- 55 - On peut s'imaginer les effets d'une si nombreuse police politique, introduite dans un service dont on a proclamé qu'il est. éminem,ment industriel. L'utilisation du personnel. - Le haut-commissaire insiste beaucoup sur le fait de la bonne utilisation du ·personnel. Cela ne pourra être jugé que plus tard, au moyen de documents précis. Quant aux retards des trains, on dut publier un communiqué officiel de ju~tifi.cation (9-11-1923). Les tamponnements, déraillements, etc., ne sont pas faits pour tranquilliser le public. A Naples, la gare fut envahie et occupée par les cheminots fascistes qui réclamaient des modifications dans leurs heures de ~ervice (décembre 1922). La réorganisation. - Le _haut-commissaire reconnaît que « la structure essentielle de ·l'administration reste ce qu'elle était et qt(i.1 y a peu de variantes à y apporter». Quant aux réformes qui ont été introduites, le~ réformes techniques avaient été élaborées déjà par les précédentes administra- . tions. Les économies. - Certaines ont été obtenues exclusivement aux frais du personnel. Par exemple : l'abolition de l'indemriité de maladies, la suppression du savon et essuiemams. a) Les réparations du matériel roulant. - Une notable partie des économies a été réalisée automatiquement, car dans les toutes premières années de l'après-guerre il y avait une quantité énorme de matériel à r,éparer. Une autre partie des économies a été réalisée par la revision des marchés et des prix qui sont plus favorables a'ujourd'hui que dans les année~ précédentes. Une troisième partie peut être réalisée en laissant pourrir le matériel ; c'est-à-dire en portant atteinte au patrimoine ferroviaire. Les prétendues économies promises par le haut-commissaire ne valent rien, si l'on ne tient pas le matériel en état et si l'on ne conserve pas dans son intégrité le stock des réserves. b) Le charbon. - L'économie annoncée est de 30 milBiblioteca Gino Bianco
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