Homme - anno II - n.30 - 27 giugno 1855

-SCJENCE .-. ' -SOLI DARITi~.- JOURNALDELADEMOCRATIUENIVERSELLE. ------------------------------------------------ - ·---- . , 1 (Jersey), 19, Dor~et ~treet.-Les manuscrits déposés ne seront I A:-.or.ETER_R~ ET CoLONTE!I: Ce Journal pa••ait une fol■ i•a•• ■eanalne. pas rendus. - ON s ABONNE: A J~rsey, 19, Do!"set str,eet. - :\. 1 U_n an, _8 slullings ou 10 fl'l\n es. Poun L'ÉTRAKGER: ,, Un an, 12 fr. 50. • ___ Londres, chez M. STANISLAS, 10, Greek-street, Soho Square, et I Six mois, 4 sh. on 5 fr. chez i\'1. PHILIPPE, (Pharmacie française), 281 Greek street, Soho j Trois mois, 2 sh. ou 2 fr. 50 c. Six moi~, (j fr. 25. Trois mois, 3 fr. ,50 o. ., Toutes lettre~ et correspondances doivent être affranchies et -Genè~e (Suisse), cl~ez M. Cor~at, lilirai;e,_ru_e ~uilla;1me-_Tell. l CHAQUE NUl\lÉRo: adressée~ au bureau de !'Imprimerie Universelle à St-Hélier -Belgique, chrz le~ lib.-.llf11dnd, chPZ Cas1rn1r,Monn1er, hbr. 3 pcn<:e ou 6 1,ous. '.l'oul!il les ahon11e1ne11• !il~ 11aie11t tl'a,·aau!t~- LESNATIONALITÉS., Nous avons à remplir un deyoir public envers M. Roebuck; nous devons le remercier publiquement, car ses nobles paroles sont un baume consolant après ce déluge <l'outrages et d'insultes qui est tombé dans le Parlement anglais, sur la tête des Nationalités opprimées. Il y a quelque temps, nous entendions déclarer que l'indépendance de la Hongrie serait un grand malheur pour l'Europe, et cela, par ce même Palmerston qni, en 1849, exprimait cette opinion (rappelée par le 0-lobe), " qu'une Hongrie jeune et vigoureuse serait pins utile au système politique de l'Europe que l'Empire épmsé, délabré de I' Autriche." Aujourd'hui, c'est Lord John Russell qui exalte l'incomparable valeur de l'Empire autrichien. Lui qui déclarait, il y a quelques mois, que la puissance et l'ambition de la Russie étaient tellement incompatibles avec la sécnrité de l'Europe que le ministère Pt la nation ang·laise foraient la plus énorme des folies s'ils ùépos11ient les armes avant <l'avoir réduit cett1• puissance ,\ des prnportious inoffensives pour la liberté de l'Europe; ce même noble Lorrl déclare aujourd'hui qn'il y aurait folie à exciter l'insurrection en Pologne, dont il reg·arde la cause comme fatalement désespérée, :Et voilà <le la Droite, d0 la Ganche. de tontes Jes fractions, les membres de la Ch.ambre qui se lèvent, répudiant tour-à-tour la cause des Nationalités, jetant l'insulte sur l'infortuue, raillant la liberté européenne, et ridiculisant les noms mêmes de Pologile, de Hongrie. d'Italie. comme n'étant rien que <les utopies, du Don Quiclwtisme, etc ..... C'était à qui montrerait plus <lemépris pout· les noble5 aspirations des patriotes opprimés, ù qui donuerait le dernier conp de piecJ au Lion, qu'ils ont l'étrange fatuité de croire mort! , An milieu de cette sc~ne lamentable d'insultes et de scandales, que l'Angleterre, je le crains, aura sujet de regTetter, M. Roehuck a entrepris la noble tâche de venger l'honneur des opprimés; et jetant le coup-d'œil prophétique <l'un homme d'Etat sur la logique des évènements, il a prononcé ces mémorables paroles : " Je suis certain, comme de ma propre existence, q~te le jour viendra où ces mots map;iques, Pnlo_gne, Jion_qrie, Italie, seront le cri de guerre de la Liherté, les précursenrs du bon gouvernement de l'Earo1w." Nous le remercions pour cette parole de consolation ù nos doulenrs; eu le remerciant, je suis ici l'interprète de millions d'opprimés. Oui, la prophétie s'accomplira, oui! j'en ~ui:-, aussi certain que de ma propre existence. Quiconque pénètre au fond des faits, sans se laisser aveugler par la passion des expédients 'incertains, sans s'arrêter comme les partisans clu Présént à l'aspect rnohile d'une surface ébranlée, celui-là doit être convaincu qu'il est tout-à-fai.t impossible à un Empire artificiel formé par le despotisme militaire de résister longtemps à l'impérissable vitalité de nations qui ont la volonté d'être libres. Et qui oserait mettre en question cette volonté de la Pologne, de la Hongrie, de l'Italie? Il suffirait de mettre devant ses yeux le miroir de l'histoire pour le faire rougir de sa propre ignorance. ,, L'homme peut perdre la meilleure partie de son âme sous l'abrutissante inflnence de la servitude, et la flamme divine' des aspirations à la liberté peut être réduite par l'oppre!-.sion à l'étincelle obscure ,l'un instinct inconscient; mais c,\tte étincelle est éternelle comme le créateur !ni-même. 'routes les horreurs de vos échafauds, ô tyrans ! et tous Yos malfaisants artifices, vos ruses diplomatiques, foi-• seurs de protocoles! ne pourront jamais l'éteindre. Et pourtant, ceux qui insultent les opprimés, qui parlent avec mépris d'utopies et de donquicliotisme, ils croient donc la vie éteinte eu Pologne, en Hongrie, en Italie? Dieu tcint-puissant ! Voilà donc les gouvernants et les législateurs de la G·rande-Bretagne? Qn'ils entendent et qu'ils pèsent Lien· mes paroles : L'Angleterre peut épuiser ses forces et son influence en essayant d'étayer le despotisme sur le Continent ( telle semble être sa politique); mais elle ferait remonter la 'l'amise vers sa source, elle remplirait ies mers des débris de ses îles, plutôt qne de pou voir empêclier l'affranchissement de la Pologne, de la Hongrie, de l'Italie. ]~lie peut prolonger les jours de notre souffrance, aggraver nos chaînes, et multiplier le nombre des martyrs; mais quant an triomphe de la régénération des nationalités, je mets au défi les forces et la puissance de l'Angleterre de l'empêcher. Les Nations sont. immortelles; et anssi longtemps qu'il v a11ra une nation polonaise, hongroise, itaiienne, è.lles aspireront à la Liberté,· elles lutteront' pour lenr délivrance; et, malg·ré leurs erreurs et leurs, revers, comme le vieil Antée pnisant une nouvelle force dans chaque défaite, elles marcheront tonjonrs en ayant- même ù travers le sang-. s'il le faut,- vers le triomphe snprême de la Liberté ! Voilà ce qne ~\T. Roebuck a la sagesse de prévoir. Honneur à lui: il s'est levé pour la défense des vaincus insultés, champion de l'honneur et de la vérité, prophète clairvoyallt au milieu des ténèbres d'un Ag·e de corruption ! Ces dernières années ont dissipé bien des pres1.i_ges,hien des illusions à l'égiml de l'Angleterre. Le moncle sait maintenant que la Cause si justH des Nationalités n'a rien à attendre <le la GrandeBretag·ne, malg·ré -les sympathies de son peuple ; et nous sa·vons bion que même la puissante parole de .l\f. Uoebuck ne peut détourner, an· profit de la Liberté, le fatal courant de la politique anglaise. 