- 53Le personnel. - Sous le vieux régime, le personnel avait déjà été réduit de 242 à 226 mille. Dans le seul exercice 1921-1922 (rapport Alzona, 30-11-1922) la rédu-ction avait atteint le chiffre de 10.797 agents. Tout le m·onde était d'accord sur 1a nécessité de réduire le ilonibre des membres du personnel, qui avait d'ailleurs été augmenté après ·1a guerre à· la suite de l'embauchage d'anciens combattants pour les réparations aux dommages de gt:ierre. Le parlement, à l'unanimité, avait voté aussi, sous le vieux régime, .un ordre du jour pour une plus rationnelle utilisation des huit heures. Le haut-commissaire fasçiste affirme vouloir réduire le nombre total des agents à , 80.000, et c'est pour cela qu'il a eu largement recours aux renvois, aux mises à la retraite, aux· démissions. Mais ces· .mes.ures draconiennes présentent les défauts suivants : 1) Elles ont servi - avant tout et surtout - à des re.. présailles politiques -et personnelles, .contre ceux qui avaient adhéré aux associations des cheminots ou au moument socialiste et ouvrier en général. Les fascistes ont essayé - officiellement - de se défendre de prendre des mesures de représailles contre leurs adversaires politiques. Cependant, la presse fasciste a toujours avoué que le hautcommissaire se livrait à une « épuration politique ». 2) On été éliminés du service et sans motifs sérieusement justifiés, des agents de premier plan, actifs, intelligents; scnipule~x dans leur service sous 'le prétexte du « manque de rendement », parce qu'ils étaient des nonfascistes. Cela a été avoué par la presse italienne qui a relaté les promotions, les notes d'information et les_ états de services de beaucoup de ceux qui avaient été frappés par les représailles fascistes. Il est inutile d'insister davantage. 3). Aucune garantie n'a été donnée. aux;-agents renvoyé~. ) Aucun pourvoi n'était admis, sauf pour incompétence. AuBiblioteca Gino Bianco
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