Pègaso - anno III - n. 12 - dicembre 1931
Lettres de IJegas 763 Chi conosce ed ama Dega-s artista, non si meraviglia del lato pro– fondamente affettivo di questo epistolario. Lo ,scultore che ha modellato la giovinetta ballèrina, che ha .saputo ritrarre con una penetrazione così sottile, con un così profondo senso umano, tanti e così diversi volti, non può sorprendere quando scrive allo sculto,re Bartholomé che aveva per– duto la moglie e non sapeva darsi pace (era la prima che perdeva) : « Il vous reste toujours, mon très.cher ami, assez de forces ponr étre singuliè– rement entété à vous martyriser >> e invitandolo ad andare da comuni amici, concludeva, lui il solitario: « Saahez qu'on, ne se sw.ffi,-t jwmais tout seul ))·. Varrebbe la pena, per rivelare il vero animo di Degas-, riportare molti passi d~lle lettere al pittore Evaristo Bernardi de Valernes, della cui « energique et tendre vie >> amava parlare agli I amici che non lo cono– scevano; ma basterà citare un branò come quello che -segue per misurare la sua delicatezza. e la sua intelligente comprensione: « Je revois vous et votre pet·it atelier o·u j'ai eu l'ai.r de regurder trop vite. Je revois comme si c'était devunt mo'i.... lei je viens vous demander pardon d'une chose qil'i revient souvent dan-s votre corwersatiòn et plus souvent dans votre pensée: c'est d/avoir été au .cours de nos longs !rapports d'art, ou d,avoir semblé étre dur avec vous. Je l'étai.s singulièrement pour moi– méme, vous devez bien vous le rappeler puisque vous avez été amené a me le reprocher et à vous étòn:ner de ce que j'avwis si peu de confia;nce en moi. J'étais ou je semblais dur avec tout 'le mon,de• pwr une sorte d'entrainement à la brutal,ité qui me venait de mon doute et de ma mauvaise hume·ur. Je me sentais si mal fait, si mal outillé, si mou, ·pendant qu'il me se,1nblait que mes ca,c.uls d,art étaient si justes. Je bouda-is contre to11,tle monde et contre moi. J e vous deman,de bien pwr- don si, soits le prétexte de .ce damné art, j'ai blessé votre très noble et très intelligent esprit, peut-étre méme votre coeur )> (lettera CXXXIII). D'arte, parla pochis.simo e rari .sono i giudizi sui colleghi. Da parte sua sembra che tutto sia ormai giudicato e pacifico e che si tratti sola– mente di realizza;re. « Il me semblait qite mes calculs d'art étaient si justes >>. Non ha aforismi o massime,; pur tuttavia ci sono due o tre frasi che dicono bene quale fosse il suo spirito, lavorando : « il faut re– fatilre dix, cen,t fois le 1néme su jet. Rien en art ne dV'it ressembler à urni accident, · méme le mouvement » (lett~ra LXIX a Bartholomé). « Gomme c'est beau les dispositions naturelles et la faciiité, et comme il faut en– core autre chose .... >> (lettera XLV a H. Rouart); e ancora: « Je ne sais pas le piquet, ni le billard, ni fair la com" aux persol/'llnel':, ni trava-il– ler devant la nature)) (lett~ra XXVII a Bartholoméì. , In una, letteil.'a scritta a ventotto anni, nel 1872, a H. Rouart (let– tera II) dalla Nuova Orléans, nel Canada, diceva: « J'ai soif d,ordre. ,Je ne regarde, pas méme une bonne femme comme l'ennemie de cette nouvelle manière d 'ét.re . Quelques enfants à moi et de moi, est-ce aussi de trop? Non. Je réve quelqy,e chose de bien fait, un tout bien ordonné (style Poussin) et la vieillesse de Gorot. G,est le moment juste, juste. Si.– non, méme ordonnance de vie, ma,is moi-n.s gaie, moins respectable et pleine de tòus les regrets )). Ma eh~ differenza la fine di Corot da quella di Dega,s ! La mattina della sua rp.orte Corot, alla donna che gli portava la "bliotecaGino Bianco
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