L'HOMME.-VENDREDI, 28 DECEMBRE 1855. ligne du progrès, ligne accidentée, tortueuse, plus ou moins visible, jamais interro~pue ! l\fais la résistance ouverte à l'oppression, mais l'effort délibéré des masses pour; l'indépendance, mais leur tendance avouée au bien-être et à l'égalité, tout cela ne s'y trouve pas ou n'y apparaît que dans la pénombre des grandes scène~. L'aspiration vers un meilleur état social existait pourtant, mais sourde, latente, obscure. Chaque fois qu'elle s'isolait du préjugé, national ou religienx, elle passait inaperçue, étouffée, sous le poids de l'ignorance générale. L'ambition des princes et le fanatisme des prêtres remplissent tellement l'existence encore chétive des sociétés antérieures, que leurs annales ont passé sous silence 1G fait révolutionnaire. A peine si le long martyrotage des peuples à quelq nes pages dans l'histaire. Aujourd'hui quelle différence! la Révolution est devenue le C'aractère saillant de la vie puhlique, elle n envahi la scène humanitaire, prouvons que cela devait être. Les deux périodes qui constituent l'enfance de la société étant arrivées à leur terme naturel, et les institutions qu'elles engendrèrent, passées à l'état morbide, étant manifestement hostiles aux conditions de l'âge nom1eau, toutes le::.énergies <lel'organisme social tendent invinl!iblement à les éliminer. Mais les hommes qui bénéficiaient si largement de ces institutions, ignorant sans doule que tout ce qui vit dans l'univers est soumis à des lois de transformation naturelle, se sont imaginés qu'ils pourraient fermer l'ère du progrès et, nouveaux Josué, arrêter la marche des soleils ! Ayant trop longtemps et sans conteste joui de certains priviléges, ils se sont habitués à les considérer comme leur droit, comme leur propriété légitime et inviolable. Ils oublient une chose, c'est que leur prétendu droit n'a d'autre source que la force brutale et que si des contrats sont venus plus tar l le valider, ils étaient, eux, dans ces contrats, juges et parties. Ils devraient savoir que si on a tant tardé à vérifier leurs titres, c'est qu'ils les entouraient de ténèbres et de châteaux-forts. Aujourd'hui les châteaux tombent et la lumière se fait: tant pis pout· eux s'ils s'obstinent à fermer les yeux et s'exposent à périr sous les décombres! Aux aristocraties de la conquête et de l'église est venue s'en joindre nne autre d'origine plus récente: l'aristocratie du capital. Celle-ci se compose d'hommes qui, enrôlés d'abord au service de la Révolution dans une guerre à outrance contre les deux autres classes, désertèrent un jour leur drapeau, emportant avec eux tout le butin de la ,·ictoire; qui, ensuite, pour échapper à la juste revendication de leurs frères d'armes, passèrent à l'ennemi avec armes et bagages. Ceux-ci oublient qu'ils ont avec le peuple des comptes à régler!. .... Enfin, au-dessus de ces trois armées de la contre-rérnlution s'élève le trône qui les domine de son prestige, qui les protège de sa police, de ses geôliers et de ses soldats. Tel est, citoyens, l'état sommaire des forces qui, secor.dées par l'ignorance et l'esprit de routine, se flattent de comprimer l'essor des idées progressives, d'arrêter le courant de la civilisation, de rabaisser le niveau de l'intelligence et de l'éducation publique, de faire échec, en un mot, à toutes les puissances virtuelles de l'humanité!. .... Est-il donc surprenant que la Révolution devienne le fait culminant de l'histoire! Est-il donc surprenant que ses con-' seils, je veux dire les peuples, soient en permanence et se préparent à un effort suprême!.. ... Des caractères sociaux que je viens d'exposer ~·ésnltent de nombreuses conséquences: j'en examinerai un1::seule ..... Les mo:1arques, aujourd'hui, ne pouvant plus jo•Jer, sur le champ de bataiile et aux dépens de la vie des peuples, à qui d'entrP- eux aura l'empire du monde, voient en cela le plus redoutable des instruments <l'oppression leur échapper, leur dernière chance de salut s'évanouir. C'est en vain qu'ils se flatteraient de pouvoir encore, longtemps, armer les