- 57 - d'Italie ont eu trois chefs : le ministre des Travaux publics, un avocat ; le haut-commissaire, un médecin ; et le directeur général. Personne n'a jamais pu comprendre comment se délimitaient les po.uvoirs et les fonctions de chacun d'eux. Les conflits ont été continuels. Et, enfin, la seuJe personnalité ayant une compétence technique, l'ingénieur Alzona, directeur général, a donné_ sa démission (2 août 1923). La cession des chemins de fer de l'Etat à l'industrie privée. - Un des points fondamentaux du program-me fasciste, avant de tnonter au pouvoir, était ,la cession de tous les services publics à l'industrie privée, particulièrement les chemins de fer. Cela fut confirmé par le' sous-secrétaire Rocco, le 6 novembre 1922 ; par le Conseil des ministres (le 4 novembre 1922 même pour le réseau du Tren tin (frontière); et par le sous-secrétaire à la présidence du Conseil dans son discours programme du 4-2-1923. Le 15 mars· 1923, un communiqué officiel annonce que le Conseil des ministres a approuvé le schéma· de convention pour la cession des chemins de fer à l'exploitation privée. Mais le 19 mars, le haut-commissaire précise que le schéma approuv1é ne sa_urait pas ~e rapporter aux chemins de fer de l'Etat, mais aux· réseaux secondaires. Le 23 mars, un nouveau communiqué annonce qu'on a conclu une convention visant la cession à une société de certaines lignes de la Haute Italie. Mais des protestations surgissent, même parmi les fascistes. On craint une agitation. Mussolini rassure tout le monde et un communiqué d.u 7 avril 1923 dit que les cessions ne sont pas encore définitives. En effet, tout est demeuré en suspens. Le public italien est c,lonc clairement ren!seigné sur la fermeté du programme gouvernemental et sur les idées fascistes en matière de chemins de fer ! Biblioteca Gino ~ianco
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