Homme - anno II - n.30 - 27 giugno 1855

L' HO ~i M r:_ - l\Ierr.redi :l7 J uiu --------------·, .---------~-- ---------------------~------------------.._---- ~ na&udemcnt aocepté par .te minist~re pom 1!,·iter d'en être renversé. , Ecoute.: ··:u. r.· GcoffrO\' S11int-Hil:iire exposant ]P. b11t 1 de l:i. Soci(,té zoologiqné ·1l'acclinrntion : "li 11e i;'agit de ·:' A_VIS. "J'ai' eu tort," a dit 1\-1. Lay.ard~ p;:rlant an m(teting des répugnances ,du Parlement pour les mesures radicales. H Ma motion ,porte : La Chambre voit avec inquiétude l'état -du pays ..... J'aurais dO. dire : Le p~ys voit avC'c inquiétude l'élat de la Chambre." \·rien moin:s, dit-il, qne cle penpl<'r nos champs, nos forêt~, , _ N 011s préve11ons les personnes qni se so11t ahon1 nos rivières d'hùtes nouveaux, cl'augmenter le nombre 1k , 1 nées au journal I' Ilomme, soit pour un an, ponr six VARIÉTÉS. YOfX ])U PASS{:. - vorx DE T."..\.Vli:Nrn.. 1. Heureux ceux que le besoin ramène au travail dès le premier chant du coq ; heureux ceux qui s'abritent sous le chaume verti1eux et ùans les mansardes; heureux ceux dont la saine intelligence s'emploie toute entière à lare- -<>hercheclu pain quotidien ! Ceux-là ne courent pas b chance <l'enfanter de faux systi!mes, et les âpres soucis qui fout cortége à la richesse ne viennent point troubler leur sommeil. Heureux les pauvres.! ils n'otot pas à faire l'abandon fte leur fortune pour s'assurer dans le ciel une place Je première classe ; et pour se souvenir qu'ils sont sortis rms du ventre de leurs mères, il leur sufl'it de se regarder. Chaque goutte de sneur qui tombe de leur front dan~ le sillon ou sur l'rnc·lumc ast un Q"rrnie semi\ dans lrs terre-; arables rl.uparndis et d"nt la gr:1-<;~c moisson km c.-·t ri·- serv6o. Le riche e~t cori11nc le prodigue qui mange sou blé en herbe et qui finira à \'hôpital; le pauvre est comme l'homme habile et prévoyant qui c.tpitalise les privatious pendunt sa jeunesse afin d'assurer toutes sortes de douc:curs à sa vieillesse impotente. Heureux ceux qui usent des chose-s suivant leur vraie destination ; de l'estomac pour en connaître Îes tiraillc- !1'\ents, de la pensée pour en faire litière à la fni, lk's levers et des couchers de so!cil pour e-n mépriser les splendeurs, des gras troupeaux pour faire maigre trois eent soixante-cinq jours par an ; leur salut est consolid6 .. ._.. Ainsi et mieux encore s'exprimaient dans le bon vieux : temps les gens bien pensants et pansés. Contraints par 1111 siècle railleur de changer de gamme, voici le petit air • qu'ils joueTJt: Si le mal n'est pas un bien, disent-ils, il egt du moins • une nécessité. La somme de jouissances que le bon D~eu a. mise à la disposition du genre humain est trop limit6e • pour que chacun pnisse en avoir une part, et la majorité est foi:tement intéressée à cc que le plus grand norribre ...pâ.tisse, car sans les privations qu'ils endurent, rien n'exis- . tsrait plus de ce qui excite 1~légitime orgueil des hom: mes vivant en société ; plus d'arl, plus de sciences, plus cle luxe, de civilisation du tout. La société, ainsi qu'on l'a dit élégamment, s'épanouit comme une fleur aux yenx eharmés qui la contemplent. Or, à quelle condition la fleur s'épanouit-elle <lans l'air pur et sous les rayons du soleil ? Cultivateur, vous ne l'ignorez point: à~conclition que les racines feront loyalement lenr métier souterrain, que la tige et les feuilles accompliront honnêtement leurs 1 modestes fonctions. Hommes à la face terreuse, aux mains noircies, vous ~tes les racines, la tige et les feuilles. Nou~, les abdomens proémirients, nous sommes la fleur, ,faites votre métier, nous ferons le nôtre. et vo~ yrux charmfs nous contempleront. ..... II. J'l:coutez maintenant la \'oix de la sciinee. uos animaux domestique..