grins eux-mêmes. » (Mussolini, déclarations au- journaJ Trgovinski-·Gtasnik, 30-11-1922). Corfou «· Si la Grèce ne paie pas, je resterai définitivement en possession de Corfou,qui a été pendant des siècles, et san!, interruptions, territoire vénitien. » (Mussolini, interview au Daily Mail, 4-11-1923). « Dans le cas où .le Conseil de la Société des Nations ait à déclarer ~a compétence, se pose pour l'Italie le problème de rester ou de quitter la Société de·s Nations. j'ai ·déjà pris des décisions pour la •de.uxième éventualité. » (Mussolini, · com.m.uniqué officiel du. 4 s·eptembre 1923.) « Cela n'exclut pas les sanctions que pourra prendre la Conférence des Ambassadeurs. » (Circulaire de Mussolini au représentants étrangers, 31-8-1923). La Conférence des Ambassadeurs impose à ,la Grèce le paiement à l'Italie de 50 millions de lires. Les troupes italiennes évacuent Corfou. Les assa~-sins de la m.ission italienne sont restés, hélas, impunis. << Les ri1en1bres du Conseil de la Société des Nation!,, réunis à Genève le 28 septembre 1923, sous la présidence du vicomte- Ishii, reconnaissent que tout différend entre membres de la Société, qui ~-9it susceptible d'aboutir à ~ne rupture, rentre dans le domaine d'activité de ·1a Société, et que si le conflit ne peut pas se régler, soit par la voie diplomatique, soit par un règlement judiciaire, il est du devoir du Conseil de connaître· de la question aux termes de l'article 15 du Pacte. » L'occupation de Corfou n'a procuré auc.un avantage à l'Italie et l'_attitude ar,rogante prise à l'égard de la Société des Nation~ n'en a pas produit davantage . .. Au· contraire l'aventure de Corfou· a coûté aux contri .. buables· italiens la somme respectable de 266 millions. · Biblioteca Gino Bianco
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