1 Lïnsulte sarcastique et railleuse est venue s'ajouter aux maux qui pèsent sur la Pologne, l'Itali<", la Hongrie; des Membres dn Parle(.ment, "nobles et honorables," entraînés par le <lésir de hrûlP-r un encens propice aux Dieux de Paris et de Vienne, ont oublié la pieuse maxime de l'antique Grèce: La tête de l'infortuné est sacrée même ponr les Dieux ! - Ils ont versé le venin de l'insulte sur les blessures saig·nantes de l'infortune; lflS paroles de M. Roebné"k sont un haume po!1r cette <lonleur; et je suis certain qu'il sera heureux de savoir que ses paroles ont consolé nos sentiment,, blessés. Qu'il soit bien· assuré, en retour, que " les trois mots magiques" accomplfront sa prophétie et seront un jour "le cri-de-guerre de la Lib.er- , E " te en .,urope. Le peuple français, j'en ai la (erme conviction, ce fils ainé d~ la Libnté ne fera point défaut au jour de rédemption. Un sombre nuage pèse sur la France, mais cela passera. Trois ou quatre années de criminels succès peuvent fasciner çà et là l'int.ellig·ence bornée de quelques parleurs; ce n'est qu'un moment dans la vie d'une N atwn. Un seul souflle de la poitrine oppressés du Peuple français suffira pour disperser ce nuage à tous les vents, comme fut jadis brisée par la tempête la puissante armada de Philippe II. Et cette puissante poitrine retrouvera son souflle, cela ne foit pas question : ce n'est qu'une affaire de temps. Mais précisement parceque c'est seulement uue affaire de temps pour là Frallce, comme pour la Pologne, la Hongrie, l'Italie, et, permettez-m.oi d'ajouter aussi, l'Allemagne, je doute qu'il ait été sage au Gouvernement et au Parlement de faire pleuvoir l'insulte et le sarcasme sur ces nations. Répudiés, foulés ·aux. pieds aujourd'hui, ces peuples seront demain les maîtres des destinées de l'Europe. Et s'ils sont les maîtres? demain, <lans une semaine, dans un an ? Et s'ils sont les maîtres et se rappellent vos insultes? Et ils s'en souviendront! ils se rappelleront comment on s'est joué .des plus légitimes espérances du Continent, comme l'a si bien dit M. Roebuck.· Qu'en résultera-t-il? L'avenir de l' Ang·leterre est-il si solidement assuré au gran<l-line du Destin, qne vos gouvernants ne voient aucun danger ù blesser les sentimen~s. à iusulter la confiance, à répudier la bonne volonté <le . tout un Mon<le? Vons pourrez en avoir besoinvous en anrez besoin; et dè5 lors, était-il prudent, était-il bon d'insulter à tout un- .Monde? Vos nobles et honorables hommes d'Etat n'ont-ils d'autre encens à brûler sur les autf"ls du Des.potisme qu~ l'insnlte aux Nations immortelles t Je ne crois pas qne la guerre où l'Angleterre est· engr-igée puisse aboutjr à une position décisivo quelconque sans le concours des nationalités. V out, verserez votre sang·, vous épuiserez vos trésors. sans arriver ù tl'autre conclusion qu'à <le misénthles Quatre Poiuts, dont j'ai dénoncé la bassesse ù Hanley, dès qu'ils forent posés, vons avertissant en même temps que, tout pitoyables qu'ils fussent, ils seraient rejetés par la Rus~ie sm1s vous donner l'Autriche, cette chère alliée .... "jusqu'à un certain point" (Moniteur français). J'e ru;, comme <le raison, traité <l'ntopiste, de rêveur. Aujourd'hui, tout le monde avoue que les Quatre Points s011tce que j'avais dit <lès le début: .-, une fraude, une embûche, une tromperie." Et l'Autriche, la chère Autriche! que fait-elle~ Elle reste dans les Principautés, gratifiant drs bienfaits <le sa loi martiale les Roumains trnhis, et mettant à prix la tète <les Hongrois qu'on rencontrerait en M ol<lo-Valachie (téxtnel). Vous agitez le monde par de sanglantes commotions, sur ses frontières; et elJ.es'en inquiète si peu qu'elle réduit en ce moment son armée de 100,000 hommes. Pourquoi pas? Elle est amie avec la Russie; et vos Ministres c~tvotre l")arlement pre1~nent tout le • soin possible de lui bien persuader qu'elle peut humilier l'Angleterre, se jouer d'elle, et la tromper, sans que vous osie~ jamais toucher anx trésors inestimable de son Despotisme militaire. N'ave:r,- vons pas nne troisième province ù lui offrir? Lll Servie, peut-être? Nous en repar(erons. ,f e vous le répète : sans le concours des Nationalités, vous pourrez nhoutir à une paix tro'mpeuse, à une fraude, ù un pieg·e comme les Quatre Points;- mais quaut à décider cette Question <l'Orient qui, si vous la laissez indécise, encrloutira votre avenir • ,:, . ,·ons ne le pon VPZ pas sans nous. Bientôt. peutêtrc>, 11ouspourrons agir sans vons Pt même malgré vons ; vous ne poun·z vaincre sans nott!;, malgré l'union des forces du l' A ugleterre et de la France. Ceci est certain, infaillihle, en dépit de toutes Je;, victoires dont peut se vanter Pélissier. Si cependant vous vou!t-'Z vous eu remettre à la Providence ou vous satisfaire <l'une paix frauduleuse chèrement achetée de votre sang et <le vos trésors, foitc11 comme il Yous plaira, c'est votre affaire. Cela nous est indifférent, nos f'spérnnees reposant sur une autre base. Mais pourquoi donc amonceler vos insultes sur la tête des Nations opprimées, quand les plus aveugles même sentent que !'Avenir renferme plus de mystères qno n'en pe11vent rêver le~ philosophes ~ ..... . Pour les Peuples, il vaut mieux peut-être ne rien devoir à l'Angleterre ; leurs égards pour elli" auraient f'nclrnîné lt'urs résoluticms et compromi:; leur politique. Ils échappent ainsi au daug·er d'une intervention libérale de Bonaparte et do l' Angleterre dans leurs institutions à venir. Nous voyons en Moldo-Valachie ce que produit cette intervention.· M. Cobden, avec une g;énéreuse indignation, "a rougi de voir le nom de Lord J·ohn Russell attaché à cette dernière affaire ; '' et l\f. Roebuck a stigmatisé "cet acte indig·oe d'un Ministre ang·lais. se rangerint parmi les despotes de l'Europe pour écraser un peuple indépendant et lui enlever l'administration de ses propres affair~s._" A ce danger, du moins, nous avons échappé. , Selon Sir E. Bulwer Lytton, nous échappoQs encore à un autre danger. V 6ici ses mémorahlfs paroles : ":Orins une g1~erre qui entr11îne les op.inions libérales, ce que je craindrais le plus, c'est de voir trahir les espérances de la Liberté ; c'ei't de voir les Monarchies dli France et cl' A..1:îileterr~

