Interrogations - anno II - n. 5 - dicembre 1975

NEGATIVITY OF ANARCHISM and therefore free toward the future, and dichotomies of thought and action will dissolve, only when human beings free themselves from one another and, in certain significant senses, from themselves. Thus anarchism can be seen as proceeding from the hypothesis that there is a negative task to be accomplished before we can genuinely experience ourselves as human beings and grasp our relationships to one another. Throughout, therefore, anarchism is, ideationally, essentially negative. Whereas with respect to particular social problems this would be a gross defect, anarchism is concerned with a far more fundamental kind of question, and from its vision of the potentialities residing in our actual human situation, its thoroughgoing negativity would seem to follow and to be the foundation of creation. L'auteur commence par distinguer ce qu'il definit comme «idees» et ce qu'il appelle «ideologies» ; l'anarchisme est un exemple des premieres, le marxisme correspond aux secondes. L'essai vtse a identifier clairement l'tdee qui a sous-tendu les mouvements anarchtstes historiques. L'idee anarchiste est interpretee comme etant essentiellement negative : elle appelle a la negation dans la conception, et a l'« abolition active, de toute forme de pouvoir social et de hierarchie, de toutes les divisions entre categories superieures et in_ferieures, en resume, de tous systemes de relations politiques, c'est-d-dire de relations par lesquelles un individu, un groupe, une caste ou une classe impose, determine ou controle la vie des autres. Elles peuvent etre groupees sous la metaphore « esclavage ». L'anarchisme est le mouvement de liberation qui en principe englobe tous les mouvements de liberation particuliers. L'auteur par consequent n'accepte pas que cet anarchisme puisse etre defini seulement comme antt-etatique ou comme « socialisme libertatre » ; dans sa signification premiere et pre-marxiste, le socialisme est inclus dans l'anarchisme, mats il ne constitue qu'une dimension de ce dernier. L'auteur s'efforce de faire decouler ce qui suit de l'analyse precedente : a) l'antithese entre societe et individu resulte de la polartte pouvoir et non pouvotr, et son depassement conditionne la possibilite d'une pleine indtvidualite et d'une pleine socialisation de l'existence; b) la liberte sociale dott etre deftnie en ses propres termes plutot qu'en termes de droits et ltbertes des indivtdus. La justice sociale peut etre definte comme une absence d'« esclavages » ; c) l'ethique de l'anarchisme est une ethique de principe. Son prtn,. cipe central est que nul ne peut exercer un pouvotr sur des person,. nes, oil les placer sous un pouvotr. Sous ce chapitre l'auteur tente d'etablir une structure qui peT1net d'examiner le probleme de la ss

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