Giacomo Matteotti - Une année de domination fasciste

- 24lire-or ( dr.oits de douane payés en or). Le total des impôts est de 14 milliards, payés dans les deux dernières années, contre 2 milliards avant lét guerre. CJest à ce grand effort - fait presque en entier dans l'après-guerre ( en 1919-1920 nous étions à peine à 7 milliards et demi et malheureusement la crise économique était déjà commencée), que l'Italie doit principalement la stabilité c!e sa monnaie et l'éventualité de l'équilibre du budget. Les socialistes revendiquent l'honneur d'y avoir poussé les gouvernements précédents, tandis que les fascistes ont excité toute 'a démagogie antifiscale des classes possédantes. contre les mesures prises en matière d'impôts ; ils ont organisé les grèves des contribuable~, et ils ont armé et subsidié les premières bandes de la guerre civile. Et corn me le fascisme auparavant avait profité de l'insuffisance fisca'.e, aujourd'hui il profite des conséquences bienfaisantes des moyens qu'il a combattus et il s'en vante comme de son œuvre. Les impôts en Italie - même sous le Gouvernement fasciste - continuent à frapper plus que jamais la consommation au lieu de la richesse. Voici les chiffres officiels des premiers dix mois de 1923 : Recettes provenant des impôts irqpôts directs échanges . ) con~ommat1ons 1~1onopoles ,:hangè ·et douanes millions 3.692 1.093 3.054 2.737. 900 Les itnpôts locaux 32 % sur la richesse 10 % sur ~a richesse 58 % sur la consomma tior1. Quoiqu'en 1922, sur plus de 8.000 administrations communales ita!iennes, il n'en demeurât que quelques centaines de socialistes, les impôts locaux ont augmenté de BibliotecaGino Bianco

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