Pègaso - anno IV - n. 12 - dicembre 1932

644 G. Pellegrini Qualche passo del J 011.rnalintime di Constant ci mostra questi che legge all'amico delle pagine della sua opera sulle religioni, alla quale aveva cominciato a pensare sino d'alla prima giovinezza, 'e che doveva essere per lui fonte di speranza e di conforto nei mo– menti più tristi della sua vita. Per quanto qualche volta sembri che i due amici si trovino poco d'accordo, e il Sismondi rimproveri al Constant di prender poco sul serio uomini e cose, questi conti– nua a discutere con lui d'ella sua opera, e scrive nel J ournal : .« Si– smondi continue la lecture de mon ouvrage. Cela m'est fort utile parce qu'il lit mal et que je juge mieux de l'impression produite; et bien que .Sismondi n'ait pas les connaissances nécessaires, il s'aperçoit néanmoins des lacunes que j'ai laissées par inadvertance ou paresse)) 1 ). E come già per le J!Jtuàes sur les Gonstitutions, an– che per l' Histoire des Républiques Italiennes Constant si occupò di trovare un editore a Parigi, ma anche questa volta senza suc– cesso, come appare da questa lettera che è evidentemente scritta da Parigi: A Monsieur Simonde fils, à Genève. 8 septembrè 1806. Votre lettre m'a trouvé, mon cher ami, précisément comme je don– nais un diner à deux personnes que je comptais charger de l' impression de votre ouvrage. Vous serez étonné quand je vous dirai que l'une d'entr'elles était le propriéta.ire ej; imprimeur du J ournal de l' Flmpire. Mais ces messieurs n'ont point de conscience et ont de très bonnes pres-ses. Ils sollicitent depuis longtemps notre arnie de leur donner Co– rif/Vf/,e à imprimer. Votre lettre m'a fait tout suspendre. Je trouve le parti que vous avez pris meilleur car quoique les imprimeurs del' Flmpire soient en crédit, comme de raison, il n'est pas certain qu'ils eussent pu faire tout passer a la censure, comme ils s'en faisaient fo.rts. · J e suis ici le plus sottement du monde malade depuis huit jours d'un maudit rhume, qui me prend tantòt à la gorge et tantòt à la poitrine, et qui m'empeche de faire un pas sans etre en nage, et qui de plus me rend stupide comme cette _lettre vous le prouvera. Les afl'aires de notre arnie prometrent d'aller _mieux. Si j'étais d'un caractère espérant, je dirais beaucoup mieux. Mais je deviens tous les jours plus défiant du sort. Je ne peux pas ajouter des hommes, car je n'ai rien à gagner sous ce rapport-là. Je reverrai notre arnie d'aujourd' hui en 8: j'espère trois mois de tranquillité avec elle, -dans un lieu moins triste qu' Auxerre. Dès que nou~ sero~s établis, je vous écrirai. Je serai moins bete qu'aujourd'hui, et J aura1 à vous mander des nouvelles plus positives. · 1 ) Jottrnal intime, ediz. MELEGARI, p. 80. ibliotecaGino Bianco

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