- 93est tué à coups de revolver. L'ouvrier Arnaldo Ernesto est emmené dans la c~mpagne et frappé à coups de poignarà. Les fascistes envahi!s-sent la gare de Porta· Nuova, chargent sur des camions nombre d!ouvriers, les obligent à ingurgiter de l'huile de toute espèce, les battent à coups de matraque. Ils incendient le club des jeunesses de Villar Perosa. Ricchiero et Avancini sont frappés à · coups de matraque. La maison d' Andreoni est saccagée et brûlée. Le total des morts avoué est de· douze. Cependant on est généralement convaincu qu'en réalité ce nombre dépasse la vingtaine. Le lit du Pô et les alentours de Turin ont sûrement des secrets. f Aucune mesure n'a été p~ise contre les coupables de cet horrible massacre. Une enquête sur l'assassinat d'une personne qui n'avait rien à faire avec la politique a été suspendue. Récemment les autorités de Turin ont déclaré que des poursuites n'ont pas eu lieu, parce que les assassins - dignes d'appartenir à une tribu d'anthropophages de l' A"4, frique inexp'o.rée - ont agi dans un but national ! Nous nous défendons de donner ici une plus ample do-- cumentation et de faire des commentaires, nous nous en tenons aux Journaux fascistes du ma.ment En 1923 Dans les premiers onze mois de 1923, on a officiellement relevé comme nombre d'assassinats : 103, ainsi. div\ ... sés : janvier 29, février 4, mars 11, avril 9, mai 9, juin 5, juillet 16, aoîtt 9, septembre 5, octobre 6, novembre 4. Ici aussi nous nous bornerons à citer quelques-uns des cas les plus significatifs. JANVIER SPELLO (Pérouse). - Des fascistes se présentent à la maison du socialiste Fagotti et comme il n'est pas chez lui, ils tirent sur sa femme qui est abattue. Le dit Fagotti et Bordoni sont blessés ensuite. ·Biblioteca Gino Bianco
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