dès qu'elles pomraient obtenir une ptiix conforme au but qu'elles se sont proposé en comm('nçant la guerre, abandonner les auxiliaires qn'elles a11rai.1mt leurrés et poussés à,la révolte, et rendre au Despotisme le 'Droit divin' clemal gouverner!" Le très honorable baronnet n'est pas flatteur pour l'Angleterre, mais il a exposé franchement les faits. Nous l'en remereions, et nous rappellerons cet avertissement. Nous avons donc échappé à ce péril ; et s'il en est ainsi, il est peut-être bon que d'autres nobles et _qentlernen aient pris la peine, avec leurs insultes et leurs accusations, de dispenser les Peuples de toute gratitude, en élevant un mur de séparation entre l'Europe de l'avenir, et l' Anglererre systématiquement aristocratique et monarchique. Spectateurs désinterressés, nous pourrons examiner avec impartialité l'objet et les éventualités de cette guerre. Louis KOSSUTH. «Jo1·11·espond~mtce de • Pru·is. 22 juin 1855. Le Moniteur de M. Bonaparte vient .de ca.tlvoquer pour le ~Juillet, en se~sion extraordim1ire, les deux petits conseils d'entérinement qui s'appellent le..Sénat et le Corps _Législatif. Il s'agit de foire accepter et signer pur les Chambres comparses, 1onks fes dép0nses .11011 pré- _vues et non votées qni oat en lieu dans l'exercice courant. Celµ' peut s'élever à uue centaine oe millions qui seront portés aux extr.aordinaire,s, sans qu-e le moins du monde soit déraugé le fameux équilibre de M. Bineau. Le secoud motif de convocation est encore et toujour-s, la nécessité d'argent: le dernier emprunt • a été dévoré, comme le bœuî gras, et l'on a besoin . d'un versement nouveau dans lu futaille de•.;;Danaïdes impériales: on se contentera cette fois de 700 millions qui, portés au grand livre.élargiront la <lette et nous feront decendre un dég~é de plus vers la banqueroute. . $oyez certain que tont. emprunt étant matière aux diverses escroqueries de la spéculation, réussira par ce temps d'empire, et que les 700 millions • ·seront encore enlevés par l'agiotage et les fonctionnmres. ' Mais l'abîme se creuse de plus en plus sous la planche impériale, et, vienne la débacle, adieu la ·rente! La campagne électorale, pour les conseillers au département, n'a pas été politique sur tous les points : dans les deux tiers des collèges, o~ n'a pu compter assez de suffrag·es pour coustituer le ving- -tième de l'appel ; mais çà èt là quelqnes actes • d'opposition violente se sont produits. Ainsi, dans la Charente-ll)férieure, le pays privilégié du Césarisme, il y a six ans, la serre-chaude des souvenirs et des _r1loires, on a eu la cruauté d'éliminer M. Ernest ·Baroche, un petit drôle, digne fils de SOJl père qui est où vous savez, sur un des grands coussins. Les vignerons 9nt déclaré que le sE>cond •empire les avait volés, et qu'ils n'avaient qne faire des petits seigneurs qu'on leur env'oyait des cuisines - de Paris. Ils ont nommé un candidat sans étiquette ; et le maire d'Angoulême, à so!1 tour évincé par son peuple, a donné sa démjssion. n'o- . ~ant siéger ni rester <levant l'élu, cadavre de 1848. ' • • Les légitimistes ont ouvert leur deuxième campag~e. Il y a trois ans, ils votaient et fai~aient vbter pour Louis Bonaparte qui, <lisaient-il~, les sauvait du déluge. Aujourd'hui, qu'on a moins •peur 'et qu'on y voit moins rouge, on fajt. voter pour les intendants, les gros fermiers et les valets de chambre .. C'est ainsi que l'homme d'affaires de Mme de l\f ouchy, dans l'Oise, vient d'~tre promu • au grade <le conseille!' départemental par l'effort combiné des deux branches. La fusion s'essaie, et pour rivale à l'aristocratie de l'Empire, elle pose sa valetaille. On ne. doit pas oublier que le peuple ne vote plus depuis Déc~mhre. rroutes les élections, aujourd'hui, sont litige entre les valets. • • • . Voici cc que npus lisons dans !'Indépendance IJ.cZqe, organe des empires, des fusious, <i;espré- ' tendants, des cours et basses-cours : •.. Le retour de la maladie de la vigne due à la " persisüince des temps pluvieux, avait produit et • " doit produire encore dalls nos mêmes contrées . " ui;ie véritable ë!ésolati9n. Il y a ~pécialement '' entre Nîmes et ~ontpellier une'population assez • " 11.ombreusequi vivait uniquement des industrie;; • " ~~i s_e,~att~.c~en à la_cul,ture <:i.ela ".igne, à_s~s L'HOMME. 1\'Iercrccli 2i Juin 18:j!")_ " produits et qui se trouve dans un é_tat de souf- " franr-e; il est question d'un prqjet de co{onisation " en Algérie pourfaire rivre les plus nécessiteux." Colonisation, c'est-à-dire transportation! Le coup d'Etat Q'avait pas assez donné, clans cettf" région méridionale où l'on avait, pourtant, dépeuplé jusqu'aux métairies. Il faut E;nlever de nouveau; cette vieille terre de la N arbonnaise,ne peut plus, sous l'empire, nourrir ce qui lui reste de vignerons! On va les jeter en Algérie, comme les grandes et riches fournées des pontons, à la merci des pestes et des saisons changeantes, sans instruments, sans capital, sans secours. Il paraît qu'avant de se livrer à l'étranger, les conspirateurs qui travaillent sous Bonaparte ont besoin d'atfaihlir et cl'écrêmer encore après tous nos malheurs. Il y a trop de bras, trop de sang, trop de forces vitales dans cette France qu'ont si bien saignée pourtant le Deux-Décembre et la Crimée. Prospérités, splendeurs et gloires de l'empire: il faut transporter les ,nécessiteux! M. Bonaparte était, ces jours derniers, comme la vigne, comme le blé, comme les noyers, comme sont le commerce, les industries et l'agriculture. Il avait les esprits bas et le corps dolent, si dolent que la Faculté convoquée dans ses primats et grands officiers ne savait trop qu'en diré; on l'a saigné deux fois,cette majesté du crime et du sang; on l\1.mise aux bains froids, à la neige, car il y avait orage aux tempes et transport au cerveau. C'ôtait la den:ière dépêche .de la tour Malakoff, Cf'l!e q11·011 a gardée cinq jours, la dépêche de la rni11e sautée, la dé~ êche du petit Kremlin qui avait jeté l'homme dans les convulsions. Que voulez-vous? 1\1. Pélissier avait promis de si grandes victoire-:, et l'on avait orgànisé sur cc programme de si belles fêtes avec ma<lame Eugé'- nie, qu'on tombe dans les fièvres chanùes au premier échec. Mais cela n'est rien ; la P ro1·idence-.<JG1ll"<'mement s'est relevée de cet accès. Ce n'est point comme à Sébastopol où cenx qni sont frappés dormiront éternellement; le Monsieur des 'l'uile- . ries ne s'expose qu'aux petites migraines de la victoire manquée. Il se garde bien d'aller affronter les obus et les balles. Il n'aime guères que le . feu des rampes, au Vaudeville, au Gymnase, au Palais-Royal. Ce sont là ses bivouacs de hataille. 