Interrogations - anno II - n. 3 - giugno 1975

SANTIAGO PARANE aux représentants du PDC la premlére mlnorlté, enviran 27 % des volx. Divers bastlons de J'Unlté Populalre, ou consldérés como tels, sont perdus. La fameuse mine de El Tentente donne une majorlté aux démocrates chrétlens. · Il serait erroné de crolre que cette évolutlon lntérleure de la classe ouvrlére ou parmi les salarlés en général Indique un esprit « contre révolutlonnalre •· Ce n'est point tant la nature progressiste de l'expéríence Allende qui est condamnée, que son caractére lmposé, ses exécutants polltlques, le chantage partlsan de plus en plus accentué dans les entreprlses. C'est Je désordre bureaucratlque de la production et de la dlstrlbutlon qui est rejeté. A l'Université, la lutte entre partisans de l'U.P. et porte paroles des oppositions est menée avec vlgueur. Dans ces mllleux qui ont de taus temps fournl des actlvlstes a taus les partís et mouvements et servís d'écoles aux successlves génératlons polltlques, la démocratle chrétienne J'emporte flnalement. Méme a Concepción, oú J'lnfluence du M.I.R. étalt déclsive, l'extréme gauche est battue, en 1972. Il en va de méme dans les fédérations paysannes, dont deux sur trols sont domlnées par des éléments chrétlens. Un an avant le coup d'Etat mllltalre, la sltuatlon peut étre caractérisée, sur le plan pol!tlque, comme résultant d'une méme poussée favorlsant Je changement, partls d'Unlté PopuIalre et démocratle chrétlenne conservant une méme volonté de transformatlon des structures et de développement économique, mals les premiers ne pouvant plus frelner l'emballement et !'usure de Jeur machine, et les seconds voulant Jouer ce rOle de frein pour arréter la catastrophe économlque qui s'annonce. Avec la constante presslon des • natlonaux •• la drolte conservatrlce, pour entralner la démocratle chrétlenne a une totale rupture avec l'U.P. Les négoclatlons entre Je PC et le PDC, presque touJours á l'lnltlative du premler, n'aboutlssent pas, car un accord signllierait la rupture de l'Unité Populalre, par le reJet, non seulement du M.I.R., mals surtout d'une Importante fract!on du Parti soclallste. Le Présldent se trouve chaque Jour davantage en porte a faux. Les • modérés • de l'U.P. ne sont pas en force pour éllmlner Jeurs propres « extrémlstes >, lesquels se font porter par taus les mécontents. Et c'est en déflnltlve aux Forces Armées que le Présldent Allende confiera la tache de contrer la course aux armements que l'extréme droite et l'extréme gauche ont entreprls. Dés cet instant, la boucle est bouclée. La drolte elle aussl 138

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