Giacomo Matteotti - Une année de domination fasciste

- 8420 février. « Je ne nie pas avoir tiré de ma poche mon revolver dans la salle du Parlement. Nous- avons nos rai. ons d'avoir créé la milice nationa.Ie ... Si cette force négative venait à prévaloir, nous placerions des pelotons d'exécution sur toutes le:t places d'Italie ... » Discours de GIUNTA, secrétaire du parti, à Trieste. Mars. « Il e~t démontré en Russie et en Italie que l'on peut , gouverner en dehors die toute idéologie libérale et contre elle. » Considéré comme un axiome que toute mesure de gouvernement crée des mécontents, comment arriverez-vous à éviter que ce mécontentement se propage et constitue un .danger po_ur la solidité de l'Etat? Vous l'éviterez par la force, en groupant dans vos mains le maximum de force, en employant cette force, inexorablement, quand c'est nécessaire. » Or, le fascisme rejette ces théories. Quand un groupement ou un parti est au pouvoir, il a le devoir de s'y fortifier et de se défendre contre tous. » Les hommes sont, peut-être, fatigués de liberté. Qu'on le ;,ache donc une fois pour toutes, le fasci~n1e ne connaît pas d'idoles, il n'adore pas de::, fétiches : il a déjà passé et, s'il le faut, il_passera encort: tranquiHement sur le corp~ plus ou moins décomposé de la déesse Liberté ». MUSSOLINI (Gerarchia, revue fasciste). 7 mars 1923. « Que·qu'un pourrait demander : pourquoi tant de bruit ? Pourquoi tant de soldats? Je déclare que je veux go.uverner, si pos!::Yible,avec le consentement des citoyens, mais en attendant celui-ci, je mets de mon côté le maximum de forces disponibles. Car il peut arriver, par aventui·e, que la force crée le _consentement et, en tous cas, quand le consentement fait défaut, il y a la force ... » 1\1USS,OLINI,discour, au ministère des Finances·. BibliotecaGino Bianco

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