Pègaso - anno III - n. 5 - maggio 1931

Su Federico A miel 539 La sua sensibilità artistica non è meno acuta, e sa trovare, ac– canto a riflessioni d'ordine morale per nulla peregrine ma soppor– tabili, espressioni di grandissima esattezza, che mostra!].o bene quanto fosse limpido il suo sguardo, quanto aderente e sicuro il suo gusto: · Descendu à l'.appartement M***, rendu ìnes devoirs aux oeuvres d'art. La V&lvus aooro1ipie est la pièce la plus charmante de la collection .. Ooil1Illecontraste des lignes, grù,ces descontours, variété des mouvements, plénitude des formes, comme séduction chaste et heureuse apparence, on ne saurait souhaiter rien de plus accompli. C'est l'eurythmie de la beauté, le poème du corps féminin, la cantatè de la perfection plastique. De la pointe des cheveux, à la plante des pieds, tout est velouté, cares– sant, élégant, suave, délicieux. Aphrodite serait déesse me.me au suf– frage univer.sel. A elle, la pomme d'or. Meme ce que l'on ne voit jamais, la partie la moins ciselée et la plus massive, la région entre la ceinture et les genoux, a des raffinements sculpturaux ravissants, des inflexions, de-s méplats, des fossettes, qui vivifient les surfaces et font palpiter les profondeurs. L'asile où s'élahore la vie naissante est une chàsse d'un tra– van précieux, beau à cuntempler de quelque còté que ce soit. Les mots qui désignant touteis ces:parties ont quelque chose de bas, mais le regard n'y sait découvrir qu'un modelé l-lllperhe et des attra.its délicats, imprévus bien qu'innommables. Le statuaire dans sa, langue muette exprime en détail et oo•n amore ces larges assises de la beauté; il les pétrit de la hanche à la rotule, du buste au flanc, du flanc au rein, des reins au ràble; mais le spectateur ne sait comment désigner avec convenance ces fractions du nu, et ces ,segmem.tsdu torse de Cythérée. L'oreille a des susceptibilités plus nombreuses que l'oeil La sculpture dévet la bea-uté féminine des intimes végétations que con– serve la nature; elle efface en outre les dernières traces de l'utile, sa– voir les deux hiles inférieurs, déja presque dérobés -sur le vivant, dans un silo mystérieux. En un mot, ,elle éca,rte toutes les allu.sions viiscérales ; elle masque le laboratoire physiolo-gique; -elle dissirp.ule tout ce qui peut inspirer la répugnance et ne laisse en dehors que ce qui peut enchanter. Ma persino nella musica, anzi vorrei dire soprattutto nella mu– sica, brillano le qualità eccezionali, l'intelligenza di quest'uomo che non è musicista, che non ne ha profonda conoscenza, ma che ha molto ascoltato, e non si accontenta mai delle chiacchiere dilettan– tesche, dei soliti press'a poco, delle variazioni poetiche e « impres– sioni>> così comuni a letterati che si occupino di tali cose. Eccolo analizzare implacabilmente Berlioz, in una minuta e vigorosa pa– gina, per concludere risoluto : Berlioz est un cr:itique pétillant d'esiprit, un musicien ,savant, in-. génieux et inventif, mais il n'a pas les vertus élémentaires de son·métier, il croiJ pouvoir faire le plus quand il ne peut pas fair,e le moins. C'est BibliotecaGino Bianco

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