bOSSiER éHiLlEN rédulslt lentement mals constamment pendant l'année 1971. Il s'aglt d'un type dlt clrcula!re. Pour acheter, d!sons a Sears Roebuck, et banque aprés banque, ll est slgn!f!é aux correspondants chlllens que pour le trimestre prochaln, lis ne pourront compter que sur 30 mllllons de dollars au l!eu de 60, ou de 15 au l!eu de 30, etc ... En lnvoquant la sltuat!on monétalre lntemat!onale, mals en falt en mettant en doute la solvablllté chlllenne. En d'autres termes, les transactlons sont toujours malntenues, mals a un nlveau de plus en plus bas • ... e L'autre type de crédlt, trés !mportant pour le f!nancement du commerce chillen. . . étalt !'avance sur la vente du cu!vre. Le Chlll avalt depuls lontemps prls en maln la commerclal!satlon ciu cu!vre avant la fin de l'admln!strat!on Fre!. La Corporat!on du Cu!vre (CODELCO) s!gnalt un engagement de l!vralson de culvre a un utlllsateur étranger. L'!mportateur accepta!t la promesse, ce qui permetta!t a CODELCO d'en obten!r l'escompte auprés de la Chase Manhattan Bank de New York, ou d'une banque par!s!enne, et de recevo!r !'argent, mo!ns l'lntérét, correspondant a du culvre qui n'avalt pas encore été extra!t. C'éta!t la une rout!ne, fonct!onnant depu!s des années. Ce créd!t fut lu! auss! coupé, de la méme fa~on, d'abord lentement, graduellement, !mperceptlblement. Cette perte fut compensée, trés partlellement par des créd!ts du bloc soc!allste, un peu plus largement par des préts d'Espagne, de France, de Grande Bretagne et d'Argent!ne, ma!s sans Jama!s atte!ndre le n!veau anclen. • L'Un!on Sov!ét!que ne s'engage pas a fond. Des ouvertures de crédlt, des l!ens noués entre le Chlll et les membres du Comecon, la reconna!ssance par Santiago de la plupart des pays de l'Est. Des accords favorisant la circulatlon et le rav!- ta!llement des flottes de péche russes dans le Pacifique Sud. L'URSS prodigue surtout des conseUs de calme et de prudence. De toute évldence, pour des ralsons á la fols lmmédlates (dl!flcultés log!stlques pour tout soutlen), et générales (rapprochement entre Moscou et Washington), aucune aventure n'est souhaltée. Et Fldel Castro, devenu commls voyageur pour la présentatlon de la l!gne offlclelle sovlétlque en matlére de polltlque !ntematlonale, passera plus!eurs semalnes au Chlll, pour mettre ce qui lul reste de prestlge au servlce d'une polltlque ralsonnable, a l'opposé de celle défendue par les e castrlstes • chlllens. De son c0té, le Présldent Allende ne commet aucun geste aventureux. II s'aftorce de dégager l'économle chlllenne de la trop exclusive inf!uence nord-amér!caine, mals ne lance 141
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