Homme - anno II - n.47 - 24 ottobre 1855

\ 'l'histoire payenne, ~ous ayons exagéré aucunement les' ·traits repoussants de la domination militaire? Ou penset-on_ que no1::1ss,.éparés p~r ~Il _filet d'eau d'une terre qui _gémit sous cette tyrannie prétorienne, n'avons que trop peu d'intérêt dans l'affaire pour en faire un thême de dis- •cussion nnimée et -soutenue? Nous ne craignons pas •qu'on puisse faire sérieui:;ement-ces objections, et les seuls motifs r.e ré.sistance à l'iudépen~a;1;1cede nos p<!-,ru\e~doiven~ êtr~, ou ~ne _répulsion à ~ntendre d~ désag.réci'bl~s "Vérttés adressées à un pouvoir gouvernant, ou la crainte _depro~·og_uersa~s besoin 1::1nen_n~~j _p~issan_!_:et-sans_scru,, -.pules. Nous _n',avoi;isq1i1~pe11~e respect po_ur le premier de ces motifs. 11 peut être fort désaa.r.éa.ble ponr les 6 ~ . 4._ messieurs e-t dames tit.rés ou non, qui 011tr~çu dernièrement l'hospitalité magnifique des Tuileries, - d'en- •ten~re proclam.or le caractère et les pr~tentions vérita.bles de la personne à la table de laquelle ils ont eu la condes- •cendan-ce itJôùiè de s'asseoir. Bercés ilans Je,- bras de la liberté, nourris dans ~m ~i_rbienfai_sant et m.oral, et b~bi- •!ués à la fiberté de la pensée, 'de la p,H?le et de l'act_ic.m, : tl;> ~nt probabjement la susceptibilité de comprendi:e la honte d'u-n banquet impérial, quoiqu'ils -n'aient pas c~ assez le respect d'eux-mêmos pour résister à ses attniits. ,ills peuvent n'éprouver q11'un médiocre plaisir -à entendre •pire que c.e festin était dressé aux dépens d'une Nation b:~sem!)nt volée _de s.es libertés, et d'11ne maison royale ,~r,nt 1~ -e-lé.'!lence,in_i:_omparableavait -seule penni-s à leur ;un.phytri:on fie c.élé~rer une fête sur ses .r,uines. Ils ne •pe,nyent se plaire :l entend·rc dire qµ'ils ont donné un cer1 tti,~ll l,ustr,e·i une fèt.e inaugurant une ère de spoli~tion, et : que1 t~11ttn 11 ';_1y(l.ntpas soutenu l:ur hôte, ils ont jeté •,-bea~c9çpde déshirnncu.r sur lenr p:tyr;........... . Quant à-la pr_ovocatiçmque l'on préten~ que nousJaisons i\ un puissant ennemi, nous avouons que nous somme~ .honteux d'avoir à P!1rler d'une semhla_ble accusation. En 'France, le crime süccède au crime sans qu"une ·voix puisse -,ùHtver, une phnne écrire pour protester. Tout ce qui , •montre ,u:un cœur bat encor~ dans le corps gisant et en ~pparence inanimé de ce géant enc11aîné, est étouffé avant de po{1voir se faire entendre. Les protestatior,s modérées ~t pru~entes .que le sentiment d'une injustice intolérable ~ arrt1chées 1)-U~ plus timides adversaires et aux plus ar- •d_en.~s1éfc~1seur~de L. N~pol.éon,. mourrai_ent sans publictt.é, a Jl n y avilit pas dt: cc côté du détroit un écho qni le.s •r~cueille et les redit en sons lointains, 111aisencore effrl;IY,!ln,t_Ss:pmmes-noüs destinés l}.nous courber sous la même censure' quï a détruit la presse de Paris ...... ? CP. pays est le dernier asile, non seul_ement pour les exilés politiques, mais encore pour les idées libérales et consütuüoi;nellc-a du reste 4e l'Europe. Ici du ·moins on peut dire la vérité en toute pureté. ·Cé n'ajamais été l'habitude 'de ·ce ,Pay-sde ~ettre ses libertés sous -le bo'(l phtisir des pote.nt..ats étrang~rs. ·Nous ne sommes pas un· pays libre par la volonté. de la France, mais par la nôtre ....... . Nous devons à l'intelligence étouffée,. à la liberté saignante çle la Fr;mc~, d'élever dans c-e sanctuaire de l'indépendance une voix qui ose encore· d~nonccr les crimes ùe son o-ppresseur ...... Nous devons à la ca11se de la liberté, de ·l'humanité et d<i l'ordre social, de fa.ire •tout no-tre possible pour empêcher l'opinion publique de ce pays de .se ~aisser éblouir pJir le -spectacle du vice tTÎomphant, et intimider par lé voisinBge d'un pouvoir -san~ lois. N ou_s devons à la pureté de notre caractère national, de prou ver què la perversité ne nou est jam~is plus odieuse que forsqu'elle s'étale dans la prospérité...... Nous avons essayé -d'accomplir cette mis~ion, .et nbus ne pouvons croire qu-e l'ésprit n'ational soit descendu si bas qu.c cle désirer d:e l)OUS -la voir a9a11tlonney de;vant une honteuse peur du JJl.!i11san'tcriminel, _quenon~ avons essayé de traîner de: vant le tribunal infaillib-le de la•justice publique. - .( "Timps," pr~~~~~e ~emaine d~ février '1852). iiA .PATRIE iET LES SYVIPA.THlES $E ;L'A-NGL.ET~RRE. , ,reven~ligu~,r dans ~~~ sa .s~vér1té 'l'aµtqr-ité tes lois outr.ag~~-s, etJ tout en f~isant .ce se.rCQeat,met- ·tre 1~ t~Jrc~e de l'e~termination ~nx mains de la -révolte., enco_urag.er ~e l'applaudissement impérial ,le m~sa,cre gé11éral d~s vieillards, des femmes et des enfants et l'incendie de villes florissant~s:; - déclarer ~ue l,es trou_pei, nourl'ie~ des sueurs ~u .peùple seront employées ~ mai11tenit 1~ 15}iset la tr~mquillité ·publique, et ordonner secr.ètement à CflS .mêmes troupes, de p-1:ê.lerma-in for-te à la trahison ; - promettre de dé.fendre la patri,e s.el0n le devoir et la_foi jurée, et jeter de~ légiof!~ s~ns no.~b~~ ~,9r le pe~pl,e inolfe1-1sif et confiant qu'on avait JUre de proteg-er ;- et lorsque ce pe.upl~ surpris et désnrrrié eu't reculé sous le coup in'attr~1du du royal pa1jure, proclamer avPc une arrng-ance sans nom quç la Hong-rie a cessé d'êlre une nation et est n:10rte à ja_mais, la Hongrie qui (lam~ntable s~uvemr ! .) avait sauyé plus d'une fois l'édifice ~br~n~é de leur dynastie; puis,-qnand les légions imp~n~les eurrnt succombé sous les coups du peuple rnd_1gné, qui s'était levé dans la pleine majesté du droit pour la défense de la patrie, d.e la loi et de la vie nationale,- alors aller se jeter aux pieds ?u ~zar de ~ussie et mendier sou appui contre la Jl)S!ICe du ciel manifestée da11s ,les victoires des Magyars; mendier l'aide de ses armes p<ur la consorµr11ation <l'u11crime comme les Hapsbourirs seuls savent en commettre; et à la fin, quand, grâce ~ux forc~s réunies des deux empires, grâce à la trahison, gràce à l'épuise-ment, g-ràce au découragement créé par l'isolement, la Hong-rie trahie, abandonnée, la Hongrie tombait écrasée, alors mettre le talon impie du crime triomphant sur le co~ de la vertu malheure1_1_seq, ui exci~ait par sa chute même l'admiration de l'h111mrnité, et employer avec une rage féroce la corde du bourreau contre les héros dont le rei_.:.