peuples les uns contre les autres, de pouvoir les pousser, par un système barbare, à des <>uerres h • d" , • t:> ypocntes, o ieuses, n ayant pas meme, comme celles des temps passés, l'excuse d'une passion vraie; guerres inventées par eux tout exprès pour décimer les jeunes générations et arrêter la sève révolutionnaire qui monte avec elles; guerres prescrites par eux comme un de ces remèdes héroïques, à la .11:laltlius, pour purger les nations de cette population turbulente et affamée, qui convoite les festins du riche et qui a l'au dace grande de vouloir un siége au banquet de la vie sociale! Les gue~-re~i~ternationales enlevées ~u monarqt.es par la force de 1opm1on et des mœurs publiques, ,•oilà ceux-ci ~~li~é~ de détruir~ !es él~l'l}entsrévolutionnaires sur place, à l mteneur; les voila obliges de tourner leurs armées contre les nations qu'ils gouvernent: ils en sont réduits à reconquérir sans cesse leurs propres sujets. Il est vrai que trouvant cette besogne par trop difficile ils ont pu réussir une fois de plus, (un rare concours de cir~ constances aidant)_à récha~ffer les vieux préjugés Pt à rallumer une guerre mternatrnnale; encore, leur a-t-il fallu, chose à remarquer, recourir au prétexte de liberté et de civilisation. C'est l'absolutisme qu'ils combattent, disent-ils au nom de la démocratie et du progrès!. .. mais ce système: déjà, cesse de fonctionner au gré de Jeurs prévi~ions, et, dans tous les cas, il ne sortira de la première ép-euve que complètement usé. Grâce à la Révolution qui veille, l'hi,toire aujourd'hui, n'enregistre pas deu:- fois de tels mensonges. ' Les monarques auront beau fa!l'e, les hommes, ne se divisent plus des considérations de lieux, d'origine, ou de coulf;ur. ~eur;' a~itiés ou lem-s haines se rattachent ~ des principes plus eleves, reposent sur dei:; motifs pl1;s essentiels. Désormais ils combattront ou se donneront la main suivant '"[ ' qu 1 s seront pour ou contre la liberté, pour ou contre la Révolution. En, un mot, citoyens, il n'y a plus dans le monde d'Anglais ou de Français, cl'Italiens ou d'Espagnols, d'Allemands ou de Russes, il !l'y a plus q11eles hommes de l'idée et ceux de la routine; les bommPs du mouvement et ceux de la résistance: d'un côté, la République sociale de l'autre tous les trônes et toutes les aristocraties ! 1 ', ' C'est là, entre ces deux camps,· qu'Pst la <>randelutte <lu siècle, c'est là que gisent les éléments de Îa crise douloureuse, mais nécessaire, qui doit inaugurer l'Ere de paix l'Ere de liberté par l'égalité .1 ..... , 1 ' ~itoyens !_cette crise, cette transformation nécessaire qui doit nous faire entrer dans l'â<>ede Socialisme aura deux objets essentiels à accomplir! 0 1 ° Détruire le monarchisme et a~·racher du sol Européen jusqu'à ses dernières racines. , 1 " 1 J Cette première partie de l'œuvre sera facile et prompte, car l'édificP- monarchiqt.e en dépit de son attitl!de encore• menaçante, est d~jà lézardé et miné dans sa bai!e. > Elle sera facile et prompte, car le principe de la souveraineté du peuple s'est aujeurd'hui imposé plus ou moins à toutes les nations qui marchent à la tête du mouvement civilisateur, et qu'une fois la conquête de l'idée, la plus laborieuse de toutes, ainsi opérée, celle du fait matériel suit inévitablement. 2° Faire disparaître le prolétariat, cette condition inférieure de l'homme, qui est aux temps modernes ce que le servage était au moyen-âge, ce que l'esclavage était à l'antiquité. Ce dernier objet, j'en ai la conviction, ne sera pas moins facile à atteindre, mais, il ne sera pas, il ne peut pas être l'œuvre d'un seul jour. Il ne sera pas l'œuvre d'un jour, car en admettant les meilleures mesures immédiatement prises par les peuples souverains touchant les relations du crédit et les conditions de la propriété, il ne faudsa rien moins qu'une génération entière pour en consacrer les avantages et refaire l'éducation de l'homme; de l'homme, le premier, le pius fondamental de tous les éléments économiques. Mais citoyens, le champ que ce;; considérations ouvrent à la pensée est