- 64de l'Académie de ·1a Crusca, illustre mais inutile fatigue ... énormité intellectuelle et financière ». Ainsi la désinvolture fasci!ste ne devait pas s'arrêter devant ce groupe de savants, honneur de l'Italie, qui travaillaient depub· tant d'années, et à si peu de frais pour l'Etat, à une œuvre dont il serait inutile de rappeler ici l'importance. XII. - L'OCCUPATION UE LA RUHR ET DE CORFOU La responsabilité de Mussolini et de son Gouvernement dans l'occupation de la Ruhr et dans les conséquences de celle-ci est démontrée par les faits. Le 22 novembre 1922, Mussolini dü~ait dans une interview du Niorning Post : « Les Allemands peuvent payer et pe.uvent payer beau·coup. » A la confértnce de Londres (décembre 1922), « M. Mussolini déclare qu'il se trouve, heureusement ou malheureusement, dans une situation différente à l'égard du Parlement. Les deux Chambre::, lui ont donné les pleins pouvoirs.» ( Livre vert, p. 39). La déclaration de Mussolini est contraire au texte de la 1loidu 2 décembre 1922. Aux journalistes de Paris, _le 8 décembre 1922, Mussolini déclarait : « Le point de vue itàlien, c'est celui même de la France. L'Italie ne pourrait pas se montrer généreuse. Un accord entre les alliés obligera l'Allemagne à plier. » Un communiqué officiel du Conseil des ministre~, du 28 décembre 1922, disait entr'autres choses : « Diverses circonstances détournent M. Mussolini de se rendre à Pari!; (il s'agissait de la Conférence après laquelle se produisit la rupture ent,re les alliés et l'occupation de la Ruhr), la · situation à l'intérieur, principalement, car to.ute abesence, même d'une semaine, para}y!;erait les travaux du Gouvernement. D'autre part, il n'y a aucune préparation diplomatiBiblioteca Gino Bianco
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