'fnndis que cet <;>mpereurdu poignard et <ln flop-Hon se couche ainsi clans ses joies bourgeoises, les paysans menreut; là-bas, dans les rangs, et cenx qui resteut, vieillards cussés, voient partir leurs derniers cadets, espérance perdue pour la semence et la moisson. Après l'emprunt on va lever cent mille hommes. 1 combattaient depuis long-temps ces diverses mesu4 res et surtout l'impôt du timbre, comme contraires à la diffusion des lumières et à l'éducation d'uu peuple qui n'ayant pas le droit souverarn du vote, devrait avoir au moins celui de l'étude; mais l'oligarchie anglaise plus exercée, mieux faite aux ruses qu'aux violences, a résisté long-temps, et, lorsqu'elle a consenti à la modification qu'elle vient de soumettre à la sanction royale, elle a eu grand soin d'y laisser une clause contre la propagande. • En vertu de ce dernier Bill, tous les journaux pourront être distribués et vendus, sans timbre, sans livrée du Post-Office dans le lieu de leur ·,pnb1icatiou, mais le droit de circulation dans le Royaume-Uni sera frappé d'un penny par feuille, ave~ timbre particulier, et ile plus enrégistrement préalable sur les registres de l'Administration, à !'Hôtel-général des Postts(coût.5.schilllingù Les joun,aux ang,ais trouveront, sans doute, une amélioration véritable dans cette dispüsition nouvelle qui les affranchit de la marque, en leur lien de naissanoe, mais l'impôt de circulation reste bien lourd, et la presse du peuplé payant taxe, comme la correspondance des banquiers, n't:m sel'a gaère allégée. . Ce bül est boiteux ; il serait plus qu~ cela pour nous journal étranger-qni ne faisons point la sp~culation de l'annonce et dont la cliente!le est errante sur tous les chemins du monde, si nous étions astreints comme circulation -et comme transit à l'impôt édicté par l'Acte du Parlement. L'une des circulaires ,administrativ.e.-,que nous ayons rec;nes de notre succursale de postes étahlit bien que les ]tes de la .1.1fancfte si.)l)tassimilées, . dans le cas, à toutes les prov~nces dn Royaume Uni, mais la loi, dans son dispositif général n'en fait -point meu tion, et jusqu'ici les j ouruaux français, ùans ces îles. {1taient.exempts dn timbre, à la conditi1 011 qu'ils ne parleraient pas les deux langues . Il est donc impossible que la loi se taisant et le contrat <l'abstention étant exécuté, le droit Iocc:1 et. spécial qui n'a pas été publiquement, expressément aboli, ne reste e:itier et vivant . Que si la servitude était déolarée générale, nous ne.comprendrions guè4·es quïl n'y eÎit pas instauce de-la p1:esseet surtou-t intervention des •Etats_. .M.ais, ici, le gouvernement est un peu comme son île qui se laisse manger sur tontes ses grèves'! Si nous avons parlé si' longuement de ce détail de loi, fort en dehors de nos études et d,e notre propagande, c'est que son application entraînerait pour nons de graves conséque11ces. . .N on.s n'avons pas à les dé,velopper aujourd'hui. Nous attendrons. . . L'or et le sang des peuples, voilà la vie <les cm- - pires ! Ch. Rrn. J. ,J. LA LOIDUTIMBRE. . . L' Ang·leterre a, dans sa tradition féodale, beaucoup de lois répressives contre les écarts de la pres·se, et la· civilisation, dont elle parle ·si bien, serait épouvantée si l'on ouvrait à tous les yeux le riche et vieux écr,in des anciennes barbaries contre la pensée : il n'y a pas deux s_iècle, qu'on mutilait !'écrivain - témoin Daniel Foë - pour un pamphlet, pour une satyre, pour nne épig-ramme envolée, et le célèbre Junius, le premier pol~- mi.ste de l'Angletèrre, n'osa jamais &igner ses lettres, quoique sur son pseudonym~ eût rayonné la gloire. A11jourd'hui, l'on ne coupe plus la lang·ue, ou le poing; ou le~ oreilles, on n'attache pins à l'infâ~ne pilori des exécutions publiques, le poète et le philosophe qui ont touché aux têtes sacrées, mais le génie fiscal d.ç l'Angleterre a su trouver d'autres 910s.ures, et~~ presse qui est libre, comme le ·rayo1J, grâce aax m~nrs plus fortes que les lois, la presse a des entraves d'argent. L'imprimerie' ne lui est ouvf•rte que sous une responsabilitê rèdourâble qui la livre au b.onplaisir dy l'agent propriét~'ire, ce qui pour· elle équiv~\lt à la servitude de .Frnnce ayant nom cautionoemçn~. ·n y a de plus le timbre qui (rappe les feuilles d'un -impôt proportionnel, et les rend à p.eu près inaccessibles au peuj)le, sur tous les marchés de vente. Le papier anglais, enfin, ou de provenance anglaise étant d'obligation, dans re pays du libre ~change quand mê1ue, 'c'est une troisième servitude qni fait de la publicité le monopole des riches. rrons, les j_ou_rnauxp_opulaires ~u ~oyamne-Uni Depuis quelque temps on parle beaucoup en Europe des KNow-NoTillNGS et de leur co11spiration contre les races étrangères qui vont chercher asile, aux foyers libres des Etats-Unis. Tous ceux de la misèré et dt' l'exil-et le nombre en est grand par ce temps d'empire- O11t i11t{1rêt à co11naître à fo11d la politique de la nouvelle secte ou, pour dire plus vrai, de la lig·ue exclusivement américaine qui se forme là bas. Voici ce que demandent les Know-N othings de l'Ohio qui nous semblent avoir résumé dans leors , propositions, le thème entier de l'~COLE NATIONALE. Nous reviendrons sur cette thèse, lorsque la convention générale qui tient ses séances a Phila- • delphie, ·aura dit son dernier mot. A première vue, pourtant, nous croyons pouvoir déclarer que les Know-N othings font fausse route. Que serait, en effet, l'Amérique, si les émigrations européennes ne lui anJÎ'ent donné depuis deux siècles les forces i;n'atérielles et les idées qui l'ont faite si 'grande ! Repousser l'homme est chose impie, quelle que soit la terre, mais du côté des déserts, n'est ce pas. folie? On lit dans le Pro_qrès d~ New-York: LES KNOW NOTHINGS DE L'OHIO. Les Know Nothings de l'Etat de l'Ohio se sont réunis en convention à Cleveland pour y disouter le programme du parti; il a été réùigé dans les termes suivants: Pendant la session annuelle du comit,f d'Etat, réuni à Cleveland le 5 juin J 8.ï5, il a Né adopté, comme exprimant les sentim(•nts de !'Ordre de cet f.tat, le programm~ •qui suit, dont il sera donné, connai6sance au public sous la .signature des membres de snn bureau: 1. La liberté, religieuse illimitée, m;iis séparée de la. 1.

