Homme - anno II - n.45 - 19 ottobre 1855

et vo"-s devez cop;ipr-ev.dreà cette oe1,1repu jimais la .rn- 1· é 1· b ~ J . u mora 1s votre o 1gorç ie ot soulevé votre peuple qui mance ~e il pauvre reine N,l,arje: Adie,u, plai1artt paya réclame une réforme sent..1.nt b révolution. Il vous a fdit de France ! Oui, vous devez êti;e C0\1iente QU vous serje,: l ..1 1 d • • pus ..e_m'l t'!Jà qu'une descente à Hastings·, il vdus.~ difficile. C'ei,t bien. Encore une fojs, no:i ÇQDlpliment~ ! 1 1 Et maintenant nos .observ&tio11s. P ns .varn~ue que e Russe. L'oreille du fourbe perce, surtout depuis Malakoff'. Il vous traite en vassale à. cette Maintenant que la fête est finie, que le.s festons ~out heure. Il prétend qu'il est venu donQer ies ordres à ,Lopfanés, les bougie• éteintes, les fuséis titées, et les bon- dres et que vous êtes venue les rècevoir à Paria. C'est ~ons ..1nangés, que les violQns ne riclent plus Pç,rtç,nt dair i et quand il vouR trou\'era. assez énervée, assez compour Ja 8_yrie, qu'il ne re st e plus de tQut ce gala que promise, assez compliquée au dedans et assez isolt1e au , vieux journaux, vieult bouquets, mêehes noife11, as~lettes d h ·1 ~ d e ors, 1 1era son co\tp 'Etat europ6en. L'Europe, a dit aales et carte à payer; maintenant que les dei:nières c4au- l'~nole, ·sera cosaque ou républicaine. Ni l'une, ni l'autre, sons et les dernieres fumé~s de l'ivresiie sout évanouies, que dit le ue-veu, elle sera bonapartiste ... et vous serez dévous êtes tout-à-fait rafraichi~ et cjllroée, rentrée at /lome et b • , 1 cem risée, s i en a le temps. revenut <\e vos éblouisseme1lts, que vous avez repris votre température ordinai-ce, votre :;ang-froid, votre çné, Voilà. ce que c'est que d'avoir cet al,lié, que d'êtte. emvotre Ot!.urreet votre raison, raisonnons, s'il vous plait. barquée atrec ce félon dans u_ne guerre !,ans principe, Voyons le bµt de cc voyage? car une reine ne voy:i.gep~s sans plan, sans but autre que son ég&'isme... et le vôtre. comme ul')e autre, pour le plaisir de toyager, mêmê en Car soit dit entre nous, madame, vous n'av;t .malheur.eu. France. ,Allons, Ma.dam~, que signifie cette visite ? qu'en sement pas plus de principe que lui dans. cette vilaine 11ensez-vo,1s a11 fol)d et qu'en dites-Yoµs à présent ? guerre d'Orient. S'il y va, lui, de son ambition vous y allez Qu'êtes-voij~ allée faire phez cet homme ? vous do vo_treinté~êt; _etvous bataillez pour' la boutique A.ss11i:.éme11t,vous n'ête~ pas allée voir un J3ol\aparte, comme lui pour l empue. Soyez franche, vous craignez ;vo.wi, fille de Pitt et fom,01e de Cobourg. pour l'Inde comme H soupire pour l'Italie. Car Vous n'êtts p;i.s allé~ ,voir le Rufflan d'HJymarket, vous faites pré 1 cisément à· ~adr:as et lui à Rome, ce vous honnête fei;nmeautant que reine pe.ut l'être. 11ue vous ne vou ez pas. que le Czar fasse à Constantinople, Vous n'êtes pa:, allée voir Je Tyr11,uparvenu, vous rci»e et ce que le Sultan Y fait. Vous êtes tous c2us ensemble oonstitutionncllc.. , plu~ ou moins, lui, Czar de France, ayant sa Sibérie à Vous n'êtes p~s allée voir le faiseur de ooups~à'Etat, Cayenne, _vous,Cu~rine de, l'Inde 1 , ayant \·otre Pologne, en vous reine à Parlement. Irlande; et voti:e g11erren est qu une guerre de Czars enQu'&tes-Y.O~fcionc .a}l~ {a.ire ~•ns ,cette .mamlite gfl- nemis, une aut1e 'fhéba'ide. Guerre aLsurde, atroce, 1ère ? pnyenne, antique, qui étonne le 1uonde moderne comme Voua êtes allée voir un allié. C'e11t un-e raison ça., un anachronisme, qui rïndigne