Interrogations - anno I - n. 1 - dicembre 1974

SENZA COMMENTO les chefs des sections du KC PZPR, l'un des différents partis (comme nous l'affirme a la TV le camarade Marchais) du régime de la République populaire polonaise, détiennent des places rnieux rémunérées que n'importe quelle fonction de vice-ministre ou de secrétaire d'Etat, qui sont cependant des personnages choisis par la volonté souveraine des camarades de la base ? Pourquoi le probleme de la retraite des fonctionnaires d'un des partís politiques de la République Populaire polonaise, est un su.jet d'intérét pour le Journal des Lois de ladite république populaire? Sont-ils, ces fonctionnaires, payés directement par la Trésorerie d'Etat, et non par les cotisations ou par les autres revenus du Parti ? Et que fait-on avec les autres associations? Pourquoi le Journal des Lois n'en parle-t-il que du bout des levres, comme s'il s'agissait de maladies que l'on dit honteuses ? Pourquoi ne se souvient-on que d'une maniere évasive qu'ils ont « aussi des droits », et, en cutre, seulement si le président du Conseil des ministres le permet ? Est-ce que, dans la République populaire polonaise, il n'y a vraiment que PAX (association chrétienne) et Piasecki <Cat. C) qui soient payés, ainsi que leurs employés, par leur propre caisse INCO ? Tertio, nous notons avec soulagement, qu'apres ces événements, les auteurs des décrets, constatant que les « Orphelins de décembre i> se trouvaient dans la misere, ont pensé, eux, a leur propre avenir : les membres de la catégorie « A » ont droit au salaire complet de deux années lorsqu'ils quittent leur poste, quelles que soient (hum ... ) les raisons de la cessation de fonctions. Les membres des autres catégories n'ont droit qu'a une année seulement de salaire, mais avec une possibilité de prolongation . . . si le président du Conseil des ministres le juge bon. Les citoyens de « A » a « E » ayant bien mérité de la patrie ont naturellement droit a une vieillesse tranquille. Un taux de retraite de 95 % du traitement leur assurera une ~xistence modeste dans la chaude atmosphere ou les entoureront, jusqu'a la fin de leur vie, les compatriotes reconnaissants. Ajoutons seulement ioi que les décrets ne sont pas rétroaotifs - en principe Les camarades responsables des événements de décembre, et les autres, ne peuvent done pas - de nouveau en principe - profiter des bienfaits de A a D. A moins de le demander bien gentiment, car, en principe, le président du Conseil des ministre peut ... etc. En somme, on ne peut pas ne pas exprimer la satisfaction du peuple polonais, délivré d'un probleme dont la solution ne souffrait aucun retard, et qui était de classer équitablement le cortege des propriétaires de la République populaire polonaise, et de leur assurer des conditions convenables pendant leur vie et apres. Ces faits ont été portés a la connaissance du peuple polonais a l'occasion du dewdeme anniversaire de décembre, ce qui n'est pas dénué de profonde signification, car ils rappellent au devoir de vigilance, ainsi qu'a l'obligation d'assurer la vie la plus longue possible aux deux décrets et a leurs bénéficiaires. 129

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