DOSSIER CHILIEN lmprovlsera, et de la tacon la plus balourde. Mals elle possMe ce que les autres n'ont plus : une machlne de pouvolr et, pour commencer, de répresslon. Les luttes d'lnfluence e 'ESTLEPARTICOMMUNISTE qui se comporte comme l'élément modérateur dans l'alllance composlte de l'Unlté Populalre. 11 dolt a la !ols tendre a rédulre ou a éllmlner la présence des lntéréts nord-amérlcalns, et chercher á évlter que l'expérlence ne prenne l'allure d'une aventure échappant au contrl'.>le du gouvemement en place. Aller aussl loln que posslble dans l'lntégratlon du Partl dans le nouveau systéme, mals conserver !'lmage d'une organlsatlon responsable, dlsclpllnée. Les Joumaux russes témolgnent d"une grande prudence dans la présentatlon de la polltlque d'Unlté Populalre. 11 y est plus souvent guestlon de démocratle avancée, d'lndépendance natlonale, que de soclallsme. De son coté Luis Corvah\n, rera des déclaratlons slgnlflcativcs a l'Instltut latino-amérlcain de Moscou, en 1971 : • L'Unlon Sovlétlque ne tlent pas á prendre sur ses épaules, aprés le sucre cubain, le poids du culvre chillen •· La llgne du PC chlllen est alnsl toute tracée. 11 s'aglra de conserver un langage révolutlonnalre. tout en manoeuvrant au plus prés pour malntenlr l'expérlence dans les limites admlses par le Jeu des relatlons lnternatlonales. Une certalne pré!érence se manl!estera, rréquemment, encore que sans résultat, pour élaglr la base électorale, pour enrlchlr l'équlpe gouvemementale de l'U.P., par l'entrée des démocrates chrétlens. -. en tant que partl ou au nom d'une tractlon - dans le mouvement • progresslste •· Jusqu'á la vellle du putsch, le PC recherchera cette lssue, qu'Allende accepteralt sans doute s'II pouvalt compter sur son propre partl. Quand le secrétalre général du PC chillen analyse l'état de la ré!orme agralre, en aofit 1972, 11 soullgne l'lmportance de la ré!orme et sa slgnl!lcatlon profonde, ce!le de l'éllmlnatlon déflnltlve de J'ollgarchle terrlenne. II s'empresse de tenlr compte des lnqulétudes et rétlcences des catégorles paysannes envers les procédés bureaucratlques des planl!lcateurs d'Etat, déclare que le probléme des populatlons lndlennes (Mapuches) est pratlquement Insoluble, car II exlgeralt une redlstrlbutlon des terres sulvant des crltéres ethnlques, assure les petlts proprlétalres de la compréhenslon du gouvernement et de sa volonté de ne pas les exproprler, condamne les extrémlsmes, 133
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