Il piccolo Hans - V - n. 19 - luglio-settembre 1978
nudità del significato: «È così infatti ·che deve operare [il mi nistro], dato il modo con cui all'epoca si piegava una lettera e il suo involucro, per ricavarne lo spazio vergine su cui scrivere un nuovo indirizzo.» (p. 32; il corsivo è nostro). 20 Cfr. R. Jakobson, Essais de linguistique générale, Parigi 1971, p. 146: «(...) presque tous les traits distinctifs présentent une structure incontestablement dicothomique sur le plan acou stique et, de la meme façon, sur le plan moteur (...) Des expé riences (...) sur le mixage des voyelles situées sur l'axe des to nalités ont montré que, si on fait entendre simultanément des voyelles graves et aigiles, elles ne sont pas perçues comme une voyelle unique: /u/ et /i/ ne se fondent pas en une /y/. L'oppo sition grave/aigu est manifestement une opposition binaire. Com me le second formant est dans /y/ plus haut que dans /u/ et plus bas que dans /i/, et comme, au point de vue de la longueur de la cavité, /y/ occupe une position moyenne par rapport à /u/ qui a le plus long résonateur, et à /i/ qui a le plus court, on a essayé de s'en tenir à une seule dimensione pour les trois voyelles. Mais la principale distinction, sur le plan génétique, est fonda mentalemente différente: c'est essentiellement la disparité dans les dimensions de l'orifice labial qui est responsable de l'opposition /y/ - /i/, et c'est la disparité dans les dimensions et la forme du résonateur lui-meme qui est responsable de l'opposition /y/ - /u/ ». 21 Tale locuzione deriva, per un fenomeno di «rapprochement sémantique», dalla forma antico-francese c'en dessus dessous che, letteralmente, significa: «ce (qui est) en dessus (étant) dessous» (cfr. Grand Robert, lemma SENS). 22 Cfr. t,, p. 35: «L'abbiamo visto, né il Re, né la Polizia che l'ha riportata a questo posto, erano ·capaci di leggerla, perché questo posto comportava l'accecamento». 23 Non sarà inutile rilevare come già t (ed. cit., p. 62), in un passo altrettanto importante ai fini del racconto - il «luo go» della lettera nella seconda scena - fosse «incappato» nelle insidie celate sotto l'opposizione dessus/dessous, evitandole a prezzo di un errore simmetricamente inverso (e pour cause) a quello in esame, col «nascondere» la lettera non sotto, come vuole T, ma sopra la cappa del camino (« au-dessus du manteau de la cheminée»; il corsivo è nostro). Tale «errore», analizzato in T, (p. 36), ma ivi considerato inessenziale, assume, alla luce di questo ennesimo fenomeno di télescopage, un valore quasi profetico: confermando, mentre ne illustra la portata e il senso, la pervicacia coattiva della ripetizione in ti. Sul problema posto dall'errore di Baudelaire e sulle implicazioni dell'ironico, quanto frettoloso commento di Lacan, si veda l'analisi di J. Derrida, op. cit., p. 62 sgg. 24 t i , p. 34. 157
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