Pègaso - anno IV - n. 12 - dicembre 1932
646 C. Pellegrini rarsi dalla catena per lui ormai troppo pesante, ma poi ricadeva sotto il giogo dell'amica, che sentiva allontanarsi la giovinezza. Più violenti furono i contrasti quando Oonstant lasciò trapelare l'in– tenzione di sposare Carlotta von Hard'enberg. Sola parentesi se– rena, di tanto in tanto, il lavoro : la storia delle religioni, edl an– che una riduzione poetica del Wallenstein di Schiller. Si rassere– nava a dar notizia di questa sua attività all'amico : Paris, 16 mai 1808. J'ai été bien sensible à votre bonne lettre, mon cher ami: il y avait trop longtemps que je n'avais pas de vos nouvelles dirootement, et j'ava,i,s un grand besoin d'en avoir. Monsieur votre père ne m'a fait parvenir aucun exemplaire de vos 3° et 4• volumes,. ,Si j'étais resté plus longtemps id, je lui aurais écrit pour roolamer ce que vous me destiniez. Mais comme je compte vous embrasser bientòt à Genève, je me résigne à attendve ce moment. Monsie:ur votre père a écrit à M. ,Suard 1 ) pom· lui dire qu'il était chargé pour lui d'un exemplaire de cet ouvrage, mais n'a point mandé comment. Il le lui ferait parvenir. Je suis charmé que ces derniers volumes aient enfin paru. Leur retard a été la cause du silence des journaux sur les deux pre-– miers, silence qui m'a impatienté pour le moins autant que vous. On attendait toujours que la continuation promise eùt paru, pour rendre compte de l'ensemble. Oependant, comme la, vérité ne manque jamais de se faire jour, le mérite de vos deux premiers volumes a commencé à se faire sentir. Plusieurs personnes m'ont demandé si la suite ne serait pas bientòt publiée, et l'on attribuait la suspension que votre libraire avait indiquée, à des mesures prises à raison de la liberalité Lles principes, supposition injureuse à ces mèmes auxquels on attribuait une pareille volonté, mais qui en mème temps rendait le silence plus profond. Main– tenant que ceux qui attendaient seront satisfa.its, et ceux qui craignaient rassurés, il n'y aura plus d'obstacles à ce qu'on vous rende toute la ju– stice que vous méritez. J'ai refondu mon Wallen.~tej_;n,, et j'ai appris à mes dépens combien une tragédie était un ouvrage difficile 2 ). Oependant, je crois aussi sur– monté ou éludé quelquesunes des principales difficriltés. J'essayerai de la faire jouer l' hiver prochain ici, si non je l' imprimerai. Oette entre– prise a un peu retardé mon Histoire du Polythéisme. Je n'en ai paJS moins ter~iné heureusement la classifi<iation de près de dix mille notes, et ce trava1l achevé me met en état de voir d'un coup d'oeil ce qui peut manquer encore, et de suivre avec activité la rédaction définitive. Je désire bien avoir terminé le plus tòt possible: il me prend une sorte d' impatience en voyant le temps s'écouler et mes années s'enfouir sans 1 ) Una delle più vecchie conoscenze di Constant, per cui si veda G. RUDLER, La jeunesse -rie B. Gonstant, Paris, 1909. 2 ) lJ Sismondi parla ripetutamente con a=irazione di questo lavoro di Con– stant nelle lettere alla Contessa d'Albany. Ofr. Lettres inédites ..... à· la Comtesse d'Albany, Paris, 1863, p. 101 sgg. BibliotecaGino Bianco
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