Giacomo Matteotti - Une année de domination fasciste

- 87dans le libéra,lisme de Louis Albertini et dans le popularis.me de Louis Sturzo ... Il faut ajouter à ceux-ci Filippo Turati. » Le Gouvernement veHle et ordonne des arrestations de «subversifs» ... mais il n'est pas impossible que si la série des cri1mes et· des trahisons continue, on applique des mesures d'une rigueur exceptionnelle et définitive ».· • Agence Volta, communiqué officieL 25 juillet. « Tant que l'Etat ne sera pas devenu intégralement 1asciste, c'est-à-dire tant qu'il ne sera pas réà.lisé dans toute~; les administrations et to.u~-les organismes de l'Etat, que la suc·cession de la classe dirigeante fasciste à la classe dirigeante d'hier ne sera pas a~comp'.ie, le Gouvernement qui a fait la révolution ne ,pourra pas renoncer à la force armée des chemis·es noires. » MUSSOLINI, discours au grand Consei,l fasciste, à Rome. 31 juillet. « Les chemises noires, porté_es à 500 mille (milice nationale fasciste), constituent _la formidable armée destinée à garantir la continuité du Gouvernement fasciste. Le louche et impuissant prêtre sicilien, Dom Sturzo, et le parti dont il est ,le chef, doivent être considérés comme des ennemi~- du Gouvernement et dtt fascisme ; la même chose doit être entendue du socialisme unitaire, groupé autour des vieux fantoches détériorés du réformisme. » Ordre du jour du Grand Conseil fa~ciste. 19' août. « ... On n'a pas fusillé en ce temps-là les quelques dou- • zaines de forbans-et la chose n'aurait pas fait impression.- Les charognes comme de~ vipères se réchauffent au soleil de la générosité fasciste ... » Popolo d'Italia, journal de Mussolini. 6 août. « L'armement de la milice, portée à 500 mille hommes, Biblioteca Gino Bianco

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