politique; hostilité aux influences tecclésiastiques dans les' affaires du gouvernemet1t ; égafüé ,·des droits pour tous les émigrants naturalisés qu,i sont Américains de, cœur et d'âme, et ne doivent aucune allégeance temporelle pour cause de religion, supérieure ·à celle due à la constitution. 2. Àucune intervention dans les droits des citoyens déjà acquis par les étrangers, et protection de la loi_à tous ceux qui émigrent honnêtement par amour de la liberté ; •mais exclusion des pauvres ·étrangers et des traîtres, et :refus d'étendre le droit de suffrage à tous ceux qni immigreront par la suite, jusqu'à ce qu'ils aient réaidé vingt et un ans aux ·Etats-Unis et se soient soumis aux lois de naturalisation. 3. Opposition à toute organisation politique composée exclusivement d'étrangers ei aux compagnies militaires étrangères, ainsi qu'à loute tentative d'exclure la Bible des éc:oles soutenues par le gouvernement. 4. L'esclavage est local- non national. Nous nous opposons à son extension dans •tous les territoires et à l'angmentation de son influence politique par· l'admission dans l'Union de tout Etat à esclaves ou autrement; nous demandons au gouvernement géné-ral réparation immédiate des grands préj uùices faits à la cause de la liberté et au caractère américain par le rappel du compromis du Missouri, et l'introduction de l'esclavage dans le Kansas en violation de la loi, par la force des armes et la destruction de la franchise {>lectorale. 5. En humble imitation de la sagesse de Washington, nous nous opposon~ à toute intervention dans les affaires • des pays étrangers ; cependant, lorsque des occasions opportunes ~e présenteront, nous ne retirerons pas notre sympathie à tout peuple aspirant à devenir libre. 6. Appui à l'industrie et au génie américain c_o_ntrela politique contraire des nations étrangères, et facilités au 'commerce interne et externe par l'améliorat\on des hâvres . et rivières et la construction de routes nationales unissant les diverses sections de l'Union. 7. L'union de ce~ Etats rendue perp'étuelle par un serment de fidélité à .la constitution. 8. En ce qui concerne la politique d'Etat, nous recommandons chaleureusement l'économie et la réforme, une modification ùu système oppressif de la taxe actuelle et un.système libéral d'écoles publiques. Tnos. Sroo~a:rt, prtssi<lent. Jon:-1 E. REJrn, secrétaire. LA TOUMRALAKOFF. Elle ~'écl;1ire enfin, de son vrai jour qui est une •1ueur d'enfer, cette guerre-carnage, cette expédition-boucherie, où se sont jetées deux civiiisations qu: se disaient étoiles. Conçue dans les rêves oisifs et lointains d'un aventurier, Agamemnon du crime, ouverte par. un capÏtîline de guet-à-pens que la mort a 1:av1.à 1outes les ·justices, cette campagne, depuis s1x mois s'e.;t traînée de surprise en -surprise, d'embû- -che ;n embûche, et sans qu'un seul coup décisif ait été tenté, des légions entières ont disparu sous les souffles empestés ou sous les neiges. Maintenant, c'est enfin l'heure du canon: La mitraille déchire les hommes, les mamelons, les tours • sa voix éclate à travers les vents et la terre ' de bataille est pleine <l'agonies. Ils ont envoyé, là bas, pour presser le pas de la mort, un de ces hommes de proie qu'enivrent les chauds parfnms du sal')o-,une de ces natures militaires dé~radées par les habitudes du meurtre, et qui :verraient tomber dès armées entières, co·mrriedes épis, sàns s'émouvoir. C'est' le capitaine par excellence pour les belles orgies de la mort, et cette fois, on ne se _p· laindra point des lenteurs philosophiques du commandement! Depuis un mois qu'il dir,ige le siége, voilà trois batailles acharnées, coup sur coup, à la balle, à l'obus, à la bayonnette; tout était en danse! et les hautes m~isons alliées qui ne comptent guères les morts, après le deuxième bulletin, étaient énivrées, rayonnantes. .Le Mamelon Vert est pris ! Tapissiers, déroulez vos guirlandes,. poètes, alignez_ vos str~phes, prêtres à la blanche étole, remerciez le dieu des ar- ,mées. Aujo.urd'hui le Mamelon, à demain la Tour! Ils avaient, en effet, -à peine enterré leurs morts - quatre mille morts, quatre mille de tes fils, de tes ouvriers, de tes laboureurs, ô France ! - et déjà l'on massait les colonnes, on liait les gerbes pour la prochaine fauchée. Le fil électrique avait -porté la parole de Paris: il [allait à l'homme des f'fuileries qui cherche les signes, les dates, les .étoiles, il !ni fallait, pour le 18 Juin, un petit Austerlitz, qui pCtt foire oublier Warterloo: mais la Victoire· encore une fois a reculé devant cette date fatidique, et le télégraphe, ailé d~ la pensée quand . .,. 1 il, porte les ordrf's du ·maître, ·le. té-légraphe est . 1 1. '' • za Garde 1neurt ici, 1 mais nef se 'I èncl'pas _: ·aux muet, qnand il faut parler dès morts. • tranchées." . . . Ainsi, des fantaisies d'anniversaire, des spécula- La Garde a ·aussitôt "demandé •à être U:n·peu tions de dates et de .souve11irs, la politique des moins ménagé<-",et ses 'Vol'tjgéùrs ·ont. pris part aux hallucinations, <lesrêves, voilà le grand esprit qui combats des 22·et ~3 Mai. Mais le 7 J·ufo, ce''s6nt •décide, des opérations, des stratégies, des j'oùrnées, ·encore les soldats d'Algérie ( y compris' li:>s indi_qèrles dans cette guerre atroce, et d~s hommes se rencon- ou turcos) .qui ont donné le plus ·et le plùs souffe'rt. trent assez miséntbles pour servir, courtisans :::iux Les notes diplomatiques et les articles dès· orga- •tranchées, ces stupides entraînemens du fatalisme nes officiels publiés sur les Conférences n'éclairciset de la folie: On joue d·es divisions entières sur sent pas la situation. L'attitude del' Autriche est une carte, sur un noi:n, sur un rêve! décidément pacifiquès; elle réduit son arméfl de Les deux gonvernements ont fait silence der- 140,000 hommes; mais elle reste dans les provinrière .le désastre. On voulait endormir, un mo- ces danubiennes, où ses soldats semblent avoir ment, la douleur publique, espérant peut-être mission de provoquer par leurs insultPs, les Rouqu'elle s'éteindrait ,dans un triomphe nouveau : mains et même les fonctionnaires turcs, à ûne rupmais dans leur inquiet laconisme, les premières ture ouverte. Les étrangers eux-mêmes ne sont . dépêches ont assez parlé. pour que la terrible· vé- pas respectés, et les g·o'uvernements occidentaux rité soit connue; et la France qui a l'oreille faite ont la faiblesse de ne pas soutenir ceux ~e leurs au malheur, ne s'y est pas trompée; elle a com- _ag-e~sdiplomatiqn~s _qui luttent contre l'Autriche. p1~squ'elle avait à pleurer sur une nouvelle héca- 'Le-Hospodar tle Moldavie, G. 