- 82 - absence. Je demande toutefois que le Consei: des· ministres m'autorise dès maintenant à agir par ,les moyens que je croirais les plus opportuns contre tout p .rti ou secte qui chercherait à porter le désordre dans la nation ... » MUSSOLINI, au Conseil des ministres. 20 décembre. « Le crime double et farouche qui immola les jeunesse~, de Dresdo et de Barsani ne pouvait pa~ ne pas déchaîner la tempête qui s'est abattue sur notre ville. Aujourd'hui, la réaction fasciste à la provocation criminelle est arrivée, et quand l'action provoquée est déchaînée, on ne dbcute pas ... La leçon est tragique et terrible ( 1). Popolo d'Italia, journal de Mussolini. 20 décembre. (Dédié aux journalistes résidant à Paris, M!v\. Campolonghi et De Am bris). « ... 1V\ais si: demain, par hasard, ces mêmes mes$ieurs . se rencontraient, à leur retour en Italie, avec un de ces verres d'huile de ricin ou une de ces saintes matraques qui font tant de tien a.ux antifasci5tes de toutes les couleurs, peut-on leur demander avec qui ils se mettraient en rapport ?... » Popolo d'Italia, journal de Mussolini. 1923. 1 l'r janvier. <<••• Oui, hier il a été néces~·aire de réagir et je prends personnellement, même si j'étais absent, toute la responsabilité ( 1) Ceci est Je premier commentaire de l'orgie de sang et de terreur à laquelle se sont livrés les fascistes de Turin pour représai[es à deux meurtres auxquels on ne pourrait donner une signification politique quelconque. Pendant plusieurs jours, Turin a été à la merci des escouades d'action qui ont enlevé par centaines des mi,litants ouvriers ; le chiffre officiel des assassinats, après des tortures horribles, est de douze. Les auteurs de ces crimes sont en liberté et il y en a qui occupent toujours des places éminentes dans le parti fasciste. (Note du traducteur). BibliotecaGino Bianco
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