- 74beaucoup de commune~- les fascistes détiennent la majorité et la minorité. Empêcher ses adversaires de prendre part à la lutte électorale ne veut pas toujo_urs dire renoncer aux violences. Un modèle de l'affiche répandue dans toute l'Italie porte une matraque bien visib'.e et les mots. : « A ceux qui ne votent pas ». La logique des fascistes est des plus simples : défendre _ â leurs adversaires de se mesurer par des moyens légaux avec eux, obliger les électeurs à voter pour les fascistes sous peine de la matraque et d'a.utres violences. XVII. - LA MUTILATION DE L'AUTONOMIELOCALE { Le Gouvernement fasciste entend détruire toute autonomie locale et centralise tous le~-pouvoirs dans l'autorité gouvernementale, soit à Rome, soit pa,r le truchement des pré_fets ou des sous-préfets. La réforme de la loi communale et provinciale, annoncée tant de fois par des communiqués officieux, n'a pas été, heureusement, encore appro.uvée. Mais, entre temps, nonobstant les déclarations solennelles du 8-10-1923 de M. M.ussolini : Le Gouvernement ne songe pas à mettre sous tutelle les communes ou à leur enlever la nécessaire autonomie administrative », le Gouvernement fait table rase de to-ute autonomie loca'.e. Outre de très nombreuses administrations 'locales anéanties par les fascistes avant la marche sur Rome, durant le gouvernement de Mussolini ont été dissoutes 465 administration~ communales ; 32 administrations provinciales ; Cette liste n'est pas complète. A côté des dissolutions formelles, il y a de très nombreux cas de dissolutions de fait par les commissaires préf ectoraux. BibliotecaGino Bianco
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