'Ghika, a vainement tombe. refosé ·de soumettre son pays à la loi martiale; elle Ce qu'il y a de plus grave dans cette rencontre, a été promulguée malgré lui; et son g:en'dre vient c'est que la vieille et redoutab~e p0litique militaire d'~tre tué en duel p:ir nn officier autrichien. des Rnsses s'y est démasquée dc.rnssa str:itégie de Le -Bourbon de Naples vient-d'ordonner l'exémort. 'La p«rtie de la tour où les ennemis avaient eut.ion de deux Sicilierrs, de1.1x•patrrè1tès, " pàr lés posé ·le pied a sauté, et ce sera ainsi, de mnrnillf' mains de b g~rde civique cotriµosée de leurs cama• en murnille, de eorniche à corniche, de pierre à rades d'enfance !" . .pien'e jusqu'à la dernière maison de Séhastopol. L'opiniori publiqhe;en A:ngl_étefre, esftrès exNous l'avons dit et répété cent fois, depuis le cit{~epnr les nouvelles·ae·lh l3ultique, la garnisou commencement du siège, Sébastopol sera volcan et de Hango ayant ussailii, saris sommation, l'éq~itomheun, • comme Sarrngosse : les armées alliées page d'une chaloupe parlement~.iire dn Cossa/k j<imais n'en reviendront! ramenant des prisonnif'rs finlandais; les Finlandai!. Mais à quoi servent les études et les calculs? A ont été tués prir les Russes ainsi que les Anglais; • ff i.101 bon les prophéties ét les avertis~ements -~ et les Anglais aemandent qu'on châtie la forteresse L'Ang·leterre est e11traînée par son mauvais génie cle Han2;0. - Les Russes racontent les faits à leur qui est l'alliance, elle ira jusqu'an bout· et jusqu'à _manière, et ~e plaig-ne11t à lenr to-ur du sac de l'abime; a:nsi le veulent ses vieillrirds tretnbleurs, Kertch en Crimée, où la vie. des habitants ll'a pas sP.sLords de l'a terre. de la banque et du coton. ·été respectée par les pillards. · ' Enco,re un royaume qui s'en v.a ! Le C/,mr Alexandre, par un t1kase, n décidé que Laissons passer les morts. la régeuce, en. cas de mort, serait déférée à son ·Ce qn'il y a de certain, ce qui, pom tous, aujour- frère Const.intiu; lïc:npérll.trice sehiit seulement d'hui, doit être .un fait éclatant, c'est que dans la tutrice de ses enfants. . guerre défensive, et même sur les points extrêmes, Le Parlement s'occupe en ce· tnôinent d'un bill on ne réduira pas la Russie en n'engageant contre renforçant l'o!)serv.ance du Dima11che d'.u'n~faço11 elle que des forces régulières. Le désustre de tellement rig·oureuse ·que la popuhîtion syest émue; Moscou se renouvellera t()ujç)Urs sous le pas des dimanche, plu'sietfrs milliers de personnes étaient armées, aujourd'hui l'incendie, demain la. mine, la réunies dans Hyde Park, applaudissant aux hapeste ou la neige. Les villes sauteront avant d'être rangues d'orateurs populaires, et accueillant de violées et les campag·nes ~e forant désert. lem;s huées les càrros_ses aristocratiqties. "Allez Voilà les chancn~,· e!Jfà~_disentles destinées! à l'Eglise," criait-ou -a'ux. nobles ,partisans <ln bill La Rnssie étant u;1,pr~.ncipe n~ peut ètre enta- regardé comme restreiu-nant encore la liberté des mée, ne peut être réduite que par un principe, classes industrieuses sous prétexte de piété. Les et d'instinct nos soldats le comprenaient bien qnand huées sant devennes tellement menaçantes que lord ils se ruaient sur le Mamelon vert au chant de la . et f .adv Wilton, Lndy Granvifle, le Duc et la DuMarseillaise: ou eLLtdit qu'ils avaient besoin d'en- chesse ·de Beaufort ont df't clescenare de vditnre, tendre la vo1x de la Révolution, et <l',invoquer cédant à l'irritation populaire con·tre les distractions sa 2;raade âme avant d\lller à la mort. aristocratiques en un jour qu'on r·i:é'teud res·érver C'était comme la purification des glaives ! lé.9alement à Dieu. Le Times espère que çette Charles RIBEYROLLES. manifestatio'n empèèhera.la l9i d~ passer. .. Le mouvement pour la Réforme _ç1dministrativ.e Bewue tle la §eeDtaiue. Après 15 jours de silence~ les Gouvernements ont enfin publié un extrait des tristes nouvelles que le télégraphe-soi-disant interrompu à diversés reprises - leur apportait de Sébastopol. Les armées alliées ont essayé d'emporter d'assaut la rrour Malakoff et le Redan,· retranchements fortifiés dep~is- le comrnencement du siège d'une manière formidable. Après une lutte acharnée. dans laquelle les Français ont pénétré dans les fortifications de Malakoff, les assiégeants ont été repoussés jusques dans leurs lignes. On assure même que les Russes auraient repris po~sessiou pendant quelque temps du Mamelon Vert, d'ailleurs repris définitivement par les Français. Le carnage a dû être affreux, surtout si, c-omme le bruit en court, les Russes ont fait éclater des mines qui auraient anéanti des masses de combattants des deux armées: Les Ang-lars ont perdu le • g-énéral J ohu Campbell et 18 officiers ; le général Pélissier n'a pu vérifier le chiffre de ses pertes. Le b·énéral Pélissier aurait demandé des renforts, et serait en outre etPfroid avec Louis Bonaparte; non seulement il refusera'ït d'obéir aux ordres d~ Tuileries, mais eucore il n'enverrait que de rares dépêches, sans s'expliquer sur ses plans, sur ses opérations, dont· il craint de livrer le secret. - La Gard-e impériale n'est pas vue'de bon œil par les autres troupes, surtout par les corps d'élite d'Algérie, toujours envoyés aux ~postes les plus dangereux, tandis qu'on laisse la Garde en réserve. Il y a un mois, un zouavè afficha sµr uue~tente: .