-724° Les préfets, les chefs de la police, les commandants des carabiniers sont tenus, dans les questions importantes, de demander l'avis .du dirigeant du fascia' local. ·'5° fi y a des préfets qui interviennent dans les manifestations organisées par le parti fasciste contre les autres partis (exemple : le préfet de Trapani, 4 octobre 1923). 6° La conquête violente du pouvoir par les fascistes est célébrée les 28 et 30 octobre comme fête nationale. Le roi en personne y participe. 7" Les ministres de la Guerre et de la Marine invitent ceux qui sont titulaires de la médaille d'or à participer à la commémoration fasciste et ils les a.utori~ent à toucher une indemnité de déplacement au siège du parti fasciste. (21 octobre 1923). 8° A Turin, lorsque les escouades d'action ont assassiné, dans les rues et dans les campagnes avoisinantes, une vingtaine d'adversaires du fasci.s,me, il n'y avait ni préfet, ni questeur, rapporte le Po polo d' ltalia du 28 décembre 1922. Voilà pourquoi la police n'est pas intervenue. 9° On en est arrivé au point que la Fédération fasciste de la province de Rovigo a envoyé cette circulaire : « Afin de donner à cette Fédération un système d'administration ... le Conseil propose de répartir les contributions sur la base de~ impôts constatés et payés et de faire encaisser les cotisations par les receveurs des impôts ». (? avril 1923). 10° En s'appuyant sur la loi des pleins pouvoirs, le Gouvernement a décrété l'émission d'une série spéciale de timbres-poste sur lesquels les emblèmes de l'Etat italien et de la· monarchie sont remplaces par ceux du parti fasciste. La même chos·e a été faite pour les pièces de monnaie divisionnaires. 1L0 Tous les fascistes et ceux qui sont partisans du fascisme peuvent porter sur eux de~ armes. (Circulaire du préfet de Novare). 12° La carte du parti fasciste est une condition presque absolue pour ne pas être destitué des emplois p.ublics. Un . Biblioteca Gino Bianco
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