· ml me1~aça11tavait suffi pour les coucher dans la poussière aux pieds des Romanoffs, - e~ bi_en! . voilà l'histoire des Hap"- bourgs. Une histoire si monstrueuse et si horrible qu'elle ferait reculer d'horreur ,un .brigand de grands chemins ! ~a Maison de Hapshourg a commis toutes •ces achous clans la personne du plus jeune et, je l'espér~, du deruier héritier de sa ·puissance, FRANÇOIS JOSE PH; cet homme a fait plus de mal que · la langue humaine n'en pourrait dire ; pourtant il n'e~t pas rass~ssié encore, la persécution fait rage touJours.; ces JOur.s-ci même, il a ramassé de nouvelles victimes aux environs d'Arad. ,le Ji-olg ,tha dt1 1~~~r,e mag·yare. Lui. '·' le magnanime etjeune e~poir d.e Lord Aberdeen, i-1se montr~ toujours le d1g~e fils _de ce démon fait femme qui, au premier anniversaire de la boucherie d'Arad, paraissait à la Cour, ayaut à s~n bracelet autant d" cornal-ines qne lt•.6 octobre avmt-eu de martyr:., et expliquait gaîment à to.us le sens de ce souveri-ir. , Beux ~ns après la journée sanglante él'Arad, je deharqum pour la première fois sur les cêtes d' Angleterrç., proscrit, e-r'i·ant, 4mpui~sant ~t pauvre. Mon <lébarquement fut le -,ig1rn•dl 'un uni verse! élun de -sympathie pour les mal~e•irs de ma patrie, élan .commè pers0nne n'en a jamais trouv,é chez une n~tio~i étran~ère. l,e nom de la Hongrie qu'on cou_na1ssa1tà pellle quelques années auparavant, étali ~n ~o.t ~·amili,er ~ tout foyer britannique·: la Hong-ne eta1t ecrnsee sous le sabot de fer de l'oppression étrân_~è~eet so'nno~ était mêlé aux prières QU peuple .anglais. Les oppresseurs se tenaient de- !)im,agç se ti_entftern,cl!el}1ent.entre moi.et les bo_u 1-sur ma patrie prosternée dans l'insolence du ;Rpiii, .~t me ,sépare par un intervalle incommeusu- succès et dans l'attitud.e -mena"ante du desp0tisme , ra_blèd_?,e~:s Co~_rs~t. de leurs ~a~rapè~.)-i'.i.nom 1S' de nJa. patne, au m1heu <l.e~victimes qu il~ vont restaµ!-~) et ·pourtê?nt •je les entendis t:J1<1udir.pear •faite tombé_t.en~re, je leur jure une haine éterne!ie. d~.~m1l!10ns q~ boucl~es: ~!'!, consciepce du peP.ple ·ll.__qe.d.cvrait,ç1list.er-~ur.teq·,cni _usurpateur, ni en- hr1tapmque traduis~it a,lors le~ rois à sa b,arre- ;vahi~.~f~r- :i- - - -- [Wt,LT-F.!t, S,AvApE II.i:41'!DO,R, ,, JmaginarJ ·Etait-ce moi qui den1andais à l'Angleterre ces _ C,onvérs.atio_nsof- qrcek~ .'!'nd-~,0~1~~-s-''.J prières et. ces malédictions? Etait-ce moi'! Les ~ ·~rel~m # ffi,11~,J111jiq~t;idopt .je aite les ,pa- fleurs de symr athie q!li croissaient sur ,mon pass~ge ·,r.olp~et .qJÛ -fl JiÎ }.)ien-su is:rnginer comm.ent pen- de Southam,pton ~ \V.inchest~r et le long des ruf's -s;1iept !es Bmtus .et parli,t-ient les Démosthènef., de Londr,cs ,\ travers les salles ds M a~1sion-House s:est .souvenµ du l6·®ctopre. ;Je réclame ·de hii et au milieu de ces puissant-es réunions· de libre~ Hho~neur de :ioi off-r.ir iti l'.homm~e·public de i:na i\r\glai_s qui s_e pressai~nt"- aut~~J~<le ~;.;oip~r è~n~ ,cordiale g:rat1tud.e. cQue les meilleures 'hériédic- t~l11~~_deµiille ~ ~Bjrmingham ~t à M an~hest~er,' les .tiot~Sôu.