-43dixièmes _des syndiqués sont encore ·adhér.ents à des organüs-ations non fag,cistes. Vis-à-vis des_ protestations des syndiqués à la C. O. T. italie-~ne. (lesquels, en bonne par~ie, appartiennent au Parti socialiste unit~ire ou sympathisent avec· lui), le chef du Go.uvernement a, à maintes .reprise!5t, fait comprendre que « ,la liberté des organisations dépendait de l'attitude de leurs dirigeants» (communiqué officiel du 19-11-1923), ç'est--àdire que la· C. O. T. aurait dû, en somme, désavouer ses convic~ions politiques et· -l'attitude du Parti. Inutilement, la C_.O. T; .avait- affirmé son indépendance de tous les partis, même si ~es dirigeants appartenaient personnellement à un parti sodaliste, !'Unitaire. Inutilement aussi, le secrétai~e général qe· la C. O. T., D'Aragona, rép·était ces mêmès déclarations à· la Chambre .vis-à-vis des sommations que lui adres~ait le sous-secrétaire à l'lntérie.ur, M~_Finzi. La· C. O. T. a' dû· coJ1JStaterpubliquement, pàr ses ré~oh,itions d'août 1923- et de novembre 1923, que sont anéanties les libertés civique~, première condition à toute action syndicale libre ( l). Les. corporations fascistes Bon gré n1al gré, les travailleurs doivent ~'inscrire aux corporati_ons fascistes dans les régions agricoles. Celui qui n'est pas inscrit aux syndicats fascistes est boycotté. L'organisation à l'intérieur des corporations est constituée . sur des bases antidémocratiiques. On n'élit p,as les dirigeants ; les fonctionnai-res des icorporations .,étant tous nommés en haut lieu. Ces corporations sont simplement une émanation du parti .fasciste. ( 1) A ce· sujet, consulter la brochure pour la défense de la liberté, éditée par la Fédération Inte-rnationalè Syndjcàle d'Amsterdam, et qui contient le rapport de .ta C. O. T. ifalienne au -·oo.uvernement _fasciste ~ur les violences exe·rcées contre les ·,organisations et les· s·yndiqués. (Note dµ tradt:,cteur). · . · . ;_ .- Biblioteca Gino Bianco
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