-97SEPTEMBRE CASTELBOLOGNES.E. -· Le cheminot Bellardini est tu.é à coups de matraque par les fascistes. Son corps- est mutilé. OCTOBRE SAVOULX. - Une patrouil-Ie de mi-liciens fascistes pénètre daris· un· bal et fouille tout. le monde. Le .chef de la pntrouille tire un coup de revolver dans la direction de la cuisine et tue la jeune fille Elidia Abba . .NOVElvIBRE MIRANDOLA (Modène). - Un groupe de miliciens fascistes fait venir à la caserne, vers minuit, un nommé Beraldi. Ils exigent de c·e vie:ux· une déclaration suivant- laquelle il avoueI·ait avoir .abusé de sa fiUe, l'avoir rendue mère et avoir caché le nouveau-né. Bera·ldi nie résolûment, il est rou~ de coups. Les cris du malheureux sont entendus au dehors, mais inutilement. Le sows~préfet qui habite la caserne ne bouge pas. Le cadavre de Beraldi est porté au dehors. Par le.urs constatations les autorités ont établi que la mort est survenue à la. suite de coups de matraque st.tr la tête. Le _scandale éclate peu après. Celui qui avait abusé de la fille du malheureux Beraldi est un des chefs fascistes et il cherchait à dégager sa responsabilité en obligeant le père à avouer le double crime. Où est la- .régénération des mœ_urs·tant prêchée par les fascistes ? La violence sert à tout, même à régler les plus sales affaires des brutes en chemises noires ! La « générosité chevaleresque » du fascisme : Femmes déflorées, enfants battus, vieillards torturés. Nous renonçons à énumérer, 1nême sommairement, les violences· non suivies de mort commises par les fasciste~, parce qu'il y faudrait dix volumes. Toutefois nous ne vou:-- lons pas taire certains cas plus particulièrement répugnant~, çar les victimes en ont été des femmes, des enfants et des vieillards. Biblioteca Gino Bianco
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