trop vaste po~~r que j'essaie de le parcourir dans les limites de ce discours. Si j,cn aYais eu le temps, je vous aurais montrP. que le paupérisme, cette lèpre• de l'àge contemporain, va chaque jour s'accroissant, de l'aveu même de tous les économistes, et malgré les palliatifs préconisés par les ,•ieilles écoles et leurs docteurs surannés. Je vous aurais dit comment ce paupPrisme dérive de l'action combinée des privilèges de la monarchie, de l'éducation et du capital, ou plutôt <lela contradiction qui existe entre le maintien de ces privilèges et lP.s conditions normales de notre civilisation industriel:e et scientifique. Je vous aurais prouvé enfin que ce fléau, lui aussi, pousse irrési~tiblement l'Europe à une révolution démocratique et sociale; c'est à dire, qu'après avoir, hélas! creusé tant de tombes, le paupérisme creuse aussi, justice tardive, celle des institutions qui l'ont engendré ! Il est un peuple, je le sais, un des premiers du monde, le peuple anglai::., qui, s'endormant un jour dans l'ol'gueil légitime de libertés précieuses, mais incomplètes, se berçait de l'espoir que cei:;libertés pourraient se développer et fructifier sous l'égide de l'aristocratie et du trône. Erreur profonde, illusion funeste, d'auta11t plus funeste qu'elle pénétrait les masses et que le prolétaire lui-même y vénérait le privilége et professait l'amour des grands seigneurs qu'il nourrit à la sueur de son front! Je n'exagère pas: Jolm Buli aime les lords, a dit Johnson, et je pourrais citer maint exem pie attestant que cette parole, hier encore, était une vérité. Mais voilà que 1:lu sein de ce peuple surgit la foi nouvelle! Des hommes, gloire à eux! doués du plus grand et du rare de tous les courages, celui de braver les préjugés, se lèvent et disent à la foule: Non, vous n'êtes pas libre~! 1 Non, vous n'êtes pas libres, vous, ouvriers, qui en échange des richesses que vous créez si libéralement,· ne recevez qu'un salaire insuffisant, qu'une existence précaire, incertaine; vous qui, vivant à l'état de machines, mourrez sans avoir rien connu des jouissances et des ornements de l'esprit, rien des arts, rien des sciences, rien de tout ce qui fait de l'homme un être supérieur! Vous, surtout, prolétaires, que l'indigence saisit au berceau, à qui· 1a société refuse toute culture, physique ou morale, souvent même une profession, vous qui manquez souvent de gîte et de pain, vous·, enfin, qui traînez une exister.ce chétive et douloureuse jusqu'à ce que prématurément usé par les continuelles angoisses du besoin, vous tombiez d'inanition lente et mouriez au workhouse ou à l'hôpital, quelquefois sur les dalles du trottoir: la Liberté, disent-ils, ne consiste pas dans la faculté de végéter et de mourir de misère sans être troublé par l'ü1tervention d'autrui. La Libe::rtén'est pas seuleme:1t le droit d'aller et de venir tout à l'aise; elle ne s'arrête pas davantage au droit d'exprimer son opinion. La Liberté, dans ton état social aussi élevé que le nôtre, c'est le pouvoir de satisfaire tous ses besoins, de développer toutes ses tendances, de cultiver toutes ses facultés: c'est le pouvoir de vivre dans la plénitude de l'être, et suivant toutes les prescriptions de la nature ! Or, ce pouvoir, vous ne l'aurez que par la possession des instruments de travail et par l'éducation intellectuelle et professionnelle indispensable à leur usage. Voilà ce qu'ils disent avec nous, et leur voix commence à être entendue! Bientôt elle ira au cœur du prolétaire où la vérité trouve toujours des écho,; ! De là à se débarrasser des priviléges qui gênent l'essor de ses libertés, de là à s'armer des éléments producteurs et éducateurs qu'on lui refuse, il n'y pas pour le peuple, l'avenir le prouvera, aussi loin qu'on le pense !..... :En résumé, citoyens, la communauté d'intérêts entre les peuples, l'impossibilité des guerres internationales, la prééminence dei fait révolutionnaire, l'extension du paupérisme, l'invasion de&idées sociales et l'imminence q'une crise, voilà le tableau de la société! Vnilà le tableau de la société, non