Pègaso - anno IV - n. 12 - dicembre 1932
Lettere inedite di Benjamin Gonstant al Sismondi 659 vous voir ici, et le Général 1 ) s'en faisait une fete. Vos épreuves vous out retenu, et pour peu que cela dure encore le temps deviendra si sévère que vous ne serez plus tenté d'une course dans les champs. En attendant, je vous écris pour vous prévenir que je serai à Paris pour quelques jours à dater de samedi -soir, et que je voudrais bien profiter de cette course pour vous entrevoir. Je travaille à mon troisième volume autant que me le permet ma disposition physique assez mauvaise je ne sais pourquoi, ou plutòt je sais pourquoi: c'est que mon 59° j~ur de naissance est après demain. Dites-moi, je vous prie, où je pourrai trou– ver le vol. de vos Républiques où il est question d'un saint, je crois St. Dominique, pris par des hérétiques et sollicitant d'eux des tortures. J'ai eu la bétise de laisser en Suisse le 7° et ier vol. de votre ouvrao-e - et j'ai toujours espéré les y ali& chercher moi-meme. 0 A dimanche ou lundi à Paris, j'espère, et jusqu'alors mille tendres amitiés. Infine, nel 1827, mentre il Sismondi era a Ginevra, Constant gli scrisse anc6ra una lettera, in cui appare tutta la tristezza del– l'ultimo periodo della sua vita, mentre tuttavia continuava a lot– tare in difesa di quelle idee liberali di cui fu certo in Francia il teorico più chiaro, e a lavorare al compimento dell'opera sulle religioni: A M. Simonde Sismondi, à Genève. Paris, 26 juillet 1827. Votre lettre, et M. Munier 2 ), m'ont trouvé, mon cher ami, faisant mes préparatifs pour a.Uer aux eaux. Je n'en ai pas moins été charmé de les interrompre pour causer avec lui. J'ai eu beaucoup de plaisir à apprendre les diver.s motifs qui ont influé sur les déliberations gene– voises relatives à la presse, et tout en trouvant votre loi mauvaise, je conçois les raisons qui out rallié des hommes dont l'attachement à la liberté ne peut etre douteux. Au reste, le moment n'est pas favorable pour la presse; Dieu sait ce que nous en ferons ici, et en Belgique meme. Proh pudor ! On propose dans le nouveau code, le pilori et le masque pour tout journaliste qui aura wnté d'exciter att tr01ible et à la révolte. Un mauvais vent souffie sur les meilleurs gouvernements. Je crois que le Ciel veut en finir. Mais il en finira de moi bien plus tòt - encore. Je me porte mal. Cette session au milieu des orages de laquelle j'ai voulu continuer mon 3• vol. sur la religion, et le travail de 12 à 16 h. par jour que je me suis imposé ensuite out abime mon estomac, ma poitrine et mes yeux. Il est enfin achevé ce 3° vol'., et il va para'ìtre. Je · ne ,SIJ.ispas content de toutes ses parties, et j'étais pret à le jeter au 1) La Fayette, che il Sismoncli aveva conosciuto a Parigi nel salotto della stael. 2) n Professor :Munier era un amico del Sismondi, del quale pubblicò poi un'utile notizia necrologica. Bibloteca Gi-,o Bianco
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