Homme - anno II - n.37 - 15 agosto 1855

VARIÉ'rÉS. - r . t UNE LEÇON ~itPUB•LICAINE .. • 1 . ~es le~o~"Qe l'histoire -sont ·bonnes à rappeler, en -~e~,,1ps surfont, où la force règne et supprime. ~ :V~Îlà pourquoi n'>uspublions pour l'enseignement •des peuples esclaves, le p1éambule suivant de la déclaration d~s droits, par l'Assemblée de l' Amér~que, dans la guerre de l'lndépendance. L'Angleterre, alors, luttait contre ses ,colonies, •et dans ses cadres réguliers, elle faisait entrer à prix d'argent, et le~hommes achetés dans la Hesse, •.et)es Peaux-Rouges au tomahawk. Malgré ses crinies, l'Angleterre (nous ·voudrions •dire son gouvernement) a perdu -ses .colonies du ~ o,uveau Monde:: les 13 états fédérés-sont dev.enus une des grandes nationalités de la terre ! Pourquoi? Parcequ'ils étaient humainen:tent : inspirés, ainsi qu'on va le voir dans les lignes qui , suivent. - Pourquoi? Parce que les Etats-Unis "Ont eu des hommes vraiment et sérieusement ré- , publicains. • Les idées. de justice, les hommes serviteurs des idées, et le peuple ,oldat de la cause, voilà toute la fogique èt tout le secret des Révolutions heureuses! ... ' ........................................................ ·-· ........ . " Lorsque le cours des événements humains met un peuple dans la nécessité de rompre les liens politiques qui l'unissaient à un autre peuple, et de prendre parmi les puissances de la terre la plac~ séparée et le ,rang d'égalité auxquels il a, droit en vertu ·des lois de la nature - et de cel_les du Dieu-de la nature, le respect qu'.il doit .aux ophuons du genre humain exige de lui qu'il expose 1 aux yeux du monde et déclare les motifs qui le forcent à cette séparation. "Nous regardons comme incontestables et évidentes par elles-mêmes les vérités suivantes :· " Que tous les hommes ont été créés égau~.; qu'ils ont été doués par le Cr~ateur de certains 'droits inaliénables:; que pa\'ini ces droits on doit placer au pretnier rang la vie, la liberté et la recherche du bonheur; que pour s'assurer la jouissance de ces droit-s, les hommes ont établi parmi eux des gouvernements dont la juste autorité émane du consentement des gouvernés.; que toutes les fois , qu'm-ie forme de gouvernement quelconque devient destructive de ces fins pour lesquelles elle a été établie, le peuple a droft de la changer et de l'ab0lir, et d'instituer un nouveau gouvernement, en établissant ses fondements sur les principes, et en organisant ses pouvoirs dans la forme qui lui paraîtront les plus .propres à lui procurer la sûreré et le bonheur. A la vérité, la prudence dictera que 1 l'on ne doit pas changer, pour des motifa légers et des causes passagères, des gouvernements établis depuis long- • temps ; et aussi l'expérience de tous les temps a montré • que les hommes sont plus disposés à souffrir, tant que les maux sont supportables, qu'à se faire droit à eux- • mêmes, en détruis:mt les formes auxquelles ils j,0nt ac- • coutumés. Mais lorsqu'une longue sui.te d'abus et d'usurpations, tendant invariablement au même but, montre évidemmen1 le dessein de réduire u:n peuple sous le joug d'un despotisme absolu, il a le droit, et il est de son de- • voir de renverser un pareil gouvernement, et de pourvoir~ • par de nouvelles mesures, à sa süreté pour l'avenir. Telle • a été la patience de ces colonies dans leurs maux, et telle est ~~jourd'hui la uécessité qui les force à changir leurs •anciens systêmes de gouvernement" ........................ . ' ...................... ♦ ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• , 'La1campagne qui s'ouvrit derrière cette décla- ,ration futmélangée de victoires et de revers. L'interyention de la France coupa court à ces fluctuations fâcheuses, et Washington put gouverner un pays libre. Quant arriva son échéance d'administration, il se recueillit, et comme les anciens hommes d'Etat de la Grèce et de Rome, dans les temps pauvres: 'il descendit du pouvoir, comme simple citoyen, e~ le gouvernement nouveau fut fondé. Nous recommandons les documents qui suivent à tous les Républicains·; ils y verront comment un pays s'élè,·e, et combien les Bonaparte sont infâmes! '~ Les grands événements qui •levaient amener !lia re- .traite sont enfin réali~és ; je viens en offrir au Congrès _mes sincères félicitations. J'ai l'honneur de me présenter devant lui _pour déposer le commandement dont il a da.igné m'honorer, et je lui demande la pe1·mission de quitter la carrière où je n'étais entré que pour le service de mon pays. '" Heureux de V6Ïr enfin l'indépendance des EtatsUnis assurée, je quitte avec plaisir .des fonciions dont je ne m'étais chargé qu'avec la plus grande défiance, La ,tâche était difficile, et je seutaii; toute la faiblesse de mes moyens ; mais, d'un autre côté, la justice de notre cause, l'union de tons les citoyens, et surtout la protection du ciel, qui dispose des hommes et des empires, tant et de si puissans motifs m'ont soutenu. " Le succès qui a couronné nos armes a surpassé nos plus hautes espérancei;. Plus je reporte mes regards sur les effets merveilleux de la protection céleste qui s'est manifestée en notre faveur, plus je sens augmenter ma reconnaissance. " En répétant ici les obligations que je dois au zèle de toute l'armée, j'aurais de grands reproches à me faire si je ne témoignais, dans cette circonstance solonelle, ce que je dois en particulier aux services et aux talents des officiers qui m'ont été personnellement attachés pendant le cours de cette guerre. Quand ils m'auraient éti' unis par les liens du sang, je n'aurais pas été mieux servi par leur affection et leur dévouement. Permettez-moi, de recommander surtout à Ja bienveillance rlu Congrès ceux qui ont continué leur servicll jusqu'à ce moment :. ils ont des droits aux égards les plus distingués. " Un devoir indispensable en terminant mes fonctions publiques, c'est de recommander les intérêts de ma chère patrie à la protection de l'!tre Tout-Puissant qui dispose des empires : qu'il daigne étendre ses bénédictions sur tous ceux qui sont chargés de .veiller au bonheur et à la tranquillité de l'Etat! " J'ai rempli mon JlevGir -:je me retire du théâtre Jes affaires pubiiques. Je prie cette auguste assemblée, dont j'ai longtemps exécuté les ordres, de recevoir de ma part les adieux les plus affectionnés. Je remets ma commission, et je me retire de tous les ,emplois de l'administration publique." Le président du C0ngrès., Thomas Miftlin, lui répondit en ces termes.: " Les Etats.Unig, assemblés en congrès, rcçoh·ent avec la plus vive émotion la remise que vous faites ici des pouvoirs qui vous avaient été confiés. Vous ne vous en êtes servi que pour conn.uire toutes nos tro11pes de vie- , toires en victoires dans le cours d'une guerre périlleuse dont le succès était si douteux. " Appelé par votre pays à la défense de ses droits attaqués, quand vous avez accepté cette auguste fonction, les Etats-Unis n'avaient aucune alliance; ils étaient sans amis, et même sans gouvernement national qui püt vous seconder. . " Vous avez conduit avèc -sagesse et courage cette importa~te _guerre, et dans les circonstances les plus pénibles, rnv1olablement attaché à l'autorité civile, vous en avez toujours r-esp.ectéles droits. Vous avez déployé la plu~ grande persévérance jusqu'au moment où le& EtatsUnis, aidés par un roi et une nation magnanimes, ont pu terminer heureusement cette guer:re. Vous avez vu la liberté, l'indépendance, la süreté de votre pays affermies sur des bases indestructibles . " Vous avez défendu la liberté dans ce nouveau monde• ' vous avez donné de terribles leçons à ceux qui exercent ou qui souffrent l'oppréssion, et vous vous retirez du théâtre où se sont passées tant d'action mémorables,· emportant avec vous les bénédictions de tous vos concitoyens. La gloire de vos vertus survivra à votre autorité militaire; elle ira instruire et animer les siècles les plus reculés, Comme vous, nous sommes convaincus de cc que nous devons à l'armée qui a servi sous vos ordres. Nous nous chargeons spécialement du sort des officiers attachés à vot, e personne jusqu'à l'époque glorieuse dont nous sommes les témoins. " Nous nous joignons à vo~s pour recommander les intérêts de notre cher pays à la protection du Tout.: Puissant. Nous le prions de disposer les cœurs et les esprits des citoyens, de manière qu'ils ne laissent échapper aucune .occasion de devenir une nation aussi heureuse que respi:!ctable. Nous lui demandons surtout qu'une vie qui nous est si chère soit l'objet de sa protection spéciale. Nous le prions de répandre sur vos jours toutes ses faveurs, et de vous accorder cette récompense que le monde ne peut donner." • Tout ce qui concerne l'impression des livres, brochures, <liscours 1 etc., etc., - ou demande de livres de propagande républicaine, - doit être adressé à M. ZENO SwrnTOWSLA WSKI 19, Dorset Street.