blasp~ème; et' prie-~ votre nation de vous pard_on7" ner d'avoir' osé insulter a_insi1~ caractère ~ngla1~. • • • • • Î<',• K.PSSÇ'Tfl~ b-Ul, CI'.fOY~Nê LOUISKOSSUTHL-EDRUROLLI-NJOSîPHMAZZINI. . ' _.\.mise•t Confédéré,s, ~0\1S répQndp,_ns ~ VQ;tr_-;etpp~l! DOJ.J$ ne ~~Ufl joir o-nons pas. Unis à vous, depu1:, la foJ1dahon du -êomit.é·Europé~n, dans 1,lne comip?nauié, no? seu- .lement de foi et de tendances, mais encore d organisation·,. nous ve110.nsconstater notre union et s~rrer nos rangs au moment de l'as~aut. Co?1me e~ Février 1848, nous venons v0u~ dire:" Presents ! ·A votrè appel ~ l'organisation, nous répondons, no.n comme iridiyidus_,mais comme expression d'l!-ne volohté c"ollective, au nom d'un parti depuis lçmgtemps organisé; à VQtl~aeppel aux 11atioo.1lités,11ous ~01,1sr~ppelons notre nom:, POLOGNE; à votre_appel à l'action, nous répétons µv:c vou;,;;: " Qm, 1~ moment est yen'} p94r tous; om, au s1gw,1ldu plus fortuné ou <lu plus hardi, les morts seuls 11erépon- .dront pas, et la Po~ogqe ,Yit, c'est notre Foi, ~~ ~•!st au prochain A vemr à decerner la palme de l 1111tiati ve, soit que la mine écl;1te sur les derrières, sur les flancs 011 en face des forces ennemies." Si le parti avait oublié 1830 et 184G ;- si, dans la convulsion de 48 il avait manqué d'apercevoir, à travns les hésitations traîtreuses de chef.-;, diplomatisant chez nous à l'exemple de Lamartine, l'élan populaire ét?uffé _sous les étreintes_,hypo~rit~s-~e la doctrine- !H, ma111tenant encore, li persistait a accuser la Poloe:ne de ,suivre son exemple, et, déçue dans de récentes espérances, d'attendre que les peu• pies, ses frères, se ~entis_sent à même d'empêch~r leurs g-ouvernements de signer sur sa tomht\ la paix ù ses dépens: gu'il S" s011vienne des tressaillements spontané, de la Podolie et de l'Ukraine ot salue dans le.. peuple de la Pologne la meilleure garantie de sa ·vitalité. Oui, le peuple en Pologne répondit, dans la mesure de ses forces éparses et sans concert préalable pos!Sible, ù vo·re appel, avant de l'avoir e11tendu; comme avant que nons eussions contracté les liens <le notre solid~rité mutuelle, le parti qémocratique polou-,is organisé en ass?ci~tion, avait ,<Jéjà ?è.s so!1 ·ori.,·ine en 1835 adopte po1,1rcaractere distrnctif la ~royance de la 11ation en ses propres forces, et inscrit sur son <lrap~,lll cettt> parole de I' A ve11ir: " Par la Société Démocratique pour la Polo_gne, " 1wr La Polo,rne pour l' Il umanité." Dès lors il o • 'h . était des vôtres, et nous au1ourd u1, en nous emparant de votre appel, en le considérant comme 11ousappartenant en commun, en 1~ traduisant et _le communiquant à notre pays, nous avons le droit, au oom de la Société Démocratique Polonaise, de vous dire, non que nous vous remercions, mais que 11ousnous en applaudissons ! S,ilut ! Frères. Octobre 1855. Au nom de la Centrnlisation ' 1 •• 35, Hunter St. Brunswick Square, Londres. Démocratique Polonaise. STANISLAS WoRCELL. HlER .ET AUJOURD'HUI. Un innocent journal d'images, l' lllustrated London News, déclare que toute attaque contre l'autorité bon~partiste devrait être punie de mort. Nous traduisons textuellement ce qui suit du numéro de Samedi dernier, 20 Octobre : Le peuple anglais regarde l'empereur 'Napoléon com1:1e ayant au respect et à la déférence de to~s les mêmes droits que /Hl propre souveraine. Qu;md une bande de mécréants français \ient un pieeting dans un lieu aussi rapproché ~les côtes de France que Jersey et publie dans un journal imprimé dans cette île les plus viles et 11:?pslus abominab!es attaqu~s non seulement ctrnt?e la reine d' Angleterre, mais contre l'Empereur Napoléon, l'ami et l'allié de cette nation, n~us p_ens9nsqJ,l'il est grand temps de leur apprepdre qu'ils sont coup!!blcs .d_uhaut crime dr sédition, ~ .. , .. , Nq11~sommes ~eµreux de Sl\y.oirque les