Pègaso - anno IV - n. 12 - dicembre 1932

Lettere inedite di Benjamin Constant al Sismondi 657 cinque articoli in difesa della nuova Costituzione, fu in seguito alle vive insistenze dell'amico, che lo scongiurava in nome dell'in– teresse pubblico : A Simonde Sismondi, à Paris. Votre lettre me fait un plaisir extreme, cher et bien cher ami, et pour moi, et pour ootte constitution que je regarde com.me la, meilleure qui ait existé, et comme un tour de force dans ces cfr.constaifees. Au nom du Ciel, executez ce que vous aviez projetté. Je ne puis remplir les engangements que j'ai pris de l'examiner en détail, parce que les affaires particulières de la section, les heures que je passe avec les gens du gou– vernement et celles où l'Empereur me fait appeler, qui •sont souvent précédées d'une heure d'attente, dévorent mon temps. Mais hatez..vous: c'est à présent, à chaque heure, à chaque minute, qu'il faut travailler sur une opinion qui est ingrate autant qu'insensée, et qui nous perdra tous, soit en abandonnant le pays à l'étranger, soit d'une autre manière que je vois de plus près et qui, si ceci dure, est inévitable. J e suis abreuvé de dégot'ìts de la part de mes anciens amis, de lettres ano– nymes 1 ), d'invectives. Votre lettre m'a fait du plaisir et du bien. Mais écrivez vite, vite. Si vous n'avez pas un journal à vous, soyez. sftr de faire insérer t_out de suite vos articles. Je m'en charge. Je voudrais bièn que nous nous vissions. Mille tendres et reconnaissantes amitiés. Écrire sera de votre part un bienfait public. Come si ved'e da questa lettera, il Duca de Broglie, - sia pur esagerando, - non aveva tutti i torti. Passato questo periodo di tempo, le lettere si fanno più rare, anche per il fatto che, mentre Constant seppe a~costarsi alla se– conda Restaurazione, svolgendo un' intensa attività politica sino alla fine della vita, la breve esperienza dei Cento giorni costò al Sismondi, - specie da parte dei suoi concittadini, - violente cri– tiche, delle quali egli molto soffrì, e che fecero sì che sempre più si ritraesse nei suoi studi storici ed economici. Nel 1823 Constant annunciò all'amico il prossimo inizio della pubblicazione del fa– moso libro De la Religion : Paris, 7 jlùllet 1823. J'ai reçu, mon cher et ancien ami, vos 3 nouv~ux vol. que je vais -lire avec un nouveau plaisir. Je 'n'écris à personne: sans oola je ne serais pas resté si longtemps sans vous écrire. Je ne peux me faire à la lecture de mes lettres par le public, avant qu'elles ne parviennent à mes amis: et meme à présent, que j'ai une OC{'.asion s u.re ,· j'ai tellement pris l'habitude du silence que je ne saurais le rompre sur les affaires hispano-européennes. Je trouve seulement que les nations ne devraient 1) Vedi anche Journal intime, p. 174. 42. - Plgaso. ibliotecaGino Bianco

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