éiel·soi~rit avé~ lu_iÎ! • • ' , • -~e.uq, de symp,atl~ie qµe ~·~~,V•!)Y~Îe~·t1~~ dép:ut~i- . -~n,tre ,p.ei;_ip~llion~ ~~ •~ib.,e~!Qretç_>!)S~-~,,ul -~_·~1 t10p~ ge ~-t:~1!!<?ç~lité§•_in~qnn~~s-po_urm_oi.i,iv~~ertt;- (T~P.pel,~p~.9!1~u~l!\~nt Je jo1;1r .op ,f r~n~gis-J'P~~f,lP.~ !-l~s.!ftffll~ ~~rtti, !11~~ Pllr<Jl~~ .? Non, j'en pr,ends •~ ~t;!t'!~~~• en~fl;>r~,~nJLlnr p!i! IJ~e, PHP~ .d~j,à plU;!?• l ;i11gle~~i:re ·~ t~_morn._ EJles étai.eut l'ot:rande •q!l;9_N_çr•lV _P... ~r Jt1 ,ç_r:u~lJ.~•~sr, -v~µtrm_t :~~n~ lç ~siu,__g ~p~ot~uee d? :S~ns moral d~ peu pl~ anglais _à 1~ 1xt pJJ{,·;·;yf~l!P.,Yi~ .,ê_t //~e.~ ,P f!}l~Hr~ it·Pl/! ;p~!r!-P,~t chass~ ~e ,la J~stice .et du droit. M.a tache _a é-tè de 1_q~11lt.,~~;:p ! ~ggn~~~ _p i\b?,~ fmtf,q!} .p~ ~ç;-.gs._ . -r.e~ue1l_h_rces hbi:es 0ffi:_andeset de -remercrnr ce?~ . -U~e pareille ,rnfüm1e a n~r-~fil~Qt i}~~ ~gal~~. ~m _fa~saient c_~ noble <J?n au nom de ma patrie, ..blttl~l~ jjp,µ,Js~-~ j..~ç!p,~r :le §Phù, à J!heu•~• tl u a?s-s-:~bien q 0:e_J_~ le,po~ yai~ d~ms. les accents 'gri~és d3~f,e.r d~ l.a,~fa~roS'lte jl un pe~ple magpamm~, d·~_nelao~u-~ qu_1p eta.i.tpas!~ ~1eqne~ 'fout c~~n- ~ru.s ~~1:.o.ver~ontre ce P-?uple :les mau~a1se~ pas- c~}ar~tque J étais ~ous le po1<ls dp c~~ .~o~qe~_r.~., &1O11.s .dtls .i:aces a-b,tiséos:; JUr& .a ta .füce du ciel de c ~~~1t 1~ -SYP).,P~t~1~ po~r -ipqe 1p~ys f}t no_ij mon propre mérite, qui avait attiré tant d'attention sur mon humble personne. A mon retour <l'Amérique, je m'enfermai dans la retr~ite,d'.une i11e~aç~b!edouleur et d'une espér_~nce1mpenssable, JUshfiee par la vitalité încxtin- ~ui~le <lema patrie. C'est sur cette vitalité, sur la JustJce d.-, l'Eternel et sur l'inexorable. locriqùe des .événements et non -sur les sympathies étrangères -EJ_uj e fondais mes espérances. .Ces sympathies, je ne les ai jamai~ courtisées. ;Je m'e_nsµis f lutôt détourné. Personne ne peut m'acouser d'avoir in<liscrè>tement fait parade de ma dou,leur. E!le est. trf P sacrée po_urêtrn ainsi profane.e;. Il fa~dra1t. etre Hongrms pour savoir tout -ce qu 11y a d· angoisses dans ces mots : exilé de la terre natale ! Vous comprend:r-1ezalors comment il se fait que, mon existenr,e étant .absorbée dans une pensée unique, mon énergie vitale se dépens-ant ?ans une seule idée, et la terre natale occupant _Jtu,qu'aux rê;ves de mes nuits agitées, j'ai dû éviter tout contact avec une société quî n'a pas do char1!1es.pour un proscr_it. '.f)epuii, près de deux ans JC -vis comme u11ermite, 1s~le et mnet au milieu de cette gigantesque ruche de miÙions d'affai- .rés qui n'est pour .moi qu'.uu désert. , ~•~fi~ est venue ·la guerre et avec la guerre., Îèt .r.;ahsatwn de cet_te rrophét_ie dite par moi : que l Angleterre exp1ennt un JOUI" par des sacrifice,q saus 11ombreen aq1;t•nt et en sancr versé, la faute d ' • • à I' h' • 0 avoir ,perrms am itrnn russe d'iuterve11-irdan-s les <lesti11éesde la Houg-rie. • Sur cette injonction de la Providence, ce de.v:ÏNt .un devoir pour ,moi de sortir une fois encore de ma solitude, et en retour de l'intérêt dont le pe-uple a_11gla~sm'uvait honoré, de lui dire où je cro):a1~ voir son -:alut dans la cr-ise ardue créée pair les evcneme11ts. , Mais je puis affirmer hardiment que même dans ~es conj<_>ncturejs'ai toujonrs parlô à I' Ang-lPterre a un pornt de vue pHrement a11g·lc1.is.