-:, cette richesse première du cul- mois on pour trois mois, et qui n'ont pas eucort• tivate1.ir; d'accroître et <lenrier }e<;ressources alimen- ' versé le montant .de leut· abonnement, qu'elles sont taires si insuffisantes, dont nons disposons aujourd'hui ; j' · ·, d • 'tt t d . d . 1 rnstammeut pr1ees e s acqm er sans re ar entre de créer d'autres produits économiques ou m ustne s, et . les mains <le .M )1. les agents chez lesquels l'abonpar là même de doter notre agriculture, si long-temps lan- b' <l l' 1 l nement a été contracté, ou 1en e envoyer ci- guissaute, notre industrie, notre commerce, et a société toute entière de biens jusqu'à présent inconnus ou négli- rectement à l'administration du journal, à Saintgés, 11011 moins précieux un jour que ceux dont les géné- Hélier ( île de Jersey ), 19, Dorset Street. Dans rations antérieures nous ont légué le bienfait." ce dernier cas, il suffira d'adresser soit un mandat Ecoutons l\I. Coste exposant les· résultats qu'on doit sur la poste ou un billet de change sur un des attendre de cette magnifique industrie dont Joseph :Remy banquiers de la ville de Londres, à l'adresse <le a cloté la Fra11C"e: "Il ne s'agit de rien moins, dit-il, que M. Louis PIANCIANI. d'élever les moyens d'aHmcntation au ni,·eau cles besoins." On prie ég-alement le.s personues qui re1iou velA la vérité 1\1. Coste a manqué à tous ses engagements; leront leur abonnement, d'en envoyer le pri:t.: <famais cet académicien et la pisciculture font deux, et C"elle- vance à l'adresse inrliquée, afin d'éviter tout reci tiendra les promesses <le celui-là. tard dans l'envoi du journal. Ecoutez cet ardent apôtre des réformes utiles, M. ·vrurcl, vantaut le système hygiénique et agricole dont il est question· dans l'Ami des Sciences : "Il diminuera d'un tiers la mortdité des villes et doublera le produit d, s cnmpagncs." ~t quand M. Ward parle de doubler le 1~rorluitdes campagnes, il reste de beaucoup au-dessous de la vérité ; 011 peut prouver qu'il nP-l'eût pas attciute, en disant <jmHlrupler. Ecoutez les commissions officielles instituées par les ministres de la guerre et de l'agritulturc pour apprécier la machine ù -vapeur de défrichement et de laôottr <le M!IT.. Rarrnt frèrr"- : clic résout le problème de l'application de la \·apenr à l'agriculture,-elle fait un travail égal ;).celui de la bèd1e, laquelle donne deux fois l'effet utile cl12 la charrue,- elle rendra toujoun, pl)ssible les labours profonds, et par là rendra à l'agriculture fourragère et à. la production ~erbagère des climats secs un sen·ice bien éclatant, - elle assainira les contrées empe~tées, - elle épargnera 1Jicn des \·ies dans les colonies, - elle fe-ra renaître l'activité dans les campagnes <pie l'inertie des hommes sorti., de l'esclavage ou atteints par <los eflfoycs mortelle~, condamne désormais à la stérilité, etc,_ ... Ecoutez les ingénieurs et les agronomes qui ont p11 apprécier par expérience les bienfaits du drainage ; ils vous diront que nous avons en France quelques million!' d'hectares dont le drainnge peut doubler, tripler les produits, au prix d'une dépense qui serait