- gagne du terrain en Angleterre. L~ vice-président de l'Association, M. ".rit_e. a été nommé . député par les électenrs de 13atli, bien que s011 concurrent, llll consrrvateur, se rnt aussi d(-tclart'.1 pom la réforme. Un grand meeting a été ténb dans Drury Lane, à Londres ; parmi les orateurs entendus, on remarque M. Layard et d'autres membres <ln Parlemecit ; Charles Dickens a envoyé son adhésion. M. Layard a présenté au Pa_rlement sa mo'tion. pour la Réforme, conçue en pes termes: La Chambre voit avec un chagrin profond et' croissant l'état de la nation et est d'avis què l;:i manièrè dont le mérite et le talent ont été s-acrifiés aux influences de famille et de parti et à un attacheme!1t aveugle pour la ro-it~ine,a_donné )i~u ~ d~ gi·ai1~es.ca1ainités et menace de Jeter du discredit s11'rle caractère national, et d'amener sur le ·Pays de . graves désastres." M. Layard a développé sa motion avec autant de modération et dé convenance que de talent, au dire même du Times. M. Layard ét ses amis ont reproché au ministère de se borner à d-emesquines modifications qui laissent subsister le Système, féodal et vénal tout ensemble, que le pays vent renverser de fond en comble. . Les 1'orys se sont ùéclarés pour la Réforme ... mais sans toucher à I' Aristocratie, et 'tout en faisant présenter par Siz: !3ulwer un ~~nen_demen_tmoins précis et pins modere que la mot10n, ils ont v10lem· ment attaqué le m_inistère. Lord Palmerston, en se déclarant réformiste au même dégré que ses adversaires, a rallié toutes les fractions contre la motion Layard, rejetée par 359 voix contre 46. , La Cnambië a voté l'ame11demeot de M::Bulwer,'

L' HO ~i M r:_ - l\Ierr.redi :l7 J uiu --------------·, .---------~-- ---------------------~------------------.._---- ~ na&udemcnt aocepté par .te minist~re pom 1!,·iter d'en être renversé. , Ecoute.: ··:u. r.· GcoffrO\' S11int-Hil:iire exposant ]P. b11t 1 de l:i. Soci(,té zoologiqné ·1l'acclinrntion : "li 11e i;'agit de ·:' A_VIS. "J'ai' eu tort," a dit 1\-1. Lay.ard~ p;:rlant an m(teting des répugnances ,du Parlement pour les mesures radicales. H Ma motion ,porte : La Chambre voit avec inquiétude l'état -du pays ..... J'aurais dO. dire : Le p~ys voit avC'c inquiétude l'élat de la Chambre." \·rien moin:s, dit-il, qne cle penpl<'r nos champs, nos forêt~, , _ N 011s préve11ons les personnes qni se so11t ahon1 nos rivières d'hùtes nouveaux, cl'augmenter le nombre 1k , 1 nées au journal I' Ilomme, soit pour un an, ponr six VARIÉTÉS. YOfX ])U PASS{:. - vorx DE T."..\.Vli:Nrn.. 1. Heureux ceux que le besoin ramène au travail dès le premier chant du coq ; heureux ceux qui s'abritent sous le chaume verti1eux et ùans les mansardes; heureux ceux dont la saine intelligence s'emploie toute entière à lare- -<>hercheclu pain quotidien ! Ceux-là ne courent pas b chance <l'enfanter de faux systi!mes, et les âpres soucis qui fout cortége à la richesse ne viennent point troubler leur sommeil. Heureux les pauvres.! ils n'otot pas à faire l'abandon fte leur fortune pour s'assurer dans le ciel une place Je première classe ; et pour se souvenir qu'ils sont sortis rms du ventre de leurs mères, il leur sufl'it de se regarder. Chaque goutte de sneur qui tombe de leur front dan~ le sillon ou sur l'rnc·lumc ast un Q"rrnie semi\ dans lrs terre-; arables rl.uparndis et d"nt la gr:1-<;~c moisson km c.-·t ri·- serv6o. Le riche e~t cori11nc le prodigue qui mange sou blé en herbe et qui finira à \'hôpital; le pauvre est comme l'homme habile et prévoyant qui c.tpitalise les privatious pendunt sa jeunesse afin d'assurer toutes sortes de douc:curs à sa vieillesse impotente. Heureux ceux qui usent des chose-s suivant leur vraie destination ; de l'estomac pour en connaître Îes tiraillc- !1'\ents, de la pensée pour en faire litière à la fni, lk's levers et des couchers de so!cil pour e-n mépriser les splendeurs, des gras troupeaux pour faire maigre trois eent soixante-cinq jours par an ; leur salut est consolid6 .. ._.. Ainsi et mieux encore s'exprimaient dans le bon vieux : temps les gens bien pensants et pansés. Contraints par 1111 siècle railleur de changer de gamme, voici le petit air • qu'ils joueTJt: Si le mal n'est pas un bien, disent-ils, il egt du moins • une nécessité. La somme de jouissances que le bon D~eu a. mise à la disposition du genre humain est trop limit6e • pour que chacun pnisse en avoir une part, et la majorité est foi:tement intéressée à cc que le plus grand norribre ...pâ.tisse, car sans les privations qu'ils endurent, rien n'exis- . tsrait plus de ce qui excite 1~légitime orgueil des hom: mes vivant en société ; plus d'arl, plus de sciences, plus cle luxe, de civilisation du tout. La société, ainsi qu'on l'a dit élégamment, s'épanouit comme une fleur aux yenx eharmés qui la contemplent. Or, à quelle condition la fleur s'épanouit-elle <lans l'air pur et sous les rayons du soleil ? Cultivateur, vous ne l'ignorez point: à~conclition que les racines feront loyalement lenr métier souterrain, que la tige et les feuilles accompliront honnêtement leurs 1 modestes fonctions. Hommes à la face terreuse, aux mains noircies, vous ~tes les racines, la tige et les feuilles. Nou~, les abdomens proémirients, nous sommes la fleur, ,faites votre métier, nous ferons le nôtre. et vo~ yrux charmfs nous contempleront. ..... II. J'l:coutez maintenant la \'oix de la sciinee. uos animaux domestique..-:, cette richesse première du cul- mois on pour trois mois, et qui n'ont pas eucort• tivate1.ir; d'accroître et <lenrier }e<;ressources alimen- ' versé le montant .de leut· abonnement, qu'elles sont taires si insuffisantes, dont nons disposons aujourd'hui ; j' · ·, d • 'tt t d . d . 