Pègaso - anno III - n. 2 - febbraio 1931

La Prinoesse de Oarignan à, son fils à Florenoe I. LA PRINCEJSSEJ DEJ 0ARIGNAN À SON FILS À FLORIDNCllJ. (So11,S oouvert à la Vioe-Reine d/Italie) 1 ). Vieune ce 7 Mai 1821. Lis avec atrentiOIIl - o'est p01ir toi seul! mais lis jusq:au bou.t. Je reçois à l'inst3Jllt mème, molll cher enfamt, rta lettre du 25, et c'est par l'entremise du Comte Bombelles 2 ) et du Ministère d'ici. Tu peux te d'.outer de toùs les sentiments que la revue de ton écri– ture l'assura;nce de ton souvenir m'a fait éprouver. La demière ' . lettre reçue de toi était du 24 décembre 1820 ! Pas un mot depms,, et ,que d'évéinements druns ce si lo,ng inte,rvalle pour le coour d'une mère ! Mais, mon e,nfant, llle récrimiin-ons ,pas, je ne veux pas me retracer dains ce moment les .peines passées et n'ayrunt qu'urn instMlt à ma disposition avant le départ du courrier, je veux te dire deux mots matemiels coin:fi.dentielsen réponse, av{IJlltde te répondre offi– ciellemeint par le Milllistère, ce que je crois néoessaire et de pru– dence coillfilune pour toi et pour inous ici. Tu me dis, mon enfant, que ,pr,obablement tu pourras bientòt voyager, me venir voir, et tu me dis vouloir savoir si cela peut me f•l;tirep}aisir ! Hélas ,peux-tu en douter ! crois-<tu dom.cque mon coour puisse changer ! Mais quel que soit le bOIIlheur·que tu me fais espérer par ce peu de mots, il est de mon devoir de te de'ma/Ilder avec instance de bien peser toutes les démarches, de ne rien hasarder de ce qui pourrait compromettre le moindre instMlt de tolll avenir, et de celui que tu aois ménager à lllotre Victor. Notre position ici est toute autre que ,celle <ìollltlllous jouissions à Dresde; lllous sommes ici en retraite absolue, parce que n<?s 1) Quella che, con amplificazione usuale, e 11011 innocente, a Vienna, è qui chia– mata Vice-Regina d'Italia, è l'unica sorella, amatissima, di Carlo Alberto, Maria Elisabetta, andata sposa nel 1820 all' Ai·ci>Q.ucaRanieri, Vice-Re del Lombardo– Veneto. La lettera della Principessa-Madre era inoltre inclusa in lettera (anche questa intercettata dalla Ha•ute PoUce austriaca), indirizzata alla Granduchessa di Toscana, con preghiera di consegnare l'acclusa « Ene méme en prop,res mains >) al rispettivo figlio,· genero. La povera Madre, preoccupata di compromettere il figliuolo e se stessa, scrive alla Granduchessa: « De plus je Vous conjwre, dans le cas où mon fils au-rait quitté F'lorence, pour ne pas y revenir de longtemps, de bruler ma lettre .... Je déSirais vivement Vous devoir que !'on ne s'aperçut pas que , mon fils ait reçue wne lettre de rnoi par Vous ». Tutte preoccupazioni vane. Del resto, la corrispondenza del Principe di Carìgnano era, in quegli anni, vigilata ed aperta anche in Pie.monte! 2 ) :El il conte Luigi Bombelles, allora ministro d'Austria presso le Corti di Fi– renze, Modena e Lucca. BibliotecaGino Bianco

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