couverte dès la première aunée, et q.ue du même coup vous supprimeriez u11emultitncle de maladies endémiques. Desreudt·z aux. détails, Voic·i Guénon qui vons offre les moyens de réaliser sur la proùnctiou d'un seul article (le lait) un bénéfir.e annuel de cleux milliards. - Tout agronome vous dira que l'invrntion d'un semoir qui économiserait un quart rle la s~mence, vous proc1uerait une 6conomie Je grains, et par i:onséquent une augmentation de produ-ction <leplus de l 00 millions par an. -Songez à nos six à 1mit cent mille hectares de marais et à nos deux cent mille hectares d'étangs à dessécher ; à nos huit millions cl'hectares <le terres incultes à défricher ; aux côteaux dénudés qu ïl fa1it reboiser ; aux terres arides qu'il faudrait irriguer! Passez en revue cette grande mécanique agricole, et cette mat:hine à. vapeur <le défrichement, âme de la nouvelle agriculture, qui en 'dix heures laboure 21,400 mètres carrés rl'un ~ol moyen à la profondeur de 30 centimètres, et ce batteurtrieur américain de .Moffit, qui rend :l20 l1~ctolitres de blé en dix heures de tra\·ail ; et ces machines à moissonnN, à faucher, à battre, à couper, à concos3er; rt ces ing6nieux semoirs; ces innombrables machines enfin, qui, sous l'impulsion de la vapenr, Yont accomplir et accomplissent déjà toutes les parties du travail agricoli>, comme dans l'usine perfertio11n!>8d'antrrs nrnrhines font to11t le tnvail industriel. ' Compan x et ronclufz. Yictor :'.\In;)-1n<. 'fout ce qui concerne l'impression des livre11, brochures, discours, etc., etc., - 011 demande do livres de propagande républicaine, - doit être adressé à M. ZENO SwrnTOWSLAWSKr, 19, Dorset Street. ANNONCES ET AVIS DIVERS. A LOUER une MAISON, Coic Terrare, 4, St-Saviour~ Roacl, vis-à-vis Mont Plaisant, orcupée présentement par le capitaine Pre~ton. - S'adresser chez Mr. Zeno Swietowslawski, 19, Dorset Street, ou chez M. Le Ber, Honse-Agent, Queen Strret. J. BONNER'.r, T.\.lLLEl'R, F-nit et fonrnit à cles prix modérés. -- 3-'.:i,Gerranl-strt>et. Soho :s1prnrc,il Londres. HOTEL DU PROGRÈS.-CAF}; RESTAURAN1\ Tenu par J. LO HG l'F.<s, proscrit français. - Dînn à la rarte à. tonte heure. :B, Crrrat Chapd Strt>et, Oxfort Street, ::-oh• Squ:ire, à L.O~DRF.S. -------- A LOO Elt PRJ~SENTE MENT rnc Maison ou partie de Mail-Oil garnie .\ APPELEE BU DE LA RUE, Contenant en\"Îronhuit appartements, étahles et jardin, et m1 tNr11inàe cinq vt>rf:éPsqu'on eH libre cle lou<'r ou dt>nr rn• louer. -- te t01:t eH ~itué rlan~ la paroisse de St- L1111r1•nt, /1 deux miilt>~et (lci,ti clè la ville. - S'aclressn chez '.\lonsic111· .'.\fAL½J.. 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ET CONSIGNATION. u~e garantie su san e ~ sa con Lli e_' ve- Les semelles sont fixées avrc du laiton et ne I Il moule aussi les ornement~, le!' statut-~ t-t lllr pour les personnes qm voudront bien le laissent aucune aspérité ni à i'intérieur ni à l'ex- fournit rles épreuves à 1111 prix modéré.-20, Dnu- P. BEGHIN, négociantà. St.-H~lier (tle de charger de leurs intérêts. (Ecrirefra,wo). térienr. - On peut mar<'hcr à l'eau s111t, nuire à la i;trcet, St--Hélicr. Jersey\ 60, Upper Don street, agent et re- ·-- ---- - - - solirlité de la cha•1ssure. ------------------ Jlrésentant de plus de cinquante maisons ho1 1 EDOUARD Blffl ! --· - -· J"ERSEY. •orablcs de France, Belgique, Suis:ae, Italie, , A LA RÉCIPROCITÉ. Excellente Table d'Hôte. 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