- 46-. Il faut ajouter tout de suite que les manquement~ aux accords sont presque toujours... le refus de certains à adhérer au fascisme ou à lui donner des sùbvention5. Les coopératives Les coopératives non fas:Cistes ont été toutes détruites ou incendiées ou forcées d'accepter, pour le moins, l'intervention des fascistes. Ceux-ci l'avouent expressément : « Nous le répétons encore une fois : les coopératives incendiée~ ont été bien incendiées, par,ce que seulement par ce moyen on a pu empêcher définitivement que la coopération servît d'instrument à un parti politique antinational ». (Postiglione, chef des coopératives fascistes, 12-9-1923, en réponse à un article du Peuple de Paris, contre la participation des fascistes à }'Exposition Internationale de la Coopération à Gand). Et le Popolo d' /tafia, journal de Mussolini, se fait écrire, par exempie, le 15 décembre, de Bollate (Milan) : « L'accord a été fait dans ces termes : Démission de l'administration de !a coopérative, convocation de l'as~emblée des actionnaires pour la nomination des nouveaux administrateurs, qui devront être acceptés par te fascio ». Les préfets et les autorités sont intervenus partout pour dissoudre les coopérative~ non adhérentes au fascio. N\ême l'Union Coopérative de Milan, l'Alliance Coopérative de Turin, etc., ont dû subir l'intervention du Gouvernement. Parmi les conditions imposées aux coopératives de la province de Reggio Emilia, signalons celle~ci : les dirigeants seront remplacés par des hommes agg.réés par le Président du Conseil (agence Stephani, 15 août 1923). A Turin, le préfet, par un décret, nommait pour administrer 1' Association Générale Ouvrière des individus pris hors de l'Association et il imposait la vente, dans le délai d'un an, du Palais Social. Pour légali::ser les interventions gouvernementales arbitraires dans les organisations ouvrières et les coopératives, Biblioteca Gino Bianco
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