comme u11 scandale, qui Donc, il n'a fallu rien, moins ql\e cette raison, çette l'épouvante comme une monstruosité, q11inou~ fait regrande raison, cette raison d'utilité, de nécessité publique brousser par delà le Moyen-Age où L'on se battait déjà .qu'on appelle raison d'Etat, l'alliao<;e n'est-ce pit~, pour pour l'idée, aux temps sauvages des invasions au matéJturmonter vos .antipat.kics natnrelles, vos répugnanc~s lé- rialisme .pur des g1:1erresde conquête, des g~erres sans gitimes, votre Jnépris ~t même votre horrtur d'uu tel à.me,_sansmerci et sans fiu, gu1:rre de chiens pour un os! ~te, pour vous contr!lindrc à le recevoir chez vous, Aussi quel acharnement, quel carna~e, qu~lle boucherie ! d'abord, et J le visiter çhez lui, à !llettre votre Voyez ce garçon d'étal, ce m:uéchal <l'abattoir, continuant, main clau1>~a main, votre joJle sur la sienne, A ~chan- étendant son commerce d'Afrique en E~ropc, ·exterminant g!r votre ruban ble.u contre sou ruban rouge, votre jar- à tour de bras. Quelles scènes d'horreur ~t de désolation! .retière contre sa CîilVllt~, YOS roses conti:e ses 1,·iolettrs, à Incendie des villes, ravage des champs, dé\·astation et le traiter d'ég~l à igal, de frère à sceur, d'empereur~ de st ruction, 11ac,viol et meurtre ùe pauvres gens qui n'en .reine, procédés officiels, politesses politiques, noµs le sa- peuvent mais, sujets clc leur maitre, n'ayant ni volonté ni -vons, qui ne tirent à cons~quence avec per.sonl)e, .qui n'en- motif dans la lutte, qui 11esont pas même consultés, t._ués gagent à rien du tout quant.à l'amiti~ et à l'estime, if'ac- par lui, s'ils ne marchent pas, tués par vous, s'ils mar- ~cord, m.ais qui, avec UJl pareil être, violent la mor.ale et chent, forcés ainsi d'aller entre dtu.;t feu1 à une mort entachent ltl c.onscieuoe. Oui, vous avez tout sacrifié, c~rtainc, parce qu'une paire de coquins, sur l« vel9urs, se dignité de reine, t1crupules de femm,e, orgueil d'aristo- disputent à qui sera le plus Czar des deux. Ah! madâme .erate, sentii~ent d'Anglai-!le, le rang, la race, Je ae.:(e, tout v\ngt mill~ hommes:pour un pan-.:(l.e,qmrs. ,L~. cholér; jusqu"/1 la ppdeur, pour l'llmour de cet allié. .. ·n ~n prena1t que qumze c~ts dans sa viru-lenc.e I Vingt Cet allié, y ave.i-vous bien pe.nsé, Madame, oü plu-tôt mille hommes, grand Dieu ! comme si ce n,.était rien! cou.x qui sont chargtss de penser pour vous, ceu~ qui ré- vingt mille mères en deuil! Non, Cf! n'est pas ,le drapqndent 14glllement de vos actes, ,vos conseillers,, vos mi- peau tricolore qui devrait flotter là, c'est le crêpe de nist.res, ·les Plllmerston, les Clarendon, ont-il,i bieM su ce vingt mille familles. Vingt mille hopime.s, toute la popu- .qu'ils vous ont .fait faire et sur quelle planche ils vous 9nt l st ion Tirile d'une ville de soixante mille âmes. Et c'est ruis le pied? Cet allié est-il donc bien solide et bien l'hécatombe d'un jour, et si l'on comptait tous les morts ,5.fir,qut: vous lui immoliez tout ainsi, mêllle l'hoonel,lr ? de cette infernale guerré,. c.e serait Londres entier dépeuVoyons donc ! plé de tous ses hommes, Albert çompris. C'est affreux! }l;st-il -bien ,sûr d'abord ? Et pourq1,1oiet après ? Ah! votre cœur .de femme doit Sùr comn\e le s.ablc. c.omme Je vent, cpmlll~ la gh\cç, saigner sous votre manteau de r~ine ! Reine Victoria, si comme toµt ce qni glisse, fu.it et meut. }>erfiùe comme vous n'êtes pas responsable dev~nt la loi, vous l'êtes del'onde, a !it Shake!pcare <lelafem1ne. Qu'e!lt-il dit de cet vant