· ' ANNONCES E'l' AVIS DIVERS. A LOUER PRÉSENTEMENT: .il.ppa1•ten1.ent• non ca1•11I• et Ja1-dln Crultler. s· adresser à .M. 1-VATRIPON, Masonic lotlge, St.. Sauveur. EDOUARD COLLET, Réfugié politique, artiste peintre. Donne des leçons de peinture et ,le dessin, Figure, paysage, fleurs, et dessin linéaire. 57, Clearview Street,, Saint-Hélier. J. BONNERT, TAILLEUR, Fait et fournit à des prix modérés. - 35, Gerrard-strcct. Soho square, à I.ondres. HOTEL DU PROGRÈS. -CAFI~ RESTAURANT, ''l'enu par ,T. LO ltG URS, proscrit français.- Dîner :l la carte à U>11theeure, 21, Great Chape! Street, Oxfort Strel't, Soho Square, à LONDRES. A LOUER PRÉSENTEMENrr Une Maison ou partie dé Maison garnie A APPELEE Bfj DE LA RUE, C~Mtenante. nvironhuit app11rtements,étables et j11rdi1e1t, un terram de _cmq vergées qu'on est libre de louer ou de ne pas louer. -:- Le toqt e~t situé dans la paroisse de St-Laurent, à deux m11lr,:;et demi di! 111 ville. - S'adresser chez Monsieur MALZA RD, Clear-View Street, à St. Hélier.- La mème personne a descharbonsde premièrequalité de Newcastle: 24 sh. la charge ou 28 sh. le tonneau, par demi-chargeou quart de tonneau. ·---- ____________ ___;_ A LOUER une MAISON, Coie Terrace, 4, St-Saviours Road, ~is~à-vis Mont Plaisant, oc-cupée présentement par le cap1tame Preston, - S'adresser chez Mr. Zeno Swietowslawski, 19, Dorset Street, ou chez M. Le Ber, House-Agent, Queen Street. _ MAISON ])E OOMMISSIQN pruden~e et sa connaissance des affaires est a le ti:i~leav:mtaged'w1ir l'élégance, la Jégertéet , • ET •CONSIGNATION. u~e garantie suffisante de sa cohduite à ve- la sohd1té. 1 . . • en plâtre, eu cire, en maatic et en gélatine sur nature morte ou vivante. . mr pour les personnes qui voudront bien le _Les seme,les sont_~xé_esa_v~c d:1la1to~1et ne ·p nEGHI·N ,.. • tà St }I.t.j' ('l d . laissent aucune aspéntc m a l'mténeur m à l'ex . • n , • , 11c;goc1an ,. , i: 1er 1 e e charger de leurs mtérêts (Ecrire f:ranco) té • o 1 , l' · - •T ) 60 U D • • rieur. - n peut marc 1era eau sans mure à la .i ersey , , flper Of!-.street, agent et re- ------------------lsolidité de la chaussure. présentant de plus de cinquante maisons ltonorables de France, Belgique, Suis3e, Italie, Prusse, Suède, Allemagne, etc., a l'honneur EDOUABRIDFFI, • A LA RÉCIPROCITÉ. d'informer MM. les négociants, ·armateurs, PROSCRIT 1TAL1'EN, , • ,, . fabricants t:>t commissionnaires -tle tous pays Donne des leron d 1 ·t 1. WAHRI & Cie., TAILLEURS, ,. 1 h ' • ,. s e :mguc 1a 1enne. Ch d F . :}U 1 se c arge de la vente par commission La Motte-Housse, La Motte street, 4+, St-Hélier. aux- e- onds. - Maison Heinzely, imou consignation de toutes espèces de mar- 18 , primeur (Suisse). -h d" 'PHILIP$ STREET, ST,-HEL[ER, JERS:E;Y C ra ~s:1~fiancequ'il s'est acquise' dans cette GUAY proscrit. du 2 Décembre, fais.eut --------------- 'l d • • • ,de BOTTES sans couture pour A J PHONS"' l l~t h l e, epu1s vmgt années, par son travail, sa hommeset pour dames - Ce ~enre de cha~ssure ' . . l'i, dmouetutren ~ a rel, se c a,rge ., • ,- • • e ou e esp.,ce , e mon age ' CIIIIET DE 0: ,; . - Il ~oule aussi les ornements, les statu~s et fournit des épreuves à un prix modéré.-20, Donstreet, St.-Hélier. JERSEY. Excellente Table d'Hôte, A l O h. 1 h. et [j heures, ~ L'HOTEL DE L'EUROPE, DON STREET, No Il, Tenu par ROUSSEL, Cuisinier français. Dî~ers et dlijeûners particuliers à toute heure -Jobs àppartements et vins de toutes qualit~s à des prix modérés. ' Salons ~e réunion et pour repas de corps Ou.vert tous les J·oztrs a Jerstty, 3, ·Hi1gr·or,e-Lane. Lecture des Journaux de tous les pays et y ente de B~ochures re.publicaines.

RkJQdWJsaXNoZXIy MTExMDY2NQ==