple allemand, mais au militarisme allemand, et que, par avance, ils protestaient contre toute annexion de territoire habité par des populations allemandes. Il serait intéressant de savoir si, sur ces diverses questions, les socialistes ou des socialistes allemands et autrichiens adoptaient les mêmes principes et surtout les conséquences logiques, les applications pratiques de ces principes. De deux choses l'une, en effet : ou bien ils ont un désaccord avec nous, ils abandonnent des principes qui ont toujours été, jusqu'à présent,. les principes de l'Internationale. Ils prétendent maintenir, au profit des monarchies centrales, un régime de statu quo évidemment contraire aux droits des nationalités et, dans ce cas, leur répudiation du droit de conquête, du droit de la force, n'est qu'une formule vaine; ou bien, au -contraire, ils se rencontrent avec nous, ils veulent que dans l'Europe de demain il n'y ait plus d'irrédentisme, et alors par le fait même, ils ne peuvent plus être dans le camp des Hohenzollern, des Habsbourg et du Grand Turc. Or, à l'heure actuelle, on doit être avec eux ou contre eux. Si, pour le malheur du monde, le césaBib ioteca G1'10 B a1co
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