Emile Vandervelde - La Belgique envahie et le socialisme international

RÉPONSE A SCHEIDEMANN ------- --------·--· --- - ment et savamment préparée, est une guerre de défense nationale. Je veux lui opposer simplement le témoignage de ses propres paroles, de trois des hommes les plus hautement estimés de son parti. Dans leur manifeste que la censure n'a pas empêché de retentir à travers toute l'Europe, Haase, Kautsky et Bernstein rappellent le langage annexionniste tenu par les dirigeants de l'Allemagne; puis ils continuent : « En face de toutes ces manifestations, la socialdémocratie allemande est obligée de se demander si ses principes et les devoirs qui lui incombent, du fait qu'elle est la gardienne des intérêts matériels et moraux de- la classe ouvrière allemande, lui permettent de rester plus longtemps dans la question de la continuation de la guerre, à côté de ceux dont les intentions se trouvent en contradiction la plus violente avec les phrases contenues dans la déclaration faite par notre fraction, au Reichstag, le 4 aot1t 1914, et qui disait que, d'accord avec l'Internationale, elle condamnait toute guerre de conquête 1 « Cette phrase deviendrait un mensonge si la socialdémocratie alleQ1ande, en face pes déclarations qui viennent des sphères régnantes, se contentait· d'exprimer des « vœux académiques li en faveur de la paix. B b 1otec I Gt'lo B é."H o

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