-40En réalité, cependant, rien n'a été fait. Les marchés n»ont jamais été surveillés. Aucune discipline des approvisionnements .ne fut introduite. Aucun organisme - comme on l'avait promis - ne fut constitué. Et la spéculation triomphe ! Au coqJraire, 1-efascisme se comporte de façon à favo-· riser les hauts prix. Exemple typique : à Carrare - centre de la région productrice du fameux marbre blanc - le haut commissaire fasciste rassemble les firmes qui extraient le marbre, .déplore la concurrence qui existe entre elles, fixe un prix, déf e-ndant toute réduction directe ou indirecte. Il menace· en mê·me temps ceux qui pourraient vendre à meilleur marché « d'être- frappés par la déclaration d'indignité commerciale, avec toutes ses conséquences ... » Les engagements conclus à des prix inférieurs devaient être aitnulés. L'augmentation des loyers Le décret du 7 janvier 1923 a déclare expirées toutes les limitations sur les prix des loyers. Vis-à-v,is d'une agitation qui s'était produite, le Gouvernement prit des dispositions pour ,créer des commissions locales d'arbitrage, -dans lesquelles les fascistes ont r•égné en maîtres. Les augmentations pour les loyers des terrains et des maisons agricoles ont été autorisées également. Les assurances privées Par deux décrets du 16-11-1922 et du 29-4-1923, a été prorogée aux Compagnies . privées d'assurance sur la vie (même si tous les capitaux n'étaient pas italiens) la fa- . . culté d'assurer qui devait être abqlie en 1922 pour passer à l'Etat par le moyen de l'Institut national des ·assurances Les fournitures de l'Etat a) Un décret ministériel, ·que déjà une· première fois la Biblioteca Gino Bianco .
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