pas vue à sa surface officielle, mais analysée dans les profonde~rs de sa vie organique. Et maintenant, vous comprenez tout le bruit, tout le vacarme qu'on a fait à propos cl'unf.: lettre; vous comprenez pourquoi nos meetings et nos discours provoquent h:. colère des oporesseurs du monde et l'indignation à gages de leurs valets! Plus qu'on mot et J'ai fini. Les gouvernements du privilége, bénéficiant du progrès à leur manière, ont acccepté, eux aussi, le principe de la solidarité et se sont ligués contre les idées nouvtlles qui menacent leur existence. Cette tactique n'est pas précisément nouYelle et déjà, l'humanité depuis le commencement du siècle, compte plus d'un peuple tombé, plus d'une nationalité ensevelie sous le poids de cette ligue criminelle. Aujourd'hui, à l'exception du roi de Prusse, qui s'allie au despotisme de Saint-Pétersbourg, et l'empereur d'Autriche qui se retranche dans le sien, tous les autres pouvoirs d'Europe s~mblent se ranger sous la bannière encore plus odieuse de Bonaparte. • Je dis plus odieuse, car, si, au fond, tous les despotismes se valent, celui de Boflaparte est doublement criminel d'origine et de fait. 1 • 1 1 'J J J. Oui, doublement criminel, car c'est la F.1:mce, ô douleur! q_ui ~ été sa premièr~ vict!me ; c'~st la France, foyer de civihsat10n et <leprogres, qm par lm, est devenu le chef lieu de la: réaction, le quartier-général de ses forces oppressives! Ah ! citoyens, si notre foi n'était fondée sur l'inflexible logique des lois naturelles, si elle n'allumait en nos âmes ee feu sacré de la conviction qui faisait dire à Galilée• " et pourtant la terre tourne;" il y aurait de quoi fr€:mir â voir les progrès de la croisade réactionnaire conduite par Bonaparte! Qu'ai-je besoin de vous citer Rome, la Suisse, la Belgique ~'Esp~~ne, le J!iémo~t, et pe~~-être 1~ Suède ! Il n'est pa; Jusqu a la Chme, ou elle ·nait porte ses ravaoes et servi l'oppresseur Tartare contre la. Révolution ! 0 L'Angleterre elle-même, ce dernier asile Européen ouvert aux apôtres de la liberté, vient de souscrire au pacte du despotisme! Oui, malgré les énergiques protestations de la Démocratie anglaise, le gouvernement et les organes de l'aristocratie co:1tinueront, je le crains, à sacrifier les libertés du pays aux exigences de la ligue et tle la raison d'état ! ~eut-être même bénisse~t-ils en secret la main qui les hum1he, car chez eux, le sentiment de l'honneur est moins fort que l'instinct du privilége ! Mais citoyens, quelle que soit l'étendue <lumal, les sociét~s ont sous la main le remède qui doit infailliblement les sauver et assurer à tout.jamais le triomphe de la Révolution. Ce remède, citoyens, vous l'avez inscrit sur votre drape.au, c'est l'ALLIANCEDES PEUPLES! Que le peuple anglais s'élève donc jusqu'à l'idée exprimée par cette devise; que non content de protester au nom de l'honneur patriotique il proteste aussi au nom d'un principe plus large et plus conforme à l'esprit des temps nouveaux au nom du principe de la SOLIDARITÉHuMAINE! ' R0UGÉE. Un grand banquet et meeting public aura lieu le 31 courant, à BRITISH INSTITUTION,Cowper Street, City Road, en l'honneur des réfugiés de toutes les nations. M. Ernest Jones présidera. Un billet pour la soirée ... '. Pour deux " " " Pour le meeting (8 heures) .. SOUS PRESSE : LE ls. 6d. 2s. 6d. 3d. HARRIS, sec. COUP D'ETATDE JERSEY. Expulsion de trente-six Proscrits.-Révélations et éclaircissements, PAR CHARLES HUGO et FRANÇOIS-VICTORHUGO. r • A LOUER PRÉSENTEMENT J Une Maison ou partie de' Maison garnie,· ' : ' A J 1 1 l APPELEE BU DE LA RUE, C~ntenant_environ huit appartements, étables et jardin, et un terram de cmq vergées qu on est libre de louer ou de ne pas louer. - Le tout est situé dans la paroisse de St-Laurent à deux milles et demi de la ville. - S'arfresser chez Monsi:ur MALZARD, Clear-View Street, à St-Hélier. - La même personne a des charbons de première qualité de Newcastle : 24 sh, la charge ou 28 sh. le tonneau, par demi-charge ou quart de tonneau. 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