a~torités de J cri-ey ont prdonné de ,qui~ter leur ile aux fous dangereux quj ont ainsi abusé d'une hospit:ilité généreuse. Nous ne demandons pas leur déportation au port français le plus voisin, bien qu'une telle p~~ition ne soit pas (rop sévère, Leur expulsion du ten:itpire anglais suffira. S'ils tombaient aux mains des autorités françaises, la destinée de Pianori qu'ils prétendent r9garder co1pme un martyr et 1 dont la conduite ~st offerte par eux ~ l'émtJlation du monde, ne serait p{!s nt,l!l apprppriée poJ!r eux-mé.me~ ( Would be 1w inappt.opriated, one for themselves.) Voilà ce·que dit aujourd'hui l' lllustrated LondoR. Nmos. Voyons ce qu'il <lisait hier. Nous extrayons- c~ qui suit d'un ~utre numéro de ç~ jm,i-rnal, dc.1tédu Samedi, 13 Déce1nbre 1851 ; Comp~ré au despotisme de Loµis Napoléon, celui de son oncle irp.périal était la da~ceur n,iême. L'µistoire <le l'Eur9pe n'offre rien de l?areil. Pour trouve.r quelque cho~7 d'analogue,, il faut re,garder en Perse o_udans le Maroc où les têtes humaines tombent sur un signe ou sur un caprice d'un tyran irresponsa.ble dont la parole est loi et dont le plus léger accès de colère ou J'humeur peut être la mort pour des ll)illiers de créatures. Ea ce moment, 1~ F~ance est complètement au ponvoir·4e cet ~omme. Il n'y r!!ste plus 1me parcelle de liberté de p~r?le ou d'action, .et h presse est a\lssi muette sons le régime des bayonMttes que si l'imprimerie n'était _pas inventêe .... ~ai~ la Fran·ce n'est pas toute pourrie. Les grandes idées de 1789, de 1830 et de 18.48 ne sont pas mortes. Le pr~sident a trouvé comp~rativement f~cite de vaincre llls fac7 tjons orléaniste,s et légitimistes; mais son œuvre n'a fait que comm~ncer. La jeunesse de France a l'esprit _ph_1s noble que ses devanciers, et il y a: un levain dans les massés qui tôt ou tard les env1:1,hiratoutes. En attend,mt, il y a dés Républic:i.ins sincères avec lesquels il faudra compter : minorité peut-être ~ujourd'hui en France, mai~ seule minorité qui puisse devenir la majorité et être une épi.nt>au côté et un poison dans la coupe dit vainq~eur. La sincérité produit le fanatisme : il n'y a p11s besoiI?. d'être prophète pour prédire que Louis Napoléon ne fera pas exception ~ la grande règle des compensations, et que sa vie le seul obstacle au succès de milliers d'!:!spérances7 s~ra c~ntinuellement exposé~ au poignard ou à la balle de l'as~assin. A ce prix là, la couronne impé·riale, et la tog~ de César s'achètent bien cher : mais tel est le châtimen,t nécessaire de l'ambition .~ans sdrupule. (Sttch is th~ nccess(fry penalty of unscrupulous ambition.) P1.1isque l'Illustrqt(!d London News voudrait voir monter à la guillotine ceux qui attaquent M. Bonapur.t.e, la rédaction de cv journal ne den.aitelle pas, pour être logique, commencer par y monter elle-même ! OPINION DE LA PRESSE LIBRE EN ANGLETERRE SUR LE coup D'ÉTiT A JER~EY. Nous avons reçu le dernier numéro du journal l'Homme, publié Mercredi à Jersey. Il parait que les émissaires d~ Louis-Napoléon sont arrivés à leurs fins et quelques-uns des Proscrits français ont été sommairement expulsés par orrlre du gouverneur-général Love. Qu'on ne nous parle donc plus de l'hospitalité que le sol anglais offre aux exilés politiques. li est bien vrai que quand les réfugié.s sont des rois, des reii:ies, des princes ou des empereurs, ils peuvent demeuqJr tranquilles c•nAngleterre et-mêmi! comme Louis-Napoléon quand il était réfugié ici, et comme la famille d'Orléans maintenant à Claremon.t - comploter et intriguer contr~ les Gouvernements existants. Mai~ quand les Proscrits sont des Républicains le cas est différent; s'ils veulent vivre en Angleterre ils doivent s'abstenir ,le publier le•1r récriminations ou d'exprimer leurs vœux... ... ( Reynold's Newspaper, 21 Oct. 1855.) Lorsque Sir Rob_ert· Peel, à l'instigation