UOMO - Anno III - n. 2 - giugno 1945

80 portons au coeur du coeiir. Nous. Mirarle lrop familier pour que nous· ne rega.rd ·io11s par dessus lui. M ouvenient, désir, soif qui se fait ardente pour m-ieux se désaltérer. Ob– scur, à travers les années inlassab!ement il se snit. Mais si d'une blessi~re il nous qui/te c'est splendide qu'il jaillit. Il nous quitte mourant de noits alors que nous mourons de hti. H ors de notre fini, aitx rives infinies il s'extasie et meurt. La lumièi-e sans borne bn1le la sienne. Sang. Respiration à, l'inmwnse, torrent dans la gorge, rivière au lit étroit. Dans sa parai il contient, sépare, tient. Rirvière bou– clèe sur elle-niétne, cire et scemi vernieils. S01wce et pitit, huile et lave, entrai/les de– fa-ites, noeuds et tièdeur bleue. Sang de l'alliance. Le sang est lien. Lien à nous-niente, lien de la chair à l'esprit, de nos menibres à no/re coeur, à notre cerveau. Il monte en nous pénétrant, portant oxygène à cette chair, à ces sentin-1.ents, à celte pen– sée. Vers nous il monte. Il nous conditit, nous accom.pagne. Au fait d11vase nous dépasse. N 011scouronne. Il est le lien de nous à tout. Lien fra.temei, lien d'amour, invisible évi– dence, vivo.nt du souffle. Essence, Sang, Aniour. Il est ce qu.i co-e,riste: vie, aniour, raison. A1 agie cachée. lvfariage sans consen– tement de l'wn à l'autre frère. Echange soiw– nois et repétés de poumons à poimions. No– Ire respiration est co-respiration, notre piir-i-

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