• -65que qui donne le droit d'espérer un accord rapide.· En troisième lieu, son intervention à l'étranger susciterait des ma~ifestations fascistes. » Donc, le 2 janvier -1923, à la conférence des Premiers d'Angleterre, de France. èt de Belgiquef c'est... l'illuste ambassadeur italien Della Torretta· qui est envoyé. Dans la controverse Baldwin-Poi.ncaré, M. Della Tor~etta n'ouvre la bo.uche qu'une fois pour rappeler le pojet italien. (Livre vert, p. 71). Contre le proje~ anglais, le 3 janvier, MM. Poincaré et Theunis élèvent d'âpres critiques. M. Della Torretta se borne à demander ,la parole... pour le lendemain. Le 4 janvier, tandis que la rupture franco-anglaise est évidente, .lVLDella Torrett_a ajoùte les critiques italiennes·. au projet anglais· qui, selon la déclaration des ministres~ peut être discuté et modifié dans· les détails. M. Poincaré affirme qu'il est inutile de prolon,ger la discussion et l'on arrive à la rupture. M. Della Torretta est impassible et il se borne à la fin à exprimer son regret courtois. (Livre vert, p. 159). Un comm.uniqué officiel de Rome, du 4 janvier, dit : <<-Le Conseil des mini~tres considèr~ .comme impossible l"acceptation du projet anglais. Il a approuvé iles· directivf5 de la délégation italienne à Paris. » Le 9 janvier, la Commission des réparations, à Patis, déclare que l'Allemagne n'accomplit pas ses engagements. La déclaration, qui est la condition préalable juridique pou1: procéder à l'occupation. de la Ruhr, est approuvée par les délégués de France,· d'Italie et de Belgique, contre l' Angleterre qui s'abstient. Le 10 janvier, la Ruhr est occupée. A Paris, ie 11 janvier, M. Poincaré déclare à la Chambre : « Nos ingénieurs et nos troupes sont à Essen. Mais nous ne sommes pas seuls, nos amis les Belges sont à' no~ côtés avec les ingénieurs de notre amie l'Italie. » Le 11 janvier, deux journaux officieux, La Tribuna et le Giornale d'ltalia, parlent d'une proposition italienne, suivant laquelle la France,. l'Italie et la Belgique s'entendraient entre elles, l'Angleterre restant isolée. L'agence Volta ajoutait : Biblioteca Gino Bianco
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