Dieu. Vous femme, voua mère, vous chrétienne, vo113 homme, de ce ,Rich;1rd III, s'il .ctlt pu le v,oir ou l'inven- reine d'Angleterre, soutenant à ce prix le croissant, le Koter ? C'est, vous ne l'ignorez piis. I.e verbe de la tnthison ran, le harem, la polygamie, l'esclavage, cordon, ~1muques fait chair, l'inc..arnation du parjure, l'àme de Judas et muets, la barbarie, }amort, la Turquie enfin qui opprime dans la pe:tu de Jarnac, en un mot l'homme de nuit du des millions de Grecs, qui leur a pris leur pays, leur indéDeux-Décem~re. En -votre qualitt de reine, vous devez pendance, leur nationali~éi et soutenant l'oppression de ce Jire les nouvelles et connaitre les événemens contampo- cadavre au nom même de la vie, du progrès, de l'humanité rains, ceu.x d'hi~r au moins. Vous devez donc connaitre le et _d~la ci_vilisation_.Par$doxc d'égoïsme, hyperbole d'hypo- • personm1ge. Vous l'avez vu p. l'œ1ivre. Vous savez ce cns1e ! S1 vous étiez mue par une cause d'humanité, si vpus qu'il a fait et par conséquent ce qu'il fera. C'est incontes- tie ,•ous c?ntentiez pas de ce mot vague de civilisation, si tablen,ent l'Hercule du genre. Il porte le fotfait com~e vous appeliez les choses par leur vrai nom, le droit, vous 8aint-Christophe porte Jésus; c'est son Dieu; et le coup ne défcrie:i: pas ce que vos pères ont commencé, rœuvre d'Etat co ,nnc la mère porte l'enfant; c'est son petit. Ses de Navarin, vous l'accompliriez. Vous renverriez le Turc alliances ~s~es vous dénonc.cnt .son ..allianci: -11c.ésent.e. au désert et le :Russe dans ses steppes, et vous rétabliriez -Rappelez-voos bien sa oonduite· avec ses amis de l'ordre. la nation grecque contre le Russe et le Turc à la fois. Paix, pacte, traité, société, alliance, union, rue de Poi- Une républ!que grecque est la seule solution po:1sible, tiiirs, guerre_,de Rpr1;1e,loi du 3] IJ)lli, tout à la. royauté parc,eque c est la se-ulejuste. Kossuth vous conseille la contre la r~publique ; puis 1mjc.>ur, i10n, µne nuit, à ,son Pologne. C'est bon, mais ça ne suffit pas. Les Grecs ont heure, à -sonaise, frappant aprù avoir trompé, fai!rnnt son le droit d'être libres à Bysance, comme les Anglais à Loneoup contre tou.t le tnonde, renversant amis et ennemis et dr~s, et les Polonais en .Pologne. Libres, ils seront forts ; !'elevant l'empirp par-des.sui république et royauté. Tout forts, ils contiendront d'un côté le Czar que les Polonais pour l'empire. O.r, Madame, il ,n'a pas encore l'Empire rembarreront de l'autre. Les. Grecs si impuissants en mo-. ' comme il Je v,cut. Le .B,hinJµi dé.~-pge et les Alpes lui cui- narchie, comme le prouve leur histoire 1w1.s Paléologue sent. Il s'y frottei;,a,il s'y grattera, soyez stîre ! Il appelle ça contre les Turcs, sous Pyrrhus contre les Romains, et auson bien. Et ne ponva,n,tle prendre tout de suite de force,· il jourd'hui même sou.s Othou contre l~s Russes, ont été cmploi,e com01.eto.njot1rs l,11ruse d'abord, eo attendant le invincibles .en République contre les Perses. Il s'agit r_este. l{êmc jeu, il ,n'f p~ cje1,1,xtour..sd.ans·scs cartes; donc de relever le peuple grec et d-e1-e relever -en Répuil imite trop bien autrui pout' .ne pas s'imite.r lui-même, bli4ue féd~rale comme autrefois, seul gouvernement conréussissant ~ut"tout. Gar.e à vous. Instruit, fo.rmé par les forme à sa nature, à .son s9l, à son génie, à son passé et à méditations de l'exil, éclairé par les lanternes de Waterloo son avenir, seul capahle de vie et de force, de durée et de Place, suivant d'ailleurs