- 58 - VIII. - LES POSTES ET LES SERVICES ELECTRIQUES Les réseaux téléphoniques avaient été rachetés à prix d'or à des sociétés privées qui les avaient laissés dans un état déplorable. Après des améliorations techniques coûteuses, le service avait été grandement amélioré. Le Gouvernement fasciste, lui, a décrété la cession des téléphones à des sociétés privées, qui en prendront les r·é1 seaux les plus avantageux laissant à l'Etat ceux dont le déficit est certain. ~ Le télégraphe aussi devra passer à l'industrie privée (décret du 18 ·mars 1923). Mais, heureusement, jus,qu'îci rien n'a été fait dans ce sens. La participation directe du personnel, si utile pour créer des liens de collaboration et donner aux employés subalternes la compétence spéciale nécessaire à l'exécution, a été abolie. On a renvoyé de nombreux employés, particulièrement des femmes, qui avaient rendu des services précieux pendant et après la guerre, dans le seul but de suivre le courant... antiféministe. Beaucoup d'employés ont été réadmis en service comme provisoires, c'est-à-dire à salaire réduit. IX. - LES TRAVAUX PUBLICS Le ministre des Finances, dans ses discouriS et interviews, a déclaré qu'une politique intense des travaux publics ne saurait être qu'illusoire et nuisible, parce qu'elle soustrairait les capitaux disponibles à des placements privés plus avantageux. Au contraire, Mussolini a déclaré que l'Italie est assoiffée de travaux plus que de liberté, et il s'est montré disposé à répondre par des promesses aux nombreuses requêtes qui lui parviennent par le moyen des fasci loBiblioteca Gino Bianco
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