• -66- « Toutefois, -le Gouvernement italien a soumis aux gouvernements français et belge l'opportunité de constituer une e~pèce de syndicat continental dont ferait partie l'Allemagne. » Et ,l'agence fasciste ltalico disait : « Tout fait croire que la proposition d'une collaboration continentale, sans tenir compte de la participation anglaise, est d'inspiration et d'origine italiennes. Evidemment, M. Mussolini tjoit s'être fait l'intermédiaire entre M. Poincaré et M. ·wirth pour tenter une ori,~ntation nouvelle de la politique européenne, la faiBite de la vieille politique de l'entente étant constatée. » Les journaux anglais des 12, 13 et 14 janvier font de~· tentatives de protestation. Le 1er février, Mussolini déclare . . au Con~eil des ministres : « L'Italie a donné à la France l'appui de sa solidarité politique et technique en envoyant dans la Ruhr des ingénie_urs. Quant au projet de bloc continental antianglais, il n'existe pas. Le Gouvernement italiena conseillé à la France de restreindre dans la mesure du possible le ·caractère militaire de l'occupation d.e la Ruhr. » Et encore : « La résistance allemande s·ur le terrain économique a provoqué une aggravation des mesures d'ordre militaire ef politique de la part de la France et de la Belgique. » Les réparations reçues. - Les agences officieuses avaient communiqué que, dans le seul premier semestre de 1923, l'Italie avait reç_u300 millions-or en compte réparations. Or, le Ministère affirme que pour aliénation de matériel on a reçu au même titre : en 1921-22 675 millions-papier ; en 1922-23 550 millions-papier. La disparition du Monténégro « La qulstion du Monténégro n'est pas liquidée. Vous (gouvernement Giolitti) devez effacer cette page honteuse, faire en sorte que l'on ait recours au plébiscite. » (Mussolini, discours du 21-6-1921). « Aucun gouvernement monténégrin n'e.xiste. Et s'il n'en existe pas, c'est parce qu'il n'y a même pa~- de MonténéBibliotecaGino Bianco
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