l'instinct de sa nature, il n'a pas .1:ésis.tance .aux empiétements des nouveaux Xerxès, seul comme l'aigle attaqué \le lri>nt, pris John _Bull p.111 les moyen d'ass\Jrer la liberté de l'Europe et la pa.ix du cornes. Non, il a devh~ qu'il y;1laitm.ieux le t~urner, le monde, d'ep Jinir avec la g11err.e ~ le czarisme d'Orient ~t prendre aux jambes, l'em-pêtrer pour l'abattre. C'est ce d'Occident. qu'il a commencé, Madame, avec 1111ecertaine chance. Il vous tient. Sous sJ même couleur d'9rdre et .de modér~- tion, il -,.ous a liée à ltti_,brouillé~ avec vo.s ;frèi'es de la Sainte-Alliance. Il a détruit votre armée et vous a réduite à des troupes étrangères. Jl a tué ,..otre prestige, troublé votre ménage constitutionnel, dérangé votre intért~.f ,w~il", ~l• •"'1tre ~rneme~ (lé.. Mais qu'allons-noU.8 p$rler de république à u~e ~eine? lJ n'y pa~ de bon Ei~ns. 11 \16 a'agit pas de r.épub1i9ue, même .de r-épubliqu.e .grecque, pas plu, qµe -de république slave. C'est vrai; ce n'e,st pas la questi9n. C'estjuste, il s'agit dé vo,t,r,e alliance. Revenons donc à 1.9trealli_é. N w~ ?OJ.lS av011sdit JIU 'il vous trahira, s'il en a le tempt. No1:1sespé~ons p~ur tous qu'il ,ne l'aur.a pas, malgré sort ~és1r; le p1ed lui p-ianquara.,aupariv.·ant. Est-il- bien ,s0 .. hde, en e-ffct? -.r ,pllSplus soliûe•que ~ür, en véritt:. ~euez, Madame, _nous sommes au 22 Septembre, 4\1 mo_1sd_ela démocratie, de la république, ile la 'balance, de laJUStlce. Le 21 Janvier n11uivi le 2g•Septembre. Votre allié sera puni. • • . Il 1 a de~ crimes qui ~e se 1 pnrdontient pas, des çrilne':l st _cn!iers, st énormes qu ils n admettent ni remords ni rém1ss1on et ne comportent que le châtiment. La conscienoe humaine, dans ~on,sentiQlerit du ~li~te, a dep1{is longt~mps teconnu cette 101d ?rdre par sa vieille conception de l'En:. fer. _Jugement dernier, malédictioo '.divine, damn,tti9n perpétuelle ~e sont que les sy_mbolesde cette vengeance terrestre_qui,_tôt ou tard, atteint le coupable d'une peine fatal~, inévitable et proportionnelle au crime. Le DieuAgneau, le Ch~ist de grâce priait pour ses bourreaux ·criait du haut de sa croix: "pardpnnez-leur, mon père, ~sr ili ne sitvent p_asee qu'ils font!" Mais pour ceux qui savent, pour les princes et les prêtres; pour les Tibères et les Caïphes, ce même_Christ im~lacable réservait la justic"' suprême, annonçait le grand Jour dé l'inflexible de l'étecnelle sentence : A.liezmaudits ! ' • • Ce sont paroles d'Evangile, Madame, et en votre quall~ de protestantÊ, vous devez y croire. N'irnp<>rte_?nous ~ui cr«,l~ons au peup1e avec cela, nous vous disons d'égale cert1tn~e : le peuple, cet autre crucifié, est de mêp)e .bon .et JllSte. Il remet ce qui ch>it être remis et I etient ce qui doit ~tr:e_ret.cnu. Ne .comptez pas sitr sa clétµl!UC~ pour v,otre alhé. c·e~t un de ces bt>urreaux qui $avcpt. II est S$US r!)mords, qu'il soit sans espoir, il sera s~ns pardon. Le remords est signe de grâce. C'e$t la lutte dµ hie~ e~ du mal dans une âme encore digpe. M:auiil ne reste nen qui vai~le en lui, rien qui pµisse ~tre absous ui 811.,UYé. Jl ~St .c~n~rµe~c Q~rpon, yjrtuelleiµent crimipel, e1,tièrement et a Jamais ré.prou v~• snr la terre et dans le cjel. C'_estle Satan du_ peuple en révolte ahsolu,e·contre sop Dieu. Il ~erl).puni, . • . . La ,raison l~-dessus ~•accoi:de a~ec l'E~angjl~. L1t Jll$- t1ce n est que de la logique. ;L~ mêmes c11usesprod_uisent los mêmeii effets, mê~e crime JUêQle,peine. Comi;ne µ~ux _etdeux fout quatre, 11scra_p~ni. Il_..a~is