Giacomo Matteotti - Une année de domination fasciste

- 88- €:orrespond aux paroles prononcées par Mussolini à la Chambre, c'est-à-dire qu'il faut sauvegarder le nouveau régime, coûte que coûte ... Aucune opposi ion ne pe.ut ni ne pourra 3ama1~- renverser le fascisme, ni voter contre lui ... » Popolo d'Italia, journal de Mus~olini. 23 août. « Le député Amendo~a (qui avait demandé comment on expliquait que le fascisme affirmant avoir le consentement national, on ne voulait pas dissoudre la milice) a eu jusqu'ici une liberté trop large. Le fascisme a été envers lui trop magnanime, comme il l'a été envers les autres crimi- . nels antinationaux qui répondent aux noms de Nitti (démocrate, ancie:1 président du Conseil) ; Albertini ; dom Sturzo ; Treves ; ,Modigliani ; Turati ; Serrati (ancien directeur de l'Avanti, social-communiste) ; et autres. » Le fascisme aujourd'hui paye l'erreur d'avoir fait !a révolution seulement avec le sang des siens et non pas avec le sang des adversaires. C'est justement pour cela qu'il est nécessaire, pour réparer cette erreur initiale, que la milice reste à sa place, car elle pourrait aussi servir pour les quatre canailles qui ne sont pas encore mises au mur. .. » Popolo d'Italia, journal de Mussolini. 1 <·r septembre. « ... Nous reprendrons le poignard de « hardi » de la tranchée, où on nous a appri~ à ziîouiller un homme comme on le fait d'un cochon ... » Il Fascista, journal de Alba. 26 novembre. << Depuis quelque temps le comte Sforza ( cousin d.u ro1 et ancien ambassadeur à Paris), marquis du mensonge, s'agite dans les milieux politiques et diplomatiques et cherche à faire oublier son impudence qui l'a exilé pour toujours de la diplomatie et de la vie politique italiennes. » Que !e comte Sforza s'agite, maintenant qu'il a échappé BibliotecaGino Bianco

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