î'ai_, il Pst vrai, averti le peuple de ne pas permettre que cette guerre -snvit au <lespotisme; je l'ai averti de ne pas _sa,cri~er la solution réelle du pruhlême à des cons1derat101~shor-sde -saison pour le sah1t dn des- • • l • • pollsme antnc,11e11: mais en cela comme dans tout (;e que j'ai di;t sur la question, j'ai hautement reP?ussé toute it~ée de rPchcrc~er une sympathie qni , n est pour moi que le soupir, éXhalé des lèvres d'une jeune fi.lie et mourant dans les mnrmurPs de la brise. J'ai invité le pPuple à considérer mt's arguments au poi11tde vue anglais, je l'ai conjuré de pn•nJre conseil de l'honneur., cle la di<r11itt.' et. des • ' A A d l'A 0 -rnterets meme e . 11gleterre. Les u11s peuvent avoir approuvé mes idées, les autres,. les avoir désaprouvées; quelques-uns peuYl'nt m'avoir traité a-vec dédain: mais, voir ins11lter la cause. de ma patrie, Yoir changer en mt'!pris la -sympathie que le peuple peut avoir éprouvée pour ma t~rre ua.tale, c'est ce à qnoije 1mm\ittf'rl(]ais pa~. Û est p0urtant ce qui est arrivé récemment et par une étrang~ ~frision <l~1sort~ c'estju.;;terner;t ltt 6 Octobre., Je six1eme a1rn1vnsmre de la houcherie d' Arad, qu'a eu liPu l'in~nlte à laquelle j'ai à répondre.. Un M. Charles A1wood qui n'est µas inconnu en An?lct?rr~ mais q?e j? ne _connais p,ts, se croya?t offense, Je ne m -~•-~·eterapi as~ savoir pourquoi, des remarques que J a1 faites dans l' Atlas su_r.la con\érence <le Birmingham, a. jugé 11écr~- satre de m adresser une lettre qui u'est rien moins qae polie. Voici ce qu'il me dit dans cette ldtre: " Votre intervention, à vous, réfugié étranger :: d_ans:es Jff~ires dt~ peuple anglais: - les prescrip~ " t10ns,- que , ous. 1 _ui donne~, sont faites pour créer la mefianceen faisant croire que vous avez l'idée :: folle_de nous cha~ger nous, citoyens a11gl.ais,en partisans hongrois, de nous faire quitter nos de- " voirs naturels les plus importants pour le ,·ôl~ .. dégradant dejq,natiques departi et de nous trans- " fo~m~r,j'oserai le dire, en une faction étrangère." A111~1! la cause pour- laquelle la Hongrie a combattu ,-pour laquelle sont morts les martyrs d' Arad, la cause dont la nég·ligence inconsidérée a causé la guerre a~tuelle, en coûtant à l'Angleterre et à se~ ~lliés plus <le c,ent mille vie~ et plus de trois m1lha!ds de francs, cette, cause est flétrie par un angJa1s comme la cause dune faction. Et_quand le peuple anglais,. échauffé par l'enthousiasme dont la liberté ennoblit le cœur de l'ho~mP., témoignait si hautcmeut son admiration pour les gl~rieux -efforrs de ma patrie, sa sympathie pour 0011 j~3ustes so:uffwn,ces~s~n intérêt pour notre caus.e., 11ado.ptrut le role dégradant d~ fanati 1 q~s d~pariti. A cela ,voici ce que je répondrai : Vous êtes un vie_illard,.Mp1_1~Jegr-! Voµs ~te~ pr~s ~e la tombe. Pnez ~1eu ,qu il n'ç ,VQUS oond~m~e pas ~ oo

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