Pègaso - anno IV - n. 12 - dicembre 1932
660 O. Pellegrini - Lettere inedite di Benjamin Oonstant al Sismondi feu pour recommencer, mais Gallois 1 ), que j'ai consulté, l'a trouvé meilleur que je ne le pensais, et il va courir ses chances. On dit que vous avancez aussi a,vec quelque peine dans vo,tre Hjstoire de ·France. Son ,succès doit pourtant vous encourager. Je m'amuse à ca user avec vous, tandis que j' ai, non pas mieux, mais autres choses à faire, et comme ma femme qui fait ses paquets croit que si je ne fais pas les miens nous ne partirons jamais, je fuis en vous remerciant -de votre souvenir et en vous assurant de ma bien sinoère et tendre amitié 2 ). Presentendo la fine non lontana, Oonstant non s' ingannava di molto, ché nel dicembre 1830 moriva. Pochi giorni dopo il Sismondi, scrivendo a una signora, e sfogando il suo d'olore per la perdita dell'amico che rappresentava « le dernier anneau de la chaine qui Z'attacchait au passé .... le plus cher )), reagiva in questo mod'o al– l'ingiustizia dei giudizi che si davano allora su Oonstant : « En po– litique, il a bien plus fondé de doctrines que ceux qu'on a nommés doctrinaires; en philosophie son ouvrage sur les religions contient plus de vérités neuves et mères qu'aucune des trois écoles opposées de Lamennais, de Oousin et de Tracy. En littérature mème, il me semble fort supérieur à. toute l' Académie qui le jugea-it )) 3 ). A un secolo di distanza, e dopo gli studi che intorno a Oonstant si sono succeduti, crediamo di poter affermare che questo giudizio, nella sua sobrietà, resti anc6ra fondamentalmente giusto, ed è notevole come in esso sieno additati sin d'allora alcuni di quegli aspetti più importanti cl'ell'opera di Oonstant che solo recente– mente si -è cominciato a,di approfondire ed a mettere in luce. CARLO PELLEGRINI. 1 ) Amico del Constant e del Sismondi, già membro del Tribunato, che ·tra– dusse in francese le opere del Filangeri « accompagnées d'un cornmentaire de· B. Constant », Parigi, 1822-24. ' 2 ) Tanto per riprodurre tutta la corrispondenza di. Oonstant col SiSllllondi, diamo in nota anche questo biglietto senza data, ma in cui c'è un accenno alla Stael: « Lausanne, ce 29 avril - .Te trouve ici en arrivant, mon cher ami, une lettre d'Allemagne qui m'annonce qu'un de mes amis m'en a, je ne sais pourquoi, adressé une poste restante rà Genève. Je ne l'ai jamais reçue. Je vous prie de vouloir bien vous inforrner vous-meme de cette lettre, _et je joins ici un billet pour le directeur de la poste pour qu'elle vous soit remise. Ayez la bonté de me l'envoyer. Mille pardons. J'ai écrit avant de partir de Coppet à notre arnie, de sorte que je ne vous envoye point de lettre pour elle . .Te n'ai que le temps de fermer celle-ci et je vous embrasse. B. C. -. Ajoutez, s'U :vous plait, le nom du Directeur de la poste qui s'appell~ Felice, ou Phillis. J'a peur de le flìcher en mettant mal l'ortographe de son nom et qu'il ne garde ma lettre par rancune. S'il n'y avait rien pour moi à la poste, ecrivez-le moi par un mot pour que je sache que la lettre qu'on m'annonce est perdue. Encore une fois mille pardons ». 3 ) Joitrnal et Cor-respondarnce, p. 123. BibliotecaGino Bianco
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