clu chef du Cabinet, se leva dans le Parlement pour demauder l'expulsion de Victor Hugo, Kossuth et Mazzini, nous dénonçâmes cette demande comme une lâche tenta.tive faite pour apaiser les tyrans du continent, comme un outrage atroce contre l'humanité, comme un acte de faibles~e qui, s'il se fût a~compli, cüt imprimé sur le nom et sur le caractère anglais un indélébile stigmate d'infamie. Nous ne saurions aujourd'hui agir autrement que nous ne le flmes ;,.lors en dépit des hurlements, des brutalités et du délire d'un servilisme sanguinaire. La presse anglaise, nous n'hésitons pas ~ le dire, n'était jamais clescendue à une dégradation semhlable à celle où elle se trouve en ce moment. Depuis le Times jusqu'au llforning Advertiser, il n'est pas un des journa,ux quotidiens qui ne réclame le !,acrifice des exilé~ étrc~ngers pour assouvir la vengeilnre de LouisNapoléon. La lettre de M. Pyat est le prétexte et non la cause de ces honteuses et lâches criailleries. Ce n'est pas l'amour de la Reine Victoria, c'est la ërainte de Napoléon qui pousse ces feuilles prostituées ......... Qp'on satisfasse leur besoins de comfort, qu'on protége leurs intérêts, ils dénonceront Jésus et loueront Judas ; ils calomnieront Dieu et déifieront Satan ......... Si les allégations contenues en la lettre de M. Pyat sont faus~es, co.m~e 11.ous 1~ dit la prei-se venale et servile, il fallait avoir pour elles le silence du mépris, au lieu d'engager pour les combattre des scribes mercenaires ....... N'est-il pas vrai que le Times a proclamé devant le monde entier que l'homme qui, aujourd'hui, gouverne la France est un assassin nocturne, un triple parjure, un impie blasphgm~~ teur, un pill)lrd qt!i a volé la nation française et les biens des d'Orléans ? Si quelqu'un nous soupçonnait d'exagération sur ce point il n'aurait qu'à consulter le Times ge 1852; il y v~rrait que le grand journal a flétri l'usurpateur frat}çais d'épitpè;es plus dures que celles dont nous nous sommes jamais servi. Les lettres signées An Englishman, publiées p_our la première fois dans le Tim~s sont, de l'avis de bien des homn1es, une éloquente et tnomphante i.c_çq~~ii~n dei mas.sacre.S de l'assassin LouisNaroléon ........ . Nous espGroijs que le Meetins.- ( indignatio11 _ ~ee !f11)f/.' de-Jers •y ne représentait pas exactement le sentm;1ent gm anime les habitants de cette Ile, car s'il et;t était aipsi nous dés-irerious. de tout notre cœur la voir a!}nexée l,>ienvite aUJ' Etats: dè l'usurpateur français dont les JersiaJs sont , si désireux de lécher les pieds. Mais aussi lo11g-temps que Jersey appartiendra _àl' ~ngle_terre, mieu-x vaud_i:ajtvoi-icette petite Ile s'engloutir à Jama113ave.c sa cargaison de yil~ adulateurs que d'y voir viol~r 1~ droi.t §acré de l'asile. Jersey, tJoq.sle ~avons, re~f~r!J)e µne cert;i.ine 11uantit~ dtl vieu~ d~bauchés, usés, impuissants, vils support~ d,es cours-, et daus ces restes décrépits d~ .valets, la bas~.Çll~~- lation qu'ils appellent loyalty est devenue une seconde natqre. En Angleterr,e il$ trouveraient peu de gen:Squi rpulus$,ent syippathiser avec eµx dan~ leurs dénonciations fr~- ,1:1étiqu~scontre les exilés. Si les choses en venaient à c~ poiut, nous s,qmmes certains que la grande majorL~~d!! l~ Nation aimer:ait mieu~ sacrifier l'alliance françai)~ que d~ livrer les exilés ~ la rage du tigre impérial q1,1i a soif de le:u~sang. Nous pouvons dire aux pq>scrits qu'ils D!Jsont pa• en s~ret~ à Jersey. On médite contr:eux U}} cqup d~ main qui les livrerait à l'usurpateur frança1s. Oi:ipeut gsi,t;i~ une' nuit les ,saisir dans leurs lits e,t le~ embarq_uer pour l!l Francç, et les JersiilÎS seraient saîisfaits 'd'avoir f,ait le coup le plus habile du monde sans souci de l'infamie donf • les co1,1yriraitun r:;ri.m~que rien 1~esaur/li;t c,xpier. Nou~ ppturions !ln çlire davantage sur ce point, m(lis ppµr le &!l" ge un ~ot'suffit et nous suppli;m~ les exilés df! ne p~~ ç.