sciem~en~, volontairement, avec iutention, préméd1tat1on, conspiration et guet-à-pens la main sur la souveraint-té du peuple. Plus encor.e, par un tour de force de scélératesse, il.a rendu le ~lé complice dn vol et .e&tor~ le consentement de la victime au crime. Il à. imité, .sur.. •p~ssé-son m-0dèle, il .a ref.ait aon Brumaire sans la moiI}dr.e circonstance .atténuante et avec toute 6orte d'agghtvation. ~ apoléon III, ma~ infâme p_remie-r,it aura 1-lt• p_eitie dè 1~utr~. Il '8era puni com~e lm, pl?s qqe lui : justice distnbutt\'e ! Jugez le nouveau sur 1ancien! Quand l'autre commit son Décembre, il .n'avait pas,Ju moiM, reçu la République en garde; il n'en ~tait pas le mandataire lé . gal, le .présid_ent,le ptemjer citoyen, le preqiier Jnl)gi,trat► le dé~enseu_rnat)lrel et_offi:iel, le fonctiOP!)Jlire payé, le ccimm1s.obligé, le gardJen JJlré. Il n'-avait p13>8 .f1:1it~,- me~t .e.x.Près fie l'observe_r et de le conserver. De :phu,, µ avait combattu les r.01s po.ur elle, il l'Jtnit &ervie av~c gloire, laisaée victorieul)e et ,forte, • retro~v-6e vaincue et faible, a~• •maiQB ~es traîtres, ~jà vendu.e et prête à livrer p;u -euxaux préteudan~s de ,la royauté. Et -pourtant l'm•urpation du droit ,e_stcriip.e ~i grand, qu'il n'y Jl pour le coupable, ni e&<:nse ni merc-i, Le pe.uplt, le roaî!re qu'il _a volé, le lai~se an:~ter par les gendarmes des rois, d.étentr par le geôlier des rois ; et c-e repris de justice des rois, ce voleur de peuple meurt .en prison, con.damné à per~tuité., Et lui qui n'a ni les Alpes, ni les :P,yramid.es dans sou sac, qui ne compte pour campagnes que Boulogne, Str.as- ·bourg et Satory, qui a S-Ollicité.et accepté le dépat .de la Rép1tbliq11e 1 avec parti pris de la violer, qui~ jw-é fi_ ·délité à la Constitution, promis à Dieu et aux: hommes .de la respecter, de la maintinir, qui n'avait à la défendre que des danger-&qu'il lui a faits, f!Ui n'a combattu que contre el~e, lui, serv~t,eur à gage, qui a commi_ace quj s'appelle crime domestique et abus de confiance, lui qùi lui a donné le baiser de Judas, lui pire que Ca'in, car il faut ~puiser tons les noms de saints a.v.eclui, Jui gui ne peu-t paa même répondre comme le fratricide : ~•j~ ne l'avais pas.à glU'.der." Dites ? Que mérite-t-il? Soy~z tranquille, il n'ira paa Il Sainte-Hélène. Aucun vaisseau ne rapportera ses cendres. La France ne le laissera pas partir ; elle ne le laissera ~ emmener ; ellt ne le laissera pas châtier à d'autres. Elle le frappera de ses propres mains. Il sera puni, L'histoire aussi le prouve comme l'EvangHe et la raison. Vous le croyez bien fort, parce qu'il est sur le trône ,à cette ibeure et que la République est e» prison, en· exil et -en terre. VouJ croye:t peut-être aux sept millions de suffrages, à l'élu du peuple et de Dieu, au r~prhentant d~ l&France, bref, au droit du crime par son succès. Lui, le représentant de la Fiance. lui ce corse accoupl~ à son espagnole, empourJré de Bang fr.anç;1is ! Ah! ne faites pas à ce peuple de France dont vous avez apprécié l'intelligence et la moralité, ne fait~ pas à ce Prométhée le tort de croire qu'il eat _rept;éunté par .son vautour; croyez que ce peuple n'est pa.s au dessous ou v-itre, et que s'il avait comme le vôtre, Ja moindre liberté d'action, s'il n'était pas accal,lé sons une masse de fer, il aurait déjà secoué le monstre. Mais tenez-le pour fait. Question ile temps~ Le passé nous ré_pondde l'avenir. Le tyran jouit tle soll reste • •

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