1 rnstammeut pr1ees e s acqm er sans re ar entre de créer d'autres produits économiques ou m ustne s, et . les mains <le .M )1. les agents chez lesquels l'abonpar là même de doter notre agriculture, si long-temps lan- b' <l l' 1 l nement a été contracté, ou 1en e envoyer ci- guissaute, notre industrie, notre commerce, et a société toute entière de biens jusqu'à présent inconnus ou négli- rectement à l'administration du journal, à Saintgés, 11011 moins précieux un jour que ceux dont les géné- Hélier ( île de Jersey ), 19, Dorset Street. Dans rations antérieures nous ont légué le bienfait." ce dernier cas, il suffira d'adresser soit un mandat Ecoutons l\I. Coste exposant les· résultats qu'on doit sur la poste ou un billet de change sur un des attendre de cette magnifique industrie dont Joseph :Remy banquiers de la ville de Londres, à l'adresse <le a cloté la Fra11C"e: "Il ne s'agit de rien moins, dit-il, que M. Louis PIANCIANI. d'élever les moyens d'aHmcntation au ni,·eau cles besoins." On prie ég-alement le.s personues qui re1iou velA la vérité 1\1. Coste a manqué à tous ses engagements; leront leur abonnement, d'en envoyer le pri:t.: <famais cet académicien et la pisciculture font deux, et C"elle- vance à l'adresse inrliquée, afin d'éviter tout reci tiendra les promesses <le celui-là. tard dans l'envoi du journal. Ecoutez cet ardent apôtre des réformes utiles, M. ·vrurcl, vantaut le système hygiénique et agricole dont il est question· dans l'Ami des Sciences : "Il diminuera d'un tiers la mortdité des villes et doublera le produit d, s cnmpagncs." ~t quand M. Ward parle de doubler le 1~rorluitdes campagnes, il reste de beaucoup au-dessous de la vérité ; 011 peut prouver qu'il nP-l'eût pas attciute, en disant <jmHlrupler. Ecoutez les commissions officielles instituées par les ministres de la guerre et de l'agritulturc pour apprécier la machine ù -vapeur de défrichement et de laôottr <le M!IT.. Rarrnt frèrr"- : clic résout le problème de l'application de la \·apenr à l'agriculture,-elle fait un travail égal ;).celui de la bèd1e, laquelle donne deux fois l'effet utile cl12 la charrue,- elle rendra toujoun, pl)ssible les labours profonds, et par là rendra à l'agriculture fourragère et à. la production ~erbagère des climats secs un sen·ice bien éclatant, - elle assainira les contrées empe~tées, - elle épargnera 1Jicn des \·ies dans les colonies, - elle fe-ra renaître l'activité dans les campagnes <pie l'inertie des hommes sorti., de l'esclavage ou atteints par <los eflfoycs mortelle~, condamne désormais à la stérilité, etc,_ ... Ecoutez les ingénieurs et les agronomes qui ont p11 apprécier par expérience les bienfaits du drainage ; ils vous diront que nous avons en France quelques million!' d'hectares dont le drainnge peut doubler, tripler les produits, au prix d'une dépense qui serait couverte dès la première aunée, et q.ue du même coup vous supprimeriez u11emultitncle de maladies endémiques. Desreudt·z aux. détails, Voic·i Guénon qui vons offre les moyens de réaliser sur la proùnctiou d'un seul article (le lait) un bénéfir.e annuel de cleux milliards. - Tout agronome vous dira que l'invrntion d'un semoir qui économiserait un quart rle la s~mence, vous proc1uerait une 6conomie Je grains, et par i:onséquent une augmentation de produ-ction <leplus de l 00 millions par an. -Songez à nos six à 1mit cent mille hectares de marais et à nos deux cent mille hectares d'étangs à dessécher ; à nos huit millions cl'hectares <le terres incultes à défricher ; aux côteaux dénudés qu ïl fa1it reboiser ; aux terres arides qu'il faudrait irriguer! Passez en revue cette grande mécanique agricole, et cette mat:hine à. vapeur <le défrichement, âme de la nouvelle agriculture, qui en 'dix heures laboure 21,400 mètres carrés rl'un ~ol moyen à la profondeur de 30 centimètres, et ce batteurtrieur américain de .Moffit, qui rend :l20 l1~ctolitres de blé en dix heures de tra\·ail ; et ces machines à moissonnN, à faucher, à battre, à couper, à concos3er; rt ces ing6nieux semoirs; ces innombrables machines enfin, qui, sous l'impulsion de la vapenr, Yont accomplir et accomplissent déjà toutes les parties du travail agricoli>, comme dans l'usine perfertio11n!>8d'antrrs nrnrhines font to11t le tnvail industriel. ' Compan x et ronclufz. Yictor :'.\In;)-1n<. 'fout ce qui concerne l'impression des livre11, brochures, discours, etc., etc., - 011 demande do livres de propagande républicaine, - doit être adressé à M. ZENO SwrnTOWSLAWSKr, 19, Dorset Street. ANNONCES ET AVIS DIVERS. A LOUER une MAISON, Coic Terrare, 4, St-Saviour~ Roacl, vis-à-vis Mont Plaisant, orcupée présentement par le capitaine Pre~ton. - S'adresser chez Mr. Zeno Swietowslawski, 19, Dorset Street, ou chez M. Le Ber, Honse-Agent, Queen Strret. J. BONNER'.r, T.\.lLLEl'R, F-nit et fonrnit à cles prix modérés. -- 3-'.:i,Gerranl-strt>et. Soho :s1prnrc,il Londres. HOTEL DU PROGRÈS.-CAF}; RESTAURAN1\ Tenu par J. LO HG l'F.<s, proscrit français. - Dînn à la rarte à. tonte heure. :B, Crrrat Chapd Strt>et, Oxfort Street, ::-oh• Squ:ire, à L.O~DRF.S. -------- A LOO Elt PRJ~SENTE MENT rnc Maison ou partie de Mail-Oil garnie .\ APPELEE BU DE LA RUE, Contenant en\"Îronhuit appartements, étahles et jardin, et m1 tNr11inàe cinq vt>rf:éPsqu'on eH libre cle lou<'r ou dt>nr rn• louer. -- te t01:t eH ~itué rlan~ la paroisse de St- L1111r1•nt, /1 deux miilt>~et (lci,ti clè la ville. - S'aclressn chez '.\lonsic111· .'.\fAL½J.. 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ET CONSIGNATION. u~e garantie su san e ~ sa con Lli e_' ve- Les semelles sont fixées avrc du laiton et ne I Il moule aussi les ornement~, le!' statut-~ t-t lllr pour les personnes qm voudront bien le laissent aucune aspérité ni à i'intérieur ni à l'ex- fournit rles épreuves à 1111 prix modéré.-20, Dnu- P. BEGHIN, négociantà. St.-H~lier (tle de charger de leurs intérêts. (Ecrirefra,wo). térienr. - On peut mar<'hcr à l'eau s111t, nuire à la i;trcet, St--Hélicr. Jersey\ 60, Upper Don street, agent et re- ·-- ---- - - - solirlité de la cha•1ssure. ------------------ Jlrésentant de plus de cinquante maisons ho1 1 EDOUARD Blffl ! --· - -· J"ERSEY. •orablcs de France, Belgique, Suis:ae, Italie, , A LA RÉCIPROCITÉ. Excellente Table d'Hôte. 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