édaigt}er notr!J prudent avert1s~ement .......... . (R,eynold'~ l'yewspaper, 21 Oct9~re .. 1~55.) •••••••••••• 1 •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• Le correspondant pi_trisiendu , Times, ~ous l'iµspiqitjon s:,.us doute de ses supl'rieurs de Printing-Ho4se-Squ~re, demande avec une rage frénêtiqu~ si on devrait accuçilli; dan~ ee. pan des hoiµmes q.ui prêchent le régicide ? Si les Rois ou les E"1pereurs sont traî~res, menteurs et ns~a~~ius, comment peuvent-ils se plaindre qu'on l~s tr~itç COI11m~ ils traitent les /lUtres ? Un homme dont l'infamie sans égale so~levait, il y a p~u <l'apnéçs, l'indignat,ion d!l Tir mes, à ce point qu'il le flétrissait et le décl?,rait "félqn, hors 111- loi dp l'Europe"; ce_t homme arrive au/Cpéril~ d'qn tr~ne pi,.r d!_!sl}SSa$sinats innombraplcs, pir des crir mes énormes et est maintenant l'allié de cc pay,s. ;Le noJV . de cet homme est Louis-N a,poléon ~onapa~·tc ; Il}.~!~ dans l'esprit <tu TimP.s, ce n'est' plus •:_le félon hor~ l!!,loi;" ceux qui osent con~ervcr aujourd'hui l'opjt:1i.•némis~ il y a envi.rqn quatre 11nspar cp j,ournal sont ~ leur t9ur violemment dénoncés dat)s ses colonnes ! Le ,Times ne c,roit pa~ à la 13tabilité politique, et s'~tonne que tout le mon~~ n'adopte paii ~on changement d'idée ~µr \e car(lctère gç Louiii Napoléon. Je croiii fermement qu~ les directeur,f du Times seraient bien heureux fils po11vaie1Jt cffllc9r ou faire oublier tout ce qui a paru dans leurs colo1p1c~ immé~iatement après le coup d'état de Bonapartj!, ......... ............. Maint~nant le 1'irµes dit: " ~•Emper~ur Loui~ Napoléon, avec une magnanimité qui l'honore, lpin d, del)1,inder la suppressioi:i de la lettre de M. Félix Pyat, a ~xprimé le désir qu·elle obtîqt la p~us grapd,e publicité." Quelle bonté de Louis Napoléon ! Si 1_!1 lettre .eu question est, comme la qualifie le grand journal, une " insultante familiarité" envers la reine ; après avoir tramé la destru~tion de notre arm6e, l'~nnihilation de notre prestige coqune pouvoir milit~irf, il' cherche à laisser r~- pandre le ridicule et le mépris sur son h~te d'hier, l.?treinf Victoria. Je désire qu'elie se félicite. d'un pareil amj e~ allié. Mais Louis Napolton a un autre motif plus sérieu~ pour donnçr de la publicité ~ la lettre dont il s'agit. Il ne peut être trjlnquille sur son trôn\l sanglant tant que Jps grandes et illustres victimes de sa monstrueuse scélé~a- . tesse seront c:n liberté, au~.si près dµ siége de son pouvqu, tant qq.'eiles ·ne seront p11,senchaînées d~ns les marais pestilentiels de l~ Sibérie impériale - Cayenne. • (Idem.) L'expulsion brutale exercée contre nos amis ne change ,bsolument rien à la rédactiqn µi ~ l'administration de c~ jou;rnal. Malgré la faveur dont les a honorés l'autorité militaire, au mépris des lib.ertés de cet~e île qui n'esi pas, que no_u~ sachions, encore en état de siége, leur conçours entier reste acquis quand m~me à l'œuvre à laquelle ils se ~ont dévoués. . Nos mesures sont prises pour continuer, avec une activité nouvelle, ici même ou ailleurs si cela.de':ient néceJsaire, cette feuille-propagande et protestation permanente contr~ le crime trio~phant et les l~che~~squi font sa se1,1le foret:. Les admil!istrateurs_du journ1!,l l'Homm(', BONNET-DUVERDIER.-SàNDon. T_ELEKI. - • iENo SWit}TOSJ,AWSKI. P. S. A l'avenir, toutes les communièations concernant la Rédaction ou l'Administration devront être- adressées à M. BoNNET-DUVER.DlER, 19, Dorset Street, Bureau de l'Imprimerie Universel~e. • ' VARIÉTÉS. LA, RÉFOll,ME FRANÇAISE. 1521.-1526. L'éloquent professeur du Collége de France dont le Coup d'Etat a brisé la ch~ire, le ~ava~t his(ç,rien de 1_1ot,eg-.r~ncleRévolpt1on, ~.hcbe-let
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