- 63aux filles de la bourgeoisie, étant donné sa constitution et son programme. Eh bien ! ne se sont présentées qu'un nombre d'élèves ridjculement minime ! Rien, au contraire, n'a été fait pour les écoles professionnelles qui devraient préparer les1 fils du peuple aux arts, aux métiers, aux .usines ; certaines d'entre elles ont même été supprimées. La réduction la plus forte a atteint les écoles normales d'instituteurs, là où vont, pour une grande part, les enfants de la petite bourgeoüs-ie et du prolétadat. De 153 qu'elles étaient, elles sont maintenant 87. En même temps ont été fermés tous les gymnases de magistère. Quant a.ux écoles primaires, le 14 novembre 1922 on promettait la «diffu~ion de l'instruction pop1 ulaire» ; le 1er mai· 1923, le Gouvernement fasdste publiait le décret in~tituant 6000 écoles no.uvelles, proposées par le. groupe socialiste. Aujourd'hui, le ministre déclare qu'il y a 10.000 écoles qui ne rendent pas (à qui la faute ?). Et il en abandonne 3.000 au Comité contre l'analphabétisme qui les cédera à forfait. à des instituteurs mal payé~ ou sans diplôme. (Décret du 31-10-1923) . On annonce aussi la création d'écoles confiées à des instituteurs privés, ou simplement subsidiées, et l'on prépare le retour des école!S-primaires aux communes, avec le système de la contribution de l'Etat, système qui a fait faillite, surtout. dans les régions ,les moins avancées qui ont le plus grand besoin d'écoles. Avec l'obligation de l'enseignement religieux catholique dans les école~- primaires, et d'une philosophie d'Etat dans les secondaires (décret du 14-10-1923), avec le serment politique imposé au corps ·enseignant et aux universitaires, l'école de tous les degrés a complètement perdu son caractère laïque. Enfin, voici un comm.uniqué officiel du Conseil de!; minis-· tres, daté du 5 mars 1923 : « En vertu du décret approuvé aujourd'hui, a été suspendue la publication du dictionnaire Biblioteca Gino Bianco
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