UN ARTI CLE DU « VOLK ll D'AMSTERDAM I 77 d'une action commune en vue de la paix, nous nous boucherons les oreilles. Nous voulons d'abord vivre comme nations et d'une vie qui vaille la peine d'être vécue. Quand ce résultat sera acquis, et seulement alors, une action commune deviendra possible avec ceux qui, comme nous, veulent la paix, non pas une paix hâtive et précaire, mais une paix durable, parce que fondée sur un principe. Il n'est plus possible, en effet, de limiter le problème à la Belgique et aux départements du nord de la France. L'Italie est intervenue. Les peuples balkaniques interviendront peut-être demain. Par le fait de nos agresseurs, la question des nationalités se trouve aujourd'hui posée, depuis les Vosges jusqu'aux Dardanelles. Dans ces conditions, le retour au statu quo ante bellum est impossible. On ne peut pas ne pas se demander ce qui adviendra de la Pologne, de l'Alsace-Lorraine, et aussi des populations roumaines, serbes, italiennes, bulgares ou grecques encore soumises aux Habsbourg ou aux grands seigneurs. Pour résoudre ces questions, la diplomatie occulte des gouvernements a, de part et d'autrè, nous ne le savons que trop, des solutions toutes prêtes. Mais en est-il de même des socialistes? Ceux des pays alliés se sont expliqués sur tous ces points à la Conférence de Londres. Ils ont revendiqué pour la Pologne, pour l'Alsace-Lorraine, pour BELGIQUE ENVAHIE 12 Btb 1otecaG1'1C8>a'lco
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