du mouvement étudiant, il apparaît singulièrement hasardeux de considérer la révolte des étudiants allemands comme faisant partie intégrante de la démarche émancipatrice de la classe ouvrière. Ne sont en cause, ici, ni la bonne volonté ni même la « science » de certains dirigeants étudiants. Mais n'est-il pas remarquable qu'à de rares exceptions près, les « cadres » du mouvement se soient finalement parfaitement intégrés dans les rouages de la société? Qu'est-ce qui les empêchera, après tout, d'y revendiquer une place correspondant, à leurs capacités? De cela, qui nous paraît l'essentiel, le camarade Schwarz n'en parle point. Pour lui, ce qui compte, c'est la nécessité de détmire « toutes les illusions sur la démocratie et la liberté »· (bourgeoises, bien entendu) et d'établir « le socialisme ». Mais lequel? RIASSUNTO Helmut Schwarz presenta un'analisi, a suo dire, « scientifica » del movimento studentesco antiautoritario in Germania Ovest. Egli prende in esame la nascita del movimento negli anni '60, corne opposizione di sinistra al riformismo social-democratico, e la sua evoluzione successiva fino al disfacimento dei giorni nostri, affermando che l'insuccesso nel tentativo di trasformare la società è da imputare all'imperfezione dei mezzi politici adottati. Conclude ponendo in risalto l'inettitudine attuale della tendenza che egli definisce « spontaneista e anarchica » e, per contra, la solidità teorica di una nascente tendenza marxista-ortodossa. L'articolo è preceduto da una presentazione della redazione ed è seguito da un commento di Heinz Zimmerman, entrambi fortemente critici verso l'impostazione dell'autore, che viene giudicata